Salut :) Ce soir je vais vous faire trembler. (Enfin j'espère x))
A demain du coup ;)
Un bisous ensanglanté :-*
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Comment avais je put en arriver là ?
Les six dernières années de ma vie ressemble à une énorme mascarade à présent.
Il m'avait toujours semblé bizarre. Mais je mettais toujours dit que c'était dans sa nature.
Mais ce soir il me l'avait montré. Il n'était pas ce qu'il prétendait être. Son corp devait être possédé par un démon. Seulement, quel exorciste aurait accepté d'aider mon chat ? Aucun.
Il avait commencé à me lacerer de partout. Mon chat, ou quoi que ce puisse être, était déchaîné comme une furie. Mon t-shirt n'était plus qu'un lambeau de tissu et mon jean avait à peine résisté plus. Je sentais les brûlures que me causait chacun des ses coups de griffe.
Une odeur nauséabonde c'était alors fait sentir, un mélange d'oeuf pourris et de fromage fort.
Intrigué j'avais décidé d'entrebailler la porte de la pièce ou je m'étais enfermé.
Grave erreur.
Ce que j'y vu me remplis d'effroi. Le cadavre de mon chat éventré, devant la porte. Et sur le mur en face il était écris en rouge, que je devinais être le sang du pauvre animal.
"Je t'aurai."
Je vis alors une ombre fugace passer devant le couloir, puis derrière moi.
Je n'osais pas me retourner, trop peureux pour voir ce qui m'attendais.
J'attendais quelques choses, je ne savais pas trop quoi, qui ne venait pas.
Je restais ainsi quelque seconde avant de prendre mes jambes à mon cou.
A la porte d'entrée, la chose m'empêcha de passer, elle s'était matérialiser comme par enchantement. C'était une sorte de brume noir, translucide à certains endroits opaque à d'autre. Elle semblait me regarder, mais elle n'avait pas d'yeux.
Comme pour répondre à ma pensé, l'étrange brume se densifia pour avoir une allure humanoïde, elle travailla un peu plus ce qui lui servait de visage pour y faire apparaître des yeux un nez et une bouche.
J'étais à la fois fasciné et horrifié par ce phénomène.
Elle leva un membre, me ramenant brutalement à la réalité.
Non, ma réalité.
Mes instincts reprirent alors le dessus. J'ésquivais cette appendice... pour mieux me faire saisir par la seconde.
Un flot d'émotions, d'image, de sensations ce déversa alors en moi. Je suffoquais sous ce trop plein d'information. J'avais la sensation que j'allais mourir.
Non.
J'en avais la certitude.
J'étais comme noyé par ces vagues de haines, d'amours, de peur. Par ces sensations de douleur, de douceur, de chaleur.
C'était comme si on me montrais tout ce que les êtres humains voyaient simultanément.
Ma proprioception était exacerbé. Je sentais chacune de mes difficiles inspirations et expiration. Chaque battement de coeur. Je pouvais ressentir distinctement son affaiblissement.
Il allait d'arrêté.
Il était en train de s'arrêté.
Il s'était arrêté.
Le flux d'information commença à ralentir, jusqu'à totalement cessé.
A présent, je le savais, j'étais devenu cette ombre qui m'inspirais tant de peur.
Je pouvais voir et entendre les pensés de chacun.
J'avais envie de les tuer, tous.
Ils auraient peur de moi comme j'ai eu peur précédemment.
Aucun n'en rechaperas.
Je décidais alors que mon type d'hôte serait les chiens.
Alors fait attention si tu possède un chien. Il se pourrait bien qu'il t'arrive malheur.
Certaines légendes disent que lorsque tu sais que j'existe je viens te trouver plus facilement.
Seulement, cela est vrai.
