Je grimace dans le miroir tout en m'habillant rapidement de peur d'être en retard le premier jour. Merci, à mon frère de 14 ans de ne pas m'avoir réveillé avant de partir au collège pour sa rentrée de troisième. J'enfile un jean noir avec un débardeur de la même couleur et un kimono. Tout en me répétant que tout va bien se passer et en me regardant devant cette foutu glace, je me détache mes longs cheveux bruns et me maquille légèrement avec un crayon noir et du mascara. Je me dépêche pour arriver à l'heure à ma dernière rentrée au lycée en espérant que j'obtiens bien évidement le diplôme que tout le monde rêve : Le baccalauréat. Pas n'importe lequel : Le littéraire celui que j'ai toujours rêvée d'avoir depuis ma plus tendre enfance. Je cours dans mon appartement enfin pas vraiment le mien puisque j'y habite avec ma mère, mon beau-père et mes deux frères, afin de déjeuner le plus rapidement possible (Pain brioché avec du Nutella la base) tout en enfilant mes bottines noirs qui grâce à elles vont me faire rajouter des centimètres de mes 1m65. Je reçois un message en même temps de ma sœur qui dit « envoie mon ton emploie du temps ». Je lui réponds un simple « ok ». Elle n'habite pas avec nous mais avec mon père. Comme vous l'auriez compris mes parents son divorcés depuis plus d'une dizaine d 'années. Elle a 28 ans et est étudiante en droit et il lui reste tout juste un an pour arriver à son but ultime : être avocate. Je sors de chez moi tout en envoyant un message à une amie Carla en lui disant que je viens de sortir. Je dévale rapidement les escaliers. Je continue à descendre le dernier étage qui me reste. Quand d'un coup j'entends une porte claquer légèrement ce qui me fit sursauter. Je lève donc la tête et vois un jeune homme entrain de fermer la porte. Je descends les quelques marches tout en baissant la tête dû à ma timidité.
Inconnu : Bonjour
Suite à ce mot, je lève la tête vers lui afin de lui répondre mais je reste totalement muette face à cet homme. Il est grand de taille et à un visage très séduisant. Il a des yeux couleur vert avec de long cils et a de magnifiques pommettes à chaque coin. Je baisse la tête après quelques secondes qui ont eu l'air de minute en lui répondant un petit bonjour en retour tout en sortant de la résidence. Mon portable vibre je le sors et remarque un nouveau message.
Carla : Hey Adriana :) D'accord moi je suis dans le Bus on s'attend comme d'habitude devant l'arrêt du bus
Moi : Oui pas de soucis à toute suite.
Je marche tout en écoutant de la musique et en pensant. Je pense au physique. Pour moi le physique n'est pas le plus important que ce soit dans n'importe quels domaines. Je suis une personne qui ne juge pas à l'apparence. Car pour moi, tout physique change avec le temps alors que l'intérieur d'une personne reste comme tel mise à part l'évolution de la pensée. Quand j'arrive au point de rendez-vous, j'envoie un message à Carla pour lui signaler que je suis là. Quant à elle, elle me répond qu'elle arrive dans une dizaine de minutes car son fameux bus est arrivé en retard. D'un coup quelqu'un me tape l'épaule. Je me retourne alors curieuse de savoir qui se permet de me toucher. Je reste bouche bée en voyant cette personne que j'aime tant. Ce n'est que Aymen. Il me sourit tout en me faisant un bisou sur le front. Quand ses lèvres touchent mon front, un sentiment de bien-être apparaît en moi. Pour moi, un baiser sur le front symbolise la protection et de la bienveillance. Non Aymen n'est pas mon petit copain, ce n'est que mon meilleur ami. Certaines même beaucoup vont dire que nous ressemblons à un couple peut-être mais nous avons une relation purement amicale sans arrière-pensée. Ce garçon est mon voisin d'en face mais nous ne nous sommes jamais adressés la parole jusqu'à ce fameux jour où je l'ai rencontrée dans un magasin. Il m'a demandée un avis de cadeau pour sa sœur. Puis après nous avons fait le chemin du retour ensemble et nous ne nous sommes plus jamais quittés. D'autant plus que sa maman est très amie avec la mienne.
Adriana : Pourquoi ce bisou ?
Aymen : Parce que je t'ai pas vu depuis plus de trois mois.
En effet, je n'ai pas vu Aymen depuis un bout de temps, car il est parti en vacance en Algérie.
Adriana : Ah oui
Aymen : Tu es juste en train de me dire indirectement que tu t'en fou complètement
Adriana : Tu as tout compris
Aymen: Salut Il part
Je décide de le laisser partir sans le retenir parce qu'il est tout simplement touché dans sa fierté. De plus, il risque d'avoir des propos méchant. Je n'aurai peut-être même surement pas dû faire « cette blague ». J'étais en pleine remise en question quand je vois Carla descendre du bus. Alors là comment vous expliquez que j'étais hyper contente. Nous discutons tout en nous dirigeant vers le portail du lycée. Elle me raconte ses vacances avec ses parents et son copain. Je l'écoutais mais j'étais ailleurs en même temps, je repensais à l'histoire avec Aymen. Je décide donc de lui envoyer un message, je n'aime pas rester en mauvais terme avec lui.
Moi : Aymen ?
Aymen : Quoi ?
Moi : Tu faisais quoi à côté du lycée ?!
Aymen : Je ne te dis pas sa t'apprendra à faire la maligne.
Moi : Méchant
Avec Carla, nous nous dirigeons tout droit vers la liste des classes. C'est avec un grand soulagement que je vois nos deux noms sur la même liste. Nous allons ensuite dans la salle, découvrir notre classe et notre professeur principal. C'est sans surprise que ce professeur nous annonce qu'il enseigne dans la matière philosophique. Il commence à se présenter et à présenter l'année de terminale. Ses explications durent pendant plus de deux heures mais c'est tout à fait normal étant donné que nous sommes en terminal, c'est une année ultra importante. Mais bon, il est vrai que c'était quand même légèrement ennuyant. J'observe la classe, nous pouvons de suite distinguer que la classe est formée de groupe. Par ailleurs, il n'y a que trois garçons c'est un chiffre correct pour une classe de Littéraire. Apparemment la classe de L de l'an dernier il y avait qu'un seul garçon, le pauvre il devait quand même se sentir quelques fois seuls. Le prof annonce que nous pouvons rentrer chez nous. Nous sortons tous de la classe. Je parle avec quelques personnes que je connais. Puis j'accompagne des amies notamment Carla à l'arrêt de bus. Ce n'est pas dérangeant étant donné que je passe devant pour rentrer chez moi. Nous parlons tous ensemble de cette nouvelle année que nous appréhendons fortement. Puis, vient aux personnes de prendre le bus et à moi de rentrer chez moi. Je prends mon portable qui était dans ma poche afin de brancher les écouteurs et là je vois qu'il clignote violet : signe qu'il y a au minimum un message. Je déverrouille mon téléphone afin de voir de qu'il y s'agit. Ce n'est d'autre qu'Aymen qui me demande où je suis en plus de quatre messages et deux appel manqués. Aymen et sa patience !! Je décide donc de l'appeler directement parce que sincèrement j'avais la flemme d'écrire le message. Il répond à la deuxième sonnerie.
Moi : Allo
Aymen : Enfin
Moi : je n'avais pas entendu
Aymen : Avoue tout simplement que tu parlais avec les gens de ta classe
Moi : Oui c'est vrai, mais sérieusement il était en mode silencieux. Puis, je ne sais pas pourquoi je dois me justifier auprès de toi.
Aymen : C'est mieux que je fais comme si je n'avais pas entendu ta dernière phrase. Attend moi devant la grille du lycée.
Moi : Pourquoi ?
Aymen : Tu es trop curieuse vient c'est tout
Moi : Elle est où la politesse ?
Aymen : Peux-tu venir stp
Moi : C'est bien meilleur, j'arrive
Aymen : Merci
Moi : De rien
Je n'étais même pas arrivée à la fin du mot que j'entends un bip : signe qu'il m'a raccrochée à la gueule. Il est préférable pour lui que je ne le rappel pas sinon il va m'entendre. Il dépasse les limites lui aussi. Je fais le chemin du demi-tours direction le lycée encore une fois avec comme compagnie ma musique.
jff
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Un Amour Interdit ( EN PAUSE, RÉÉCRITURE)
RomanceAdriana 17 ans va rencontrer Medhi par le biais de son meilleur ami. Une belle complicité va naître entre les deux jusqu'à ressentir des sentiments l'un pour l'autre Jusqu'à ou cette amour peut-il aller ? Que va faire Adriana quand son père lui dir...