La marque

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Comme le "tatouage" ne voulait pas partir, j'allai voir le chef. Il fut incapable de m'expliquer ce qu'il se passait et me conseilla d' "attendre et voir", quel bon conseil! (Sarcasme)

Mon bras ne faisait plus vraiment mal. Je me réetendis sur le divan et me rendormis.

Ses cheveux d'un pourpre hallucinant. Nekura.

Ses yeux d'une couleur bleue foncée comme les profondeurs marines. Merumer.

Son courage et sa valeur seront ses plus grandes forces. Kaylebur

Un jeune homme était debout, visiblement à bout. Il regardait le sol et soufflait. Ses yeux d'un bleu profond plissés par l'effort. Ses cheveux blancs comme neige lui retombaient sur le visage, cachant en partie son oeil droit. Il était vêtu d'une chemise d'un blanc immaculé et d'un pantalon dans le même ton.

Un homme fort musclé ricanait bruyamment.

- Merumer, Fils, relève la tête, n'abandonne pas! Tu sais que tu peux me vaincre, vas-y!

Merumer se déplaça à une vitesse incroyable et la lame d'un katana semblant sortie de nulle part était à présent sur la gorge du plus vieux. Il sourit en coin et l'homme fit de même.

- Ton pouvoir n'est pas encore prêt, mais il le sera, aie confiance!

Une fille aux cheveux ondulés pourpres s'avança ensuite. Elle souriait méchamment et mit le vieux par terre en peu de temps. Ses cheveux prirent une terrifiante allure tirant vers le rouge saignant et s'élevèrent dans les airs avant de passer à quelques millimètres d'un des yeux du vieux.

- Nekura, tu as un grand pouvoir, mais tu manques de physique. Ton corps est frêle, j'aurais pu te distraire et te vaincre aisément.

La jeune baissa la tête et jura.

- Père, vous êtes réellement aveugle et stupide, quand je gouvernerai ce monde, je n'aurai pas besoin de physique, tout se passera ici.

Et elle pointa sa tête.

- Nekura, il ne te revient pas la couronne de ce monde.

- Oh, mais père, elle sera mienne, n'en doutez guère!

Ses cheveux reprirent leur allure naturelle et un sourire narquois et mauvais prit place sur son visage. La haine qui se dégageait d'elle, et ce pouvoir immense aussi, affectaient le père, qui eût un regard apitoyé. Merumer secoua la tête. Une intense lumière frappa son bras et une arabesque blanche-bleu le marqua. Il fit une grimaçe de douleur et tomba à genoux sur le sol. Le père fit

- J'espérais avoir plus de temps, Merumer, mais semble-t-il que le moment soit arrivé pour toi.

- Que.. Se passse.. T-il?

- sic vos can sumo duce iter habet gaudium. Prononça le père.

Un cercle bleu-blanc entoura Merumer et ses cheveux volèrent dans les airs. Puis une voix caverneuse résonna dans la pièce.

- Démon Merumer, ton destin est entre tes mains. Tu choisiras entre le bien et le mal, la lumière ou l'obscurité. Choisis le chemin qui te guidera vers le bonheur. Tu as pour l'instant trois mois de neutralité. Réfléchis, Merumer Ainomed, car ton temps file.

Un grand flash lumineux éclata. Je mis un moment a comprendre que la scène avait changée.

Une balançoire grinçait, Merumer était assis pensivement sur celle-ci. Sur son avant-bras, encore l'arabesque, mais grandie. Elle prenait maintenant partie de son épaule et descendait un peu plus loin que le coude. Sur la moitié, une écriture, " 39 jours "

-  Le bien, le mal, mais au final, c'est toujours la mort, pas vrai mère?

- C'est vrai. Mais est-ce que tu serais plus heureux en tuant des gens qu'en sauvant des vies?

- Qui sait. Je suis né pour tuer, mère. Je suis un démon. Le méchant gars. Je suis obscurité et le serai toujours.

- Non, tu as tout faux fils, tu n'est pas né mauvais. Tu auras toujours le choix.

- Mère, je n'aurai jamais le choix. Regardez-moi dans les yeux mère, et dites-moi que je suis gentil. Vous en êtes incapable! Regardez ça, mère, regardez comme ces abominables griffes sont effilées. Observez comme notre créateur s'il existe a décidé de nous classer. Ces griffes sont pour tuer. Le sang les nourrit, mère.

- MERUMER! STOP! Tu je peux pas être aussi... Arrête, Merumer, réfléchis-y, puis fais ton choix.

Un autre flash lumineux. Une autre scène.

L'arabesque avalait maintenant sa clavicule et descendait jusqu'au poignet. " 5 jours". Un cri strident emplissait la pièce. Comme un cri de petit garçon. De moins de cinq ans je dirais.

- Merumer. C'est ton frère. Fit la mère.

- Je sais. Fit-il

- Quoi?

- Je peux le sentir. C'est son côté d'ombre. Il est puissant, et il ne sait pas où se diriger, donc il a entreprit d'annihiler la lumière.

- Oh. Fit simplement la mère.

- Mère, initions-le à une magie puissante. À la vôtre, par exemple.

La mère baissa la tête.

- C'est interdit en dehors des établissements. Mais c'est mon fils, et aussi un Ainomed. Il ne l'accepteront jamais. Je le formerai.

Un autre flash.

L'arabesque couvrait maintenant la moitié de son cou et montait vers son oeil. "2 jours".

- Il fait des progrès incroyables, Merumer. Tu crois que tu pourras lui transmettre la flamme avec ta magie? Il y a longtemps que je ne suis plus assez puissante

Une explication s'impose. Pour être un descendant des flammes, il faut avoir une flamme en soi. La flamme doit être transmise par un descendant des flammes ou par un demon.

- Oui, mère.

Un autre flash. "1 jour"

Il courrait a toute jambes mais une de ses jambes était grièvement blessée. Il perdait beaucoup de sang, mais il lui fallait arriver avant LUI. Il fallait qu'il avertisse sa famille. Il le fallait.

Il transmit avec ses dernières forces la flamme a Kaylebur. La mère protegea sa famille en la dispersant puis en mourant elle-même. Son mari était mort plus tôt en les protégeant, mais cette mort n'aura pas été vaine.

Ils vivront!

Je m'éveillai avec l'étrange impression que c'était réel. Une douleur fulgurante me prit au bras. Je le regardai. Le triangle avait tourné au rouge sang et était maintenant accompagné d'autres motifs tribaux.

Mais c'est quoi cette galère?

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À suivre..

Bon, je sais que plusieurs d'entre vous ont fait le lien assez évident....

Magic runs in the blood (fr)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant