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Chapitre 20

PDV MARINE

Aujourd'hui j'ai décidée de me lever tôt pour aller rendre visite à ma soeur.
Je décide de porter un slim noir troué, avec un tee shirt noir et des superstar blanche. Je mets un peu de mascara et de crayon sans oublier ma fine couche de rouge à lèvre rouge.
Je prends les clés de la maison et mon téléphone.
Et je pars à pied en direction de l'orphelinat.
Je ne mets pas trop longtemps à arriver. J'y suis en vingt minutes environ.
Je pousse les portes du bâtiments et deux petites filles d'environ six ans passent devant moi en courant et rigolant. Je souris en les voyant heureuse malgres ce qui leur arrive.
Je longe un couloir et arrive devant la porte de la direction.
Je toque. Trois coups secs et entend un entrer stricte.
J'ouvre doucement et découvre une femme d'une trentaine d'années, les cheveux châtains remontés en un chignons bien dressé. Elle est légèrement maquillée et on peut lire une femme stricte et douce à la fois.

- Que puis-je faire pour vous ?
- Bonjour, je suis la soeur de Jeanne Anderson.

La femme se lève et me regarde avec un air triste et songeur. Elle regarde par la fenêtre et lâche un léger souffle.

- Votre soeur était une personne bien. Toujours entrain de se dévouer pour aider et participer à la vie en collectivité. Elle était douce et agréable. On pouvait voir une lueur d'espoir dans son regard. Je me suis toujours demandé quel était la source de cette lueur.
Il y a cinq jours, deux parents sont venu le voir pour adopter. Je leur ai montrée plusieurs dossiers et celui de votre soeur les a beaucoup intéressé. Quand je l'ai appellée dans mon bureau et qu'elle a vu ses nouveaux parents sur les sièges. Elle s'est décomposée et la petite lueur à disparue. Je comprends maintenant. Elle vous attendez.
Je suis sincèrement désolée.

Les larmes n'arrêtaient pas de couler sur mon visage. Je la remercia d'un signe de tête et quittais cette endroit.
J'arrivais cette fois ci en trente minutes.
Et la colère me submerga, elle prit place sur le decespoir.
J'entrais dans la maison et jeter mes chaussures au sol.

- C'est impossible. J'y crois pas. Elle a pas pu. C'est. Putain.

Je mis un grand coup dans le mur et je fis un trou dedans.
Arriver au salon je posais le dossier de ma soeur sur la table. Je l'avais pris quand la directrice me raconter ce qu'il s'était passé. Je le regarda et ce que je voyais me briser le coeur.
Adoptée se lisait en rouge sur la couverte. Je l'ouvris la main tremblante. En haut à gauche on pouvait voir sa photo. Je souris en découvrant sa petite bouille.
Il y avait des renseignements sur elle, ses loisirs...
Je tournais les feuilles. Les informations défilaient sous mes yeux et ce sue je cherchais vint très vite.
Je notais l'adresse de sa nouvelle famille. Je levais la tête et vis Hugo, Johnson et Victor me regardait avec incompréhension.
Je regarde derrière eux et je vois deux filles et trois garçons entrain de rire aux éclats.

- Les gens heureux me donnent la nausée.

Ils s'arrêtent et le regarde. Je les détaille avec dégoût et sors de la maison pour me rendre à ma destination.
Je regarde la maison et sonne.
Une dame avec une apparence soignée ouvre la porte et me questionne.
Une fille arrive par derrière en courant et se jette dans mes bras.

- MARINE !!!
- Je t'avais dit que je reviendrais.
- Comment tu as ?
- Je suis allée à l'orphelinat.
- Je suis contente de te voir.

Je passais le reste de la soirée avec ma soeur et sa famille. Je dois avouer que les parents sont adorable et qu'elle ne manque de rien.
Le père m'avait raccompagner en voiture et je montais les marchés du perron après l'avoir remercier.
En ouvrant la porte, je decouvre toute les personnes de toute à l'heure en train de jouer à la bouteille. Une fille était en train d'embrasser Johnson. J'eus un haut le coeur. Que je ne devrai pas avoir. C'est un coureur de jupon je le sais. Mais quand je suis avec lui s'est totalement différent. Je sais pas pourquoi et le voir jouer comme ça, ça me répugne.

- MARINE !
- QUOI PUTAIN ?
- Ça fait cinq fois que je t'appelle. Dis Hugo.
- Ah c'est pour ça que vous me fixez comme si j'étais une espèce non identifier ?
- Tu veux jouer avec nous. Dit la fille qui embrasser Johnson.
- Tu m'as pris pour une gamine ? J'ai passée l'âge de jouer à ces débilités comparer à certaines.

Elle baissa le regard, je la reconnu c'est une ami de Jennifer.

- Pourquoi tu baisses les yeux. Dit un des gars.
- Parce qu'elle sait de quoi je suis capable. Pas vrai Clémence ?

Je ris d'un rire provocateur et je partis d'un ma chambre.
Je me changeais, me démaquillais et le douchais.
Je filais sous la couette et m'endormis paisiblement.

Mon meilleur ami est un muetOù les histoires vivent. Découvrez maintenant