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Chapitre 25

PDV MARINE

J'ouvre doucement les yeux essayant de m'habituer à la lumière qui transperce toute la pièce.
La machine à côté de moi me donne un mal de tête atroce.
Un masque posé sur mon visage me permet de respirer.
Je ne met pas longtemps avant de comprendre que j'ai été transporté à l'hôpital.
La panique prend sur la curiosité, je me met à trembler de tout mes membres réveillant une autre machine présente dans la pièce.
Un bruit assourdissant s'en dégage.
Je vois trois personnes en blouse blanche rentrer en courant.

- Bonjour Mademoiselle, je suis le docteur chargé de veiller sur vous.
Vous avez été conduit à l'hôpital, ne vous inquiétez pas tout va bien se passer.

Avant que je n'ai pu bouger ne ceresse que mon petit doigt, je sens une pression sur mon bras et mes yeux se fermer.

- Qu'est-ce que vous lui avez fait ? je reconnais la voix d'Hugo.
- Votre soeur était en train de faire une crise de panique, nous lui avons fait une piqûre qui l'a plonge dans un sommeil artificiel. Elle peut se réveiller dans quelques heures comme dans quelques jours.
Tout dépend d'elle.
- Est-ce qu'elle m'entend ?
- Sûrement.
- Merci.

Je sentis une pression sur ma main et un baiser sur mon front.

- Mon dieu ma petite Marine, je suis le frère le plus indigne qui existe.
*ça tu peux le dire*
Je m'en veux tellement, quand j'ai enfoncé la porte avec l'aide de Aron je ne pensais pas te retrouver par terre, ne respirant plus, pâle, les mains en sang. J'ai eu tellement peur que je me suis effondré. C'est Victor qui t'as  amené à l'hôpital. J'avais pas la force.
Je me suis promis de ne pas te laisser, de ne jamais t'abandonner et de toujours te protéger.
Promesse que je n'ai pas tenu.
Je suis tellement désolé, je ne sais même pas si tu m'entends.
*si, je t'entends.*
Je sais pas si tu pourras me pardonner et si avec des speculos ça passera mieux.
*Des speculos ? Je te pardonne directement !*
T'as cette façon de sourire quand tu es vraiment heureuse, cette lueur dans tes yeux quand on à dansé dans ce bar, tes mains douces, t'es lèvres bien tracé, tes dents blanches, tes yeux, ton rire de phoque qui s'étouffe, ta façon de taquiner tout le monde, ton regard sur le monde, ton esprit ouvert, ta réaction face à l'annonce de Victor, ta joie, tes bisous, ta moue quand t'es pas contente. Ton expression quand t'es en colère. Tes yeux qui perdent toute trace de vie quand t'es triste et que ton monde s'écroule.
Tout de toi. Absoluement tout me manque. Tu me manques et t'as pas le droit de m'abandonner comme ça, tu dois te battre parce que t'es forte et que je crois en toi.
C'est pas une stupide piqûre qui va prendre le dessus sur toi.
T'as encore tellement de chose à faire, à découvrir. T'as encore tellement de choses à partager, tellement de raisons de rire et de sourire à nouveaux.
Alors t'as pas le droit de te laisser faire et de baisser les bras.
T'as pas le droit et j'ai encore besoin de toi moi. Comme ta soeur a besoin de toi et tout les autres.
Je sais qui tu es vraiment, pas celle que tu montres celle sans coeur et qui insultes tout le monde.
T'as un coeur en or et t'es tour sauf arrogante, méchante et j'en passe.
Tu es une qualité à toi toute seule, une boule de bonheur.
Tu redonnes la joie de vivre à chaques personnes qui te parle, qui te respire ou qui passes à quelques pas de toi.
T'es unique, exceptionnelle et je pourrais passé des heures à te dire tout ce que tu es.
Alors réveille toi et redeviens celle que tu es vraiment. C'est comme ça qu'on t'aimera vraiment.
Et laisse ton faux visage sur le côté, abandonne le sur le bord de la route et continu ton voyage plus forte que jamais et surtout plus heureuse que jamais.

Mon meilleur ami est un muetOù les histoires vivent. Découvrez maintenant