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Chapitre 21

PDV MARINE

Ce matin je me réveillais d'une humeur mitigée.
J'étais heureuse que ma soeur soit entre de bonne main.
Mais j'avais toujours la réunion d'hier en travers de la gorge.
J'sais pas j'existe, ils auraient au moins pû me prévenir.
Je descendis les escaliers, et je tombais nez à nez avec une Clémence en sous vêtements.
Je lui lançais un regard noir et je partis en direction de la cuisine.
Tout le monde était là, même les invités d'hier soir.
Ils me regardaient tous, je pris une tartine de Nutella et un jus de fruit avant de sortir après avoir ajouter.

- Je sais que je suis belle mais c'est pas la peine de me regarder comme ça.

[ELIPSE]

Ce matin je suis allée voir ma soeur comme on avait convenu hier soir avant que je parte.
Tout c'était très bien passé, on a fait les boutiques, bu une boisson dans un petit café sympa...
Je range les vêtements que je me suis acheter.
J'amenageais ma salle de bain avec des bac de rangement, des gels douche, serviette...
Je partis en suite dans le jardin pour voir un peu comment est la maison.
Il y avait un énorme arbre avec une corde posé dessus.
Des images de ma mère me revinrent toutes plus cruels les unes que les autres.
C'était trop tôt, j'avais besoin d'elle, de ses conseils, ses câlins, ses bisous, ses mises en garde mais j'avais surtout besoin de son amour.
Je lachais un cri strident avant de m'écrouler au sol.
Les larmes se compter par miliers.
Mon coeur se briser un peu plus.
Une vingtaine de minutes plus tard je réussi à me calmer. J'aurais aimer que quelqu'un vienne me voir ou tout simplement me réconforter.
Je passe devant eux et les regarde avec un regard haineux.
Hugo me regarde avec tristesse. Alors il m'avait entendu ?
Johnson est préoccupé par Clémence qui entortille une mère de cheveux et les autres parlent normalement.
Quand j'allais prendre les escaliers la sonnerie de la porte. Je cours jusqu'à celle ci et découvre la mère de ma soeur. Elle a lait totalement paniquée et désamparée.

- Marine, t'as soeur a fait une crise j'ai réussi à la calmer mais elle n'arrête pas de pleurer et de te réclamer.
- Entrez, je vais la chercher.
- Merci.

Je partis vers la voiture, J'ouvris la portière et j'attrapais ma petite soeur.
Elle pleurais énormément en répétant le mot maman. Alors j'en n'étais pas là seule aujourd'hui à avoir verser des larmes pour elle.
Je passais par le salon avec Emma à mes côtés, tout le monde me regardait bizarrement. Une fois à la cuisine je servis une tisane à Emma tandis que j'avais toujours ma petite soeur dans les bras.
Je répartis au salon et je m'assis sur la table vu que les canapés étaient pris.
Emma fit de même en me regardant tristement.

- Qu'est-ce qui s'passe bébé ?
- ...
- C'est maman ?

Elle pleura deux fois plus.
Je la serra fort contre moi tout en lui murmurant des mots doux.
A ce moment précis je me demandais ce que j'ai bien pû faire pour que ma vie se transforme en cauchemar.
Elle repartirent une demi heure après. Voir ma soeur comme ça m'avait fait énormément de peine.
Pendant que je prenais la tasse ou il y avait la tisane une voix attira mon attention:

- Tu as besoin de quelque chose Marine ?
- Oui Clémence.
- Oh je peux t'aider.
- Ma foi oui, j'aimerais bien que tu fermes ta gueule et que vous degagiez tous. J'sais pas vous zvez bien vu que ma soeur était pas bien ET Y'EN A PAS UN SEUL QUI A BOUGÉ SES FESSES POUR LUI LAISSER LE CANAPÉ. Donc la ce que j'ai le plus envie c'est que vous partiez.
- Ils iront nul part. ajouta Hugo.
- T'es une belle enflure, tu m'as entendu crier, vous m'avez tous entendu et y'en à pas un seul qui venu le voir. Vous êtes juste des égoïstes, vous me dégoûter. Tu veux pas qu'ils partent ? Pas de soucis. Je me casse. Mes valises seront prête dans vingt minutes.

Ils n'ajouterent rien et Hugo ne me retient même pas. C'est très douloureux c'est comme si il me plantait un coup de couteau dans le ventre.
Comme convenu je fis ma valise, ils me regardaient attendant que je parte.

- Vive la famille.
- ...
- Je reviendrais pas, ne me cherche pas parce que c'est mort. T'es comme mon père, un lâche et un égoïste. T'avais dit que tu me laisserais pas et que tu serais . J'attends toujours que tu me prenne dans tes bras et que tu me dises que tout va s'arranger. Je pensais que t'allais m'empêcher de partir mais faut croire que je le suis tromper. Tes juste un connard.
Un de plus.

Je pris ma valise et quittai cette maison.

[ELIPSE UN MOIS]

Un mois était passé et je vivais dans la rue, le peu de fois où je mangeais c'était chez Emma.
J'ai perdu énormément de poids mais je continu d'aller au lycée.
La bah rien à changé.
Clémence et Johnson sont ensemble depuis un mois justement.
Je suis en cour de français et mon ventre gargouille.
Le professeur me regarde bizarrement. Personne ne se doute de rien. Je ne mange plus à la cantine, je n'ai plus l'argent pour.
Il m'arrive de prendre une pomme les matins de marché.
Sinon j'essaie de ne pas avoir faim.

- Maintenant nous allons former les groupes pour les exposés. Chacun choisit son partenaire. Et je vais noter les noms.

Jonhson - Clémence.
Lucas - Flore.
Jeanne - Marcus.
Linsley - Romain.

On s'en serait pas douter.
Les couples ensemble et après on essaie de trouver une personne.
Le prof sait que je ne ferais pas son devoirs alors je réuni mes affaires et sort du cour.
Le professeur me retient par le bras et me dit:

- Clémence m'a dit que tu pouvais te mettre avec eux si tu le souhaitais.

S'en suivit d'un long silence.
On me fixait attendant ma réponse.

- Plutôt mourir.

Je quittais la salle laissant mes pas résonner dans le couloir.

Mon meilleur ami est un muetOù les histoires vivent. Découvrez maintenant