Chapitre 2

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Arthur me tient. Je me débats et crie pour rejoindre ma mère. Les bombes tombent et explosent. J'ai perdu ma mère et mon père à cause de cette guerre. Quand la fumée se dissipe, ils ne restent que des débris de bois et des corps brulés. J'arrête de me débattre et Arthur me relâche. Je dois protéger Rose comme je l'ai promis à ma mère. Je me remets en marche sans faire attention aux autres qui me regardent comme si j'étais folle. Personne ne parle. Nous marchons et certain pleure en silence. Puis Rose s'arrêtent et me regarde. Je m'arrête :

-Qu'est-ce qui t'arrive ? dis-je

-Sommes-nous orphelin ?

-Pardon ?!

-Nous avons plus de mère et plus de père donc nous sommes orphelin non ?

Plus personne ne marche. Ils savent tous que c'est vrai pourtant ils attendent ma réponse. Il y a un silence étrange, un silence de peur et d'espoir. Ils veulent que je leur dise non. C'est une blague et que leur famille surgissent des arbres en rigolant. Mais si je dis non cela ne fera pas revenir leurs parents et je leur mentirai. Je regarde Rose :

-Oui, c'est cela nous sommes tous orphelin...

Ils se retournent et continuent de marcher. Certains pleurent en silence et serrent ce qui reste de leur famille

Le soir, on s'arrête dans une grotte. Les petits dorment dans la grotte et les plus grands dehors. Nous nous allons chasser avec les autres chasseurs et les cuisiniers les préparent. Je tends mon lapin au cuisinier :

-Il est gros, dit-il avec admiration, tu as l'œil !

Je me retourne et je voie le cuisinier. Il a mon âge et il est grand. Il a des yeux verts pomme. Ces cheveux blonds sont tenus par une vielle charlotte. Il est musclé et très adroits de ses mains. Il sent le feu de bois et les épices.

-Merci

Il y a quelque chose qui me gêne quand je le regarde.

-Où avez-vous trouvez la charlotte ?

-On en toujours une sur nous.

Deux heures plus tard, on nous dit qu'il a une réunion sous un grand chêne. Il y a tous ceux qui sont au Dri.

-Bonjour tout le monde, nous sommes réunis car nous devons trouver une solution pour les petits. Ils nous ralentissent et s'est dangereux pour eux. En plus, nous ne savons même pas si le pays où nous allons va nous aider, explique, le chef, un garçon de 18ans.

-On devrait les abandonnés, propose une fille à ma droite

-Non, les tuer, dit avec fermeté un petit garçon blond

-Certainement pas ! dit Sophie, nous devons les garder

-Les tuer serai injuste, les garder trop dangereux, les abandonnés c'est parfait mais de la bonne manière, dis-je, dans la prochaine ville, il faut trouver des familles qui veulent garder les petits jusqu'à la fin de la guerre et après nous reviendrons...

-On les laisse choisir ceux dont ils veulent s'occuper, finit le garçon des cuisines avec qui j'avais discuté

-Faisons un vote, ordonne le chef, qui vote contre...1, 2, 3, 5, 6, 7...12, qui vote pour...1, 2, 3, 4,...120,...670,...900. Peter et Lucie vous êtes chargés de trouver des familles...c'est votre idée. Fin de la réunion !

Le lendemain, je me lave dans le ruisseau et je réveille le garçon avec qui j'ai parlé la veille et maintenant je sais qu'il s'appelle Peter.

-Debout, on doit aller en ville

-Le soleil vient de se lever, grogne-t-il puis il ouvre les yeux, désolé, j'arrive

Une demi-heure plus tard, nous sommes en ville. Nous toquons à la première porte Une dame ouvre :

Les RescapésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant