Point de vue de Brooklyn :
Elle me berçait. Elle me baisait la main quand je n'allai pas bien. Elle me caressait les cheveux quand je pleurais. En ce moment même, elle était à côté de moi. Elle me disait des mots réconfortants quand un bruit sourd rempli notre petite maison. À l'époque, nous étions pauvres, nous avions peine à nous nourrir et à payer le loyer de cette si petite maison. Ma mère s'était levée et avait courut dans les escaliers. Je la suivais de près et quand je vus le spectacle qui s'offrait à moi dans le salon, je restai pétrifié. Ma mère s'était arrêté de courir et avait parlé d'une voix timide mais forte à la fois :
- Qui êtes vous ?
Des dizaines d'hommes habillés en noir étaient dans notre salon. Un des hommes s'avança vers ma mère et prit son cou d'une main ferme et puissante. Je ne pouvais rien faire puisqu'un des hommes me tenait par ma taille et avait une main sur ma bouche. Je ne pouvais même pas crié. Des larmes coulaient sur mes joues et sur celles de ma mère. Celle ci se débattait mais cet homme faisait deux fois sa taille et son poids. L'homme qui l'a tenait murmurait des paroles incompréhensibles. Le visage de ma mère virait au violet et elle avait du mal à parler. Ma mère me regarda et ses larmes redoublèrent. Les miennes aussi. L'homme resserrait sa poigne et ma mère commençait à suffoquer. L'homme qui me tenait resserrait aussi la sienne et une douleur au côtes me pris alors que je criais de douleur. Ma mère, elle, commençait à sombrer. Elle me regarda dans les yeux et ceux ci se fermèrent. Je pleurais et oubliais instantanément la douleur. Comment un femme aussi gentille, compatissante, belle et timide que ma mère pouvait avoir succombé au charme d'un drogué ? Je me posais cette question tout les jours et tout les jours, je priais pour qu'elle soit fière de moi. Les hommes en noir étaient partis et m'avais laissé là, avec le corps inerte de ma mère et mes côtes fracturées. J'avais tellement crié que je n'avais plus de voix. Mes larmes ne coulaient pas, mais pourtant, j'était tellement triste. Ma mère était la personne, et est toujours la personne qui comptera le plus dans ma vie. Elle faisait tout à la fois. C'était ma mère, mon père, ma soeur et mon frère. Elle faisait tout les rôles réunit. Elle repose dans le cimetière de sa famille. Elle venait d'une famille riche, très riche, qui avait fait fortune dans la vente de baskets. Mais, elle n'avait jamais aimé mes grands parents, ils étaient durs avec elle, l'a battait. Elle a quitté leur maison dès qu'elle a pu mais sans argent. Elle avait aussi marre de dépendre de leur argent. Je pense que la suite vous la devinée. Elle a rencontré "mon père" et c'était le "coup de foudre". Il m'avait eu mais aussi lâche qu'il est, il m'a renié. Je ne le connais pas et ne souhaite pas le rencontrer. Elle m'a élevée seule jusqu'à mes 10 ans. Pendant 10 ans, j'ai vécu dans la pauvreté, d'accord, mais j'ai vécu avec l'amour du mère.
Je me réveillais en sueur. Mes cheveux noirs collaient sur mon front et des larmes coulaient sur mes joues. Je les essuyaient d'un revers de main et prit mon oreiller. Je cria dans celui ci. Les larmes re-coulaient sans que je puisse les arrêtés.
Point de vue de Paris :
J'étais avec Carmen. Ma meilleure amie. Pour être franche, c'était mon contraire. À l'époque, j'étais timide, je bégayais quand une personne me parlait et je passais inaperçue. Je ne prenais pas compte de ma beauté. Elle, elle était différente. Tout le monde l'a remarquait, elle était a craqué, elle était sociable et tellement gentille. Je ne savais même pas comment une fille comme elle pouvait être amie avec moi, la fille la plus coincée du bahut. Mais, on était plus qu'amie, puisque nous étions meilleures amies. Un jour, alors que j'étais seule à la maison, le facteur était passé. J'avais ouvert la porte et il m'avait tendu une lettre blanche. Seulement mon nom et mon adresse était écrient dessus. Je l'avais ouvert et j'ai tout de suite reconnu l'écriture de Carmen.
" Ma chère Paris,
Je vais t'avouer quelque chose que j'aurais dû te dire il y a longtemps. 4 ans pour être exacte. Tu me diras, là où on s'est rencontré. Et bien oui.
C'était un gage. J'avais pour gage de devenir amie avec toi et ensuite tout te révéler. j'avais 1 semaine pour y arriver. Et ça a vraiment marché. Je te croyais comme une fille sans intérêt, une fille banale en fait. Qui n'avait pas d'amis, n'avait jamais embrassé quelqu'un. En vrai, tu me répugnais. Moi, la fille la plus populaire du lycée, celle qui sortait avec les gars les plus populaires et beaux, avait succombé à ton charme.
Je me souviendrais toujours de mon amitié avec toi. Mais je pense que t'a compris à quoi je veux en venir non ?
Quand j'ai commencé à trainer avec toi, les personnes me regardaient avec dégout ou curiosité. Quand toi tu était en cours, des personnes m'insultaient. Tu te souviens quand j'avais eu un oeil au beurre noir, et bien, tu sais la raison maintenant. Pour eux, que je traine avec toi, était tout simplement impossible. Même mes parents étaient contre moi.
Je t'écrie cette lettre parce que, je ne peux plus vivre comme cela. C'est pas marrant de se faire traiter ou tabasser tout les jours.
Ne culpabilise pas, je t'en pris. C'est la faute des autres, pas la tienne. Ne te défoule pas sur eux, ou sur mes parents parce que ce ne sont pas eux qui m'ont demandé de me suicider. C'est mon choix. Ne pense pas à me venger, ne pense pas à leur faire du mal.
Deviens quelqu'un de forte, qui sait ce qu'elle veut. Je veux juste que tu penses à moi en train de sourire parce que c'est ce que je fais en ce moment. Je souris parce que je suis presque sûre que tu pleures, parce que je me remémore tout nos souvenirs, aux délires jusqu'aux ruptures. Pense juste à moi en train de rigoler et pas de se suicider. Certains disent que le suicide est pour les lâches. Moi, je pense juste que c'est un moyen de se libérer.
J'ai pris du temps à écrire cette lettre, donc garde là s'il te plait. Ne viens pas m'aider parce qu'il est trop tard, mais toi, ne fais pas de dépression. Je veux que tu continue à vivre comme avant. Juste, vainc ta timidité et ta naïveté parce que des gens malhonnêtes pourraient en faire usage.
Et pour être franche, je remercie ceux qui m'ont donné ce gage. J'ai pu te connaitre.
Je t'aime, ne l'oublie jamais.
Carmen, ta meilleure amie <3 "
Je me réveilla en sursaut. Des larmes coulaient sur mes joues.
Elle me manque.
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Mysterious School
AkcjaUne école. Des secrets. Des personnes surdouées. Un inconnu mystérieux. Une jeune fille un peu trop curieuse aux gouts de certaines personnes. Un suicide. Un meurtre. Paris est dans la plus prestigieuse des écoles au monde, mais elle ne s'attendait...