Chapitre 6 : La lettre

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🔊 I Knew You Were Trouble - Taylor Swift 🔊

Point de vue de Brooklyn :

- Comme vous le savez, nos programmes vont être consacrés uniquement à l'histoire de France. Nous allons nous concentrer sur ce pays qui n'est pas très loin du notre, les USA, au cas ou certains auraient oubliés, d'heures d'avion. On va se spécialisés plus sur les temps contemporains. Je sais très bien que l'on vous rabâche cette période depuis bien longtemps déjà, mais vous n'avez pas prit cette filière pour mettre vos pied sur les tables. N'est ce pas Mr Mcpall ? Bien revenons à nos moutons, ou plutôt à notre époque.  Comme vous le savez, dès 1789, l'Époque Contemporaine voit progressivement se développer les « belles idées républicaines » de la France. C'est l'époque des droits de l'homme, de la démocratie et des progrès techniques. Mais des guerres napoléoniennes aux deux guerres mondiales, l'Époque Contemporaine voit également s'installer les principes de la guerre moderne, de plus en plus meurtrière. Cette période ambiguë, tantôt progressiste, tantôt dévastatrice se prolonge encore de nos jours...

Le professeur parlait avec enthousiasme à toute notre classe. Ce sujet semblant le rendre heureux, ne m'enchantait guerre. Dans cette époque, il n'y avait que des conflits. Napoléoniennes, la révolution Française et d'autres encore. Je regardais et écoutais mon prof en étant perdu dans mes pensées. Je repensais beaucoup à ce qu'il y avait écrit dans ce livre. Était-ce vrai ou était ce juste pour me prévenir d'un danger quelconque ? Je n'avais pas dormis depuis la fête et cela se sentait comme se voyait. Mes amis me demandaient ce qui n'allaient pas et je leur disais juste que je stressais à cause du match de Samedi. Ce qui était un petit vrai. Ce match n'était pas le plus important de le saison, mais il comptait quand même.

J'avais des poches sous les yeux et mon corps était extrêmement fatigué. J'avais même du mal à marcher quelques fois, manquant de sommeil. La sonnerie me sortit de mes pensées. Je pris mes affaires et commença à marcher vers la sortie avec quelques amis.

- Brooklyn, pouvez vous venir me voir ? me demanda le professeur alors que je m'approchais de son bureau.

- Oui.

- Je voulais vous parler de vos premières notes. Elles ne sont vraiment pas extraordinaires. J'attends beaucoup de vous, et vous le savez. Votre père m'a dit beaucoup de bien sur votre capacité, serait-il trompé ou n'était ce que pour vous faire rentrer dans cette prestigieuse université ? Je me pose ces questions après vos notes.

- Je suis juste fatigué...commençais je avant d'être interrompu par le bruit d'une porte qui claquait.

Je me retourna comme mon professeur d'histoire. Une fille ayant un perfecto bleu avec de gros boutons entra dans la salle en claquant la porte avec fureur. Elle se retourna et je constata que c'était Paris. Elle avait l'air énervé.

- Qu'est ce que s'est que ce bordel Brooklyn ?! cria t-elle l'autre bout de la salle.

Point de vue de Paris :

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Point de vue de Paris :

Mes sens étaient en ébullitions. J'étais littéralement entrain de rager. Une haine et une rage que je ne connaissais pas habitaient mon corps en ce moment. Comment ce petit con osait me menacer ? Comment cette ordure pouvait jouer l'innocent alors qu'il le savait ? J'allais lui faire avaler sa belle gueule. Le professeur me regarda outré, ce qui était compréhensible après mes mots. La lettre dans la main, mes talons claquaient pendant que je m'approchant dangereusement de Brooklyn. Une incroyable incompréhension régnait sur son visage. Il s'approcha de moi les sourcils froncés. Je lui balançais la feuille qui tomba sur son torse puis par terre. Il se pencha et commença à la lire. Au fil de sa lecture, ses sourcils se fronçaient et sa bouche s'ouvrait de surprise. Stupide putain de comédien. Sa lecture finit, il releva ses yeux vers moi. Mes bras sur la poitrine, je le fixais attendant des explications. Sa bouche s'ouvrait et se refermait. Il plia la lettre et la mit dans son pantalon. Difficilement vu comment son pantalon collait à ses jambes. Il me regarda et partit. Mes pieds se décollèrent et le suivirent. Il pouvait s'enfuir, j'aurai ma réponse.

- Où tu vas ?! criais je en sa direction. Trop lâche pour répondre en face à face ?

- Ce n'est pas moi qui ai écrit cela, je ne fais pas de fautes d'orthographe, dit il sans se retourner.

- C'est ta signature, rétorquais je manquant cruellement de patience.

- Es tu bête ou le fais tu exprès ? Tout le monde peut imiter une signature, sur ce, j'ai d'autres plans que de trainer avec toi, dit il calmement en daignant me donner un regard par dessus son épaule.

Il accéléra le pas et je le perdis. Jurant conte lui, je me retournais. J'avançais sans vraiment savoir où j'allais. Regardant le sol, j'heurtai quelqu'un. Je releva le regard et m'excusa brièvement. Il me regarda avec du mépris et mes sourcils se froncèrent. Pourquoi me regardait-il comme ça ?

- Ce n'est pas parce que tes parents sont connus dans le monde entier que tu dois faire ta diva de première ok ? Gamine pourrit gâtée, tu n'as pas ta place ici. Papa et Maman te payent pour que tu nous exposes toute ta richesse avec cette veste ?...me dit-il durement en me regardant de haut en bas.

Il s'en alla là me laissant choquée. Je fis un rond autour de moi, plusieurs personnes parlaient me regardant de haut en bas comme si j'étais une bête de foire et certaines personnes me bousculaient.

Me voyaient-ils tous comme celui la ? Une fille pourrit gâtée qui n'avait pas sa place ici ?

Point de vue de Brooklyn :

Quelqu'un lui avait écrit une lettre de menace et avait mis ma signature sur cette feuille de papier. Tout le monde dans cette école aurait pu écrire cette lettre, tout le monde la haïssait. Mais elle était très bien construite. Les mots étaient poignant et l'écriture était dure, méchante et surtout effrayante. Celui ou celle qui avait écrit cette lettre de menace était vraiment relevé contre elle. Serais ce possible qu'ils ai déjà commencé ? Ce qui était le plus bizarre, c'est que c'était mon écriture. C'était la mienne, les mêmes L, les mêmes S, tout était exactement pareilles.

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