Chapitre 2

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Les gens commencent à se bousculer de plus en plus. J'ai peine à respirer. Soudainement, moi et Lana sommes séparées et je panique totalement. Je cris son nom et je l'entends crier le miens mais il est trop tard, je ne la vois plus. Les adolescents hystériques me poussent petit à petit vers la sortie où se trouve les soldats. Je reçois un coup dans le ventre digne du meilleur boxer de l'univers qui me coupe le souffle. Je tombe par terre pliée en deux de douleur me fesant piétiner par mes congénères.

Tout est au ralenti. Je me protège la tête avec mes bras puisqu'il est peine perdu d'essayer de me relever. Comment je vais me sortir de ce pétrin ? Je vois les gens courir autours de moi comme si je fesais partie d'un univers différent. Je suis brusquement ramenée à la réalité quand je reçois un premier coup de matraque. La douleur envahi ma jambe et tout mon être. J'ai l'impression que ma jambe a été broyée dans un mélangeur. Le deuxième était encore plus douloureux que le premier et le troisième et le quatrième... quand soudain, quelqu'un plaque le soldat au sol me libérant de son emprise sur moi. J'essaye de ramper en dessous d'une table pour me mettre à l'abris. Sans succès, quelqu'un me prend par le bras me relevant d'un coup sec provoquant une douleur horrible. Mon mystérieux sauveur n'est nul autre que Alden.

- Aller il faut se tirer d'ici! Me dit-il.

- Mais comment? Repondis-je d'un ton mélangeant la souffrance et le désespoir.

- Suis moi!

Il me prend la main et m'amène devant une fenêtre. Il prend une nappe, l'enroule autour de son poing et brise la vitre. Trop déboussolée pour être impressionée par sa force, je regarde à gauche et à droite le carnage qui se déroule devant mes yeux. Il manque seulement de mettre la scène au ralenti avec une musique dramatique pour faire une scène de film digne de ce nom. Mais pourquoi je pense à une chose idiote comme ça? On n'est pas dans un film Maren c'est de vrai gens qui se font battre. 

- Aller on y vas. Cria-t-il.

Je regarde par dessus la fenêtre pour voir que le vide dessous moi.

- Tu es fou? On va se tuer merde! On ne peut pas sauter. Paniquais-je.

Nous sommes repérés par des soldats qui accourent vers nous.

- il va falloir me faire confiance la dessus.

Sur ce il me prend dans ses bras et me jete par la fenêtre. Mon cris ne dure que quelques secondes avant d'attérir dans de gros grains de sable. Je suis dans une benne de sable appartenant aux rénovation de la vieille usine avant qu'elle ne ferme ses portes. Je regarde vers la fenêtre qui n'est qu'a un mètre      de la benne. Alden vien me rejoindre et se relève aussitôt. Il me tent la main pour m'aider à mon tours. La souffrance est attroce et je me frotte les fesses qui n'ont pas encore absorbées le choc de la chute.

-Lauri

The Black ArmyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant