Niall

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PDV Niall Horan

-Je m'appelle Niall, murmurais-je doucement aux autres tandis que mes longues jambes s'étirèrent devant moi.

La femme sourit, me fit des grands yeux en m'insitant à continuer.
Je lâcha un soupir, roulant les yeux en me replaçant sur ma stupide chaise.

-J'ai à ce qui parait un TPD, dis-je gravement.

C'est ce qu'ils pensent. Je sais que j'ai rien.

La femme replaça sa longue jupe noire.

-Un TPD est un trouble de la personnalité dépendante, et dis nous, Niall. Depuis combien de temps en est tu atteind?

Je grogna légèrement.

-Depuis ma fuc.. Ma naissance., je secoua la tête. J'sais bien qu'aucun mot catholique est permis ici.

La femme hocha la tête en souriant.
Grosse truie.

-Et, peux tu nous en dire plus sur le sujet? Elle se pencha sur moi.

Son odeur de parfum bon marché remplit mes narines, et je sens que le sang commence à pomper dans mes veines. Pourquoi devrais-je dire ce que je suis à des inconnus? J'ai fucking rien. J'ai pas ce fucking TPD dont tout le monde parle! J'AI TU FUCKING L'AIR FOU? SI ILS VEULENT QUE J'AI L'AIR FOU, J'VAIS LEURS FUCKING MONTRER.

Je me leva, serrant mes poings. Mon regard tomba sur la jeune fille étrangère. Le fucking ange. Je l'avais oublier. Ma respiration se calma en voyant son petit visage étonné, elle avait de si grands yeux. Et elle me regardait.

-Assisez vous Niall, dis calmement la femme, visiblement choqué de me voir debout.

Je regarda mes pieds, puis la fille et les autres. J'suis au milieu du cercle et j'avance vers elle. Je ne sais pas ce que j'ai mais je continue, visant un point fixe.

Sans y penser, mon corps se pencha vers la plus belle créature que j'ai pu voir de toute ma putain de vie et ma main se glissa sur sa joue. Mon pouce frôla sa peau, puis s'y posa d'une incroyable douceur. Je pouvais la sentir trembler sous mon toucher, et plus une fois, j'aimais sa. Je voyais à quel point elle était faible, sous moi, et comment elle me regardais. Je sentis quelque chose tourner dans mon ventre, comme si mon estomac se propulsait de tout les cotés, et je l'observait, sous mon toucher.
Elle ne bougeait pas, son regard bleu était ancré dans le miens et dieu seul sait à quel point le miens était plongé dans ses grands iris bleu. Je cru y aperçevoir ma fucking vie s'y dérouler, comme si la mort s'emparait de mon âme, mais c'était bien meilleur. Bien mieux que les fois où je m'était ouverts les veines à huit ans, et bien mieux que le résultats de petites pilules mortelle. J'aurais pu m'y fucking fondre durant des heures, des jours sans savoir comment je pourrais m'en séparer, mais quelqu'un le fit.

Je sentis des mains aggriper mes bras, le contact se cassant instantanément et je secoua la tête bouche-bée. Mais qu'est-ce que je venais de faire?

Je regarda autour de moi, les gens me regardaient tous avec confusion tandis que les gardes m'emenait déjà loin dans la pièce. Son regard. Mon coeur battais à la chamade, quelques secondes plus tôt il aurait pu s'arrêter tellement il allait lentement. Jamais un calme aussi serein m'avait pris, ou quelque chose d'aussi fort m'avait envahit. Pas comme Mélissa, ou l'infirmière. Cette fois c'était tout simplement incroyable et j'aurais pu mourir pour quelques secondes de plus.

Pour une seconde, de plus.

Je me serais perdu, volontiers dans son putain de regard, encore et encore, cherchant la fucking aide que j'ai toujours eu de besoin.

J'aurais crier au monde à quel point elle me rendait bien, et comment je ressentait des choses pour elle, et c'est la, que parmis la salle en délir, je soutenu encore une dernière fois une once de son regard.

Pas de la peur. Ni de la confusion, ni du dégout ou peut importe lequel de ces façons dont les gens m'auraient habituellement regardé.

C'était de la fucking amour.

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PDV Rosie Walker

Je ne savait pas ce que ce garçon me voulait. Ce qu'il avait fait m'avait rendu incroyablement confuse, je ne m'attendais pas à une alternative aussi chargée des les gardes pour le pousser de sur moi.

Je glissa ma main sur ma joue, repensant à comment il m'avait attrapé, et touchée.

Il avait été doux, et mystérieux à la fois, plongeant son regard dans le miens.

Je ne savais pas quoi en penser, si j'avais aimé ou non et c'était la première fois que sa m'arrivait.

Habituellement, les gens qui me touchent me dégoûtent, m'effraient, mais lui non. J'avais juste l'impression qu'il en avait autant de besoin que moi, comme si il cherchait quelque chose dans mon regard qui pourrait le guider. Comme si il y cherchait une aide cachée ou quelque chose de pire. Le moment à peut-être duré cinq seconde, tout au plus mais j'ai eu l'impression qu'il avait duré plus de dix minutes. En si peu de temps, j'ai réussit à me fondre dans ses yeux bleus, et m'y laisser amener. Comme si je lui laissait mon âme, comme j'espère encore ou une partie de moi. Du moins, ce qu'il en reste.

Je suis confuse, encore et sa fait près d'une heure que je suis retournée dans ma chambre. Sur le coup, je suis restée tétanisé sur le fait qu:'il m'ait touché et approcher de si près, je préfère lorsque les gens restent à une distance acceptable soit au MINIMUM 1 mètre, et les hommes de 2 mètre.

Mais lui, il avait complètement brisé cette limite et était entrer dans mon espace personnel. Il m'avais pris le visage d'une tendresse inattendue et j'avais l'impression de vouloir vomir. Je me rappelle le dernier regard que je lui est lancé, de l'insécurité, de la confusion et peut-être même de la pitié.

Et lui, il m'avait regardé d'une incroyable douceur, comme si il venait de se réveiller ou de fumer un joinds. On aurais presque dit..

De l'amour?

h.s. & n.h. // delusionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant