Chapitre 6 - "Journal et rencontre"

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Je me levai de bonne humeur, aux alentours de dix heures. Rien que la pensée de revoir Louis me réjouissait plus que toute autre chose. Je me changeai rapidement et descendis. Seule Fiona se trouvait en bas.

Moi, chantonnant: Bonjour !

Fiona, surprise: Eh bien, tu t'es levée du bon pied ce matin. Puis-je savoir ce qui te met de si bonne humeur ?

Moi, remplissant mon bol de céréales: Eh bien, je ne vois pas pourquoi je n'aurais pas le droit d'être heureuse. Il fait un temps magnifique, les oiseaux chantent, je vis désormais à Londres avec mes meilleures amies et c'est les vacances. Que demander de plus ?

Fiona, haussant un sourcil: Je vois. (Elle rangea ses affaires et s'apprêta à sortir de la cuisine.) D'ailleurs, je ne veux pas gâcher ta joie, mais les vacances se terminent dans une semaine, cocotte !

Moi, ironiquement: Merci de me l'avoir rappelé, franchement j'en avais besoin.

Fiona: Tout le plaisir est pour moi ! Bon, je vais prendre ma douche, bon appétit !

Et elle me laissa seule. Je mangeai tout en réfléchissant. Qu'allais-je bien pouvoir faire pour occuper ma matinée ? Mon rendez-vous n'étais que dans moins de trois heures, et ça n'allait prendre qu'une quinzaine de minutes pour m'y rendre à pied, je n'allais pas rester assise les bras croisés, en attendant impatiemment que le temps de partir n'arrive.

Je me souvins alors de la cave et des chaînes enduites de verveine. Je voulais faire mon enquête sur ce mystère, alors l'occasion était parfaite ! Je débarrassai mes affaires et me rendis dans le salon, faisant face à l'immense bibliothèque dont nous avions hérité les livres. Tous semblaient assez anciens à vue de nez, il était évident que toute une histoire s'était transmise de générations en générations à travers ces manuscrits.

Du moins, c'est ce que j'espérais.

Je me décidai par quel côté de la bibliothèque j'allais commencer mes recherches et me mis à l'œuvre. Avec l'aide d'une petite échelle trouvée dans un placard, je pouvais m'occuper de tous les étages du grand meuble. Je regardai le titre des livres, ceux qui me semblaient intéressants je les pris en main, pour la plupart je dus souffler dessus pour faire disparaître la poussière, et je les ouvris. Ceux qui semblaient me mener vers une quelconque piste, je les empilai de côté pour les lire plus tard.

À un moment, Inès entra dans la salle.

Inès: Qu'est-ce que tu fais donc ?

Moi, ne lâchant pas les livres des yeux: Je m'ennuyais, alors j'ai décidé d'en apprendre plus sur cette maison et sur son histoire. Rien de bien extraordinaire.

Inès: Oh. Et tu comptes trouver quelque chose d'intéressant ?

Moi: Je l'espère.

Inès: Tu as besoin d'aide ?

Moi, me tournant finalement vers elle: Non, ça ira, je te remercie. Mais si jamais je trouve quelque chose de palpitant, je te le ferai savoir.

Je lui souris et elle me le rendit.

Inès: Dans ce cas, je vais préparer le repas.

Moi: D'acc'.

Et elle partit. Je repris mes recherches pendant un moment qui m'a semblé une éternité. Je tombai alors sur un objet qui ne semblait pas être un livre. Il était plus petit et était coincé entre deux gros livres sur la dernière étagère. Celui qui l'avait placé là ne voulait certainement pas qu'il soit vu. Je le pris dans mes mains. Ça semblait à une grande pochette au départ, mais je compris alors que c'était plus ressemblant à un carnet. Et puis, quand je l'ai ouvert, je me suis aperçue que ce n'était ni l'un, ni l'autre. Une écriture penchée et fine était inscrite sur des pages. C'était un journal.

Vampires stories {EN RÉÉCRITURE}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant