Je revins à la réalité lorsque je sentis quelqu'un m'attraper par le col et me plaquer, dos au mur...
J'allais réagir lorsque je réalisai de qui il s'agit.
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Moi: Émily...
Émily: Tu connais donc mon prénom. Ce n'est pas étonnant, puisque vous les vampires, vous fourrez toujours votre nez partout !
Je me défis brutalement de son emprise et la dévisageai avec un air de mépris de haut en bas, puis je la regardai dans les yeux.
Moi: C'était toi hier ?
Émily, avec un sourire moqueur: Pourquoi poser une question si tu en connais déjà la réponse ?
Je me mis à soupirer.
Émily: Alors, raconte-moi, je suis curieuse: comment tu me connais?
Moi, ironiquement: Il y a une technologie révolutionnaire et super pratique qui a été découverte il y a quelques années déjà et qui s'appelle internet. C'est génial cette invention !
Émily, blasée: Si c'est censé être drôle, sache que ça ne l'est pas du tout.
Moi, réprimant un sourire: Qui a dit que ça devait l'être ?
Émily, se mettant à marcher en plissant des yeux, comme pour m'étudier: Tu dois donc avoir découvert beaucoup de choses sur moi.
Moi, haussant les épaules: Suffisamment pour savoir qui tu es et ce que tu as fait à tes parents il y a dix ans.
Émily, me plaquant à nouveau contre le mur, grondant: Tu ne sais rien de ce qu'il s'est passé.
Moi, lui tenant tête: Pourtant j'en ai eu la confirmation cette nuit. Tu les as tué, froidement et sauvagement.
Émily, criant: Non !
Moi: Tu es dans le déni. Tu ne veux juste pas t'avouer à toi-même que c'est toi la responsable de leur mort. Tu es un monstre !
Émily était furieuse. Elle bouillonnait de l'intérieur. J'étais probablement allée trop loin.
Émily, hurlant: Un putain d'accident, c'était un putain d'accident, sale p...
?: Qu'est-ce qu'il se passe ici ?
Nous tournâmes automatiquement la tête, pour voir Aline se tenir au fond du couloir.
Émily, se retournant vers moi: Sache que je n'en ai pas terminé avec toi. Je te jure que je vais te faire payer tes paroles.
Et elle s'éloigna rapidement, non sans me pousser suffisamment violemment contre les casiers de l'université pour me faire tomber.
Aline, s'approchant, et me tendant le bras pour m'aider à me relever: Oulah, quelle mouche l'a piquée, à cette connasse ?
Moi, attrapant sa main et me relevant: Moi. Je l'ai provoquée.
