Je ne sais pas m'y prendre (Suite)

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Bon, je récapitule, Leo est devant moi avec un air charmeur un peu gênant, son mono semble fixer mon corps de haut en bas tentant de se rappeler le moment ou il m'a vu en soutif. Puis il y a Benz, lui qui viens seulement d'entrer dans cette situation et qui tire de fâcheuse conclusions ( très hâtive selon moi...)


Je m'empresse de cliper ma brettelle de salopette quand je réussi enfin à bouger sans avoir peur de retomber en pleine face.

- Tu sais Benz, tu peux pensez ce que tu veux, je voulais seulement me changer et je... ai-je dit en un seul souffle. Mais je vis une étrange lueur dans ces yeux...

Me coupant la parole (comme d'habitude), Benz continu en ricanant:

- Tu sais Sam, ta vie sexuelle ça te regarde mais le dépôt n'est pas le meilleur endroit pour ça.

Mono-Leo me regardai avec un drôle d'air du genre: Tu peux m'en dire plus à propos de toi...

Ok. J'en est assez entendu, je veux seulement devenir une fourmis et entrer dans une trappe pour ne plus jamais vivre ce genre de moment.

Mono-Leo qui semblai plus qu'alaise pris enfin la parole:

- Bon ben, salut, on se reparle Sam, j'ai bien l'impression qu'on va se revoir. PUIS IL MA FAIT UN CLIN D'OEIL ( son mono aussi) avant de partir de façon nonchalante.

Je met ma veste et tente de m'éclipser, mais Benz m'attrape le bras (ça suffi me tripoter aujourd'hui) puis dit quelque chose qui m'étonna:

- Sam, je suis sérieu, si Leo ta fait quoi que ce soit je veux le savoir.

Et sa voix est loin d'être douce. Elle me transperçe le coeur tellement il semble être inquiet.

- N-non, dit-je simplement. Je veux juste m'en aller... merci.

Puis en une fraction de seconde il revint à la normale.

- Hahah, tu sais vraiment foutre le bordel ici toi dit-il en pouffant de rire.

Puis, parce qu'effectivement j'avais commis plus de dégâts que j'aurai pu le croire dans ma chute, je me mis à rire tout bas, puis en repensant à tout cela, je ris de plus belle avec Benz m'aidant à ramasser avant que son père ne voit se cafouillis.




Cela fait trois nuit que je pense seulement a sa voix, son intonation,en regardant les étoiles sur le toit de l'appart ou j'aime relaxer, il semblait tellement sincère, comment peut-il agir comme un idiot avec toi tout le temps et changer d'idée d'un seul coup. Puis j'ai tellement le feu au joue quand j'y pense! Je ne peu pas croire que je vais vraiment tomber dans le petit jeu de Benz. Non, j'ai été célibataire assez longtemps après ma dernière expérience, je ne vais pas seulement laisser (ma libido ?) ou (mon coeur ?) guider mes envies!!!

ALLER CERVEAU AIDE MOI UN PEU POUR UNE FOIS !



Je ferme les yeux et je rêve à la première fois ou j'ai rencontrer Benz:

C'était à l'époque ou je n'avais aucune idée de ce que je voulais faire dans ma vie, en fait je n'avais pas de rêve quelconque, j'allai crasher des partys tous les soirs et je me retrouvai à dormir un peu partout, dans différentes maison, sans vraiment me soucier d'avoir des ami(e)s. Je vivais bien malgré tout, je prenais à manger ou je me trouvais et je n'ai jamais eue besoin de quêter, il faut croire que les gens, aussi fous que moi, me comprenais un peu sans me connaître. À 17 ans j'ai décider qu'il était temps pour moi d'essayer de retrouver ma famille adoptive, trop de démarches, trop de peine...
Alors j'ai commencer à prendre de la drogue aux partys, avec ceux qui se cachent dans les petites pièces des maisons pour mieux s'intoxiquer. Je ressentait une sorte de fausse fierté toutes les fois ou je respirait cette fumée stimulante, comme si je me vengeai de mes parents qui m'ont abandonnés. Puis un soir, en voulant m'assoupir dans un coin de tapis, j'ai vue Benz. Il était accoter sur un mur de façon décontracté, deux femmes à ses côtés, mais, il me regardais. Il me regardai comme si j'étais la pire erreurs qu'il ai jamais commis. Il me regardais avec la même inquiétude...

La boucane aux yeux, je voulais seulement lui crier de me laisser tranquille, car son regard réveillait en moi l'image de ma vie, il me reflétait, alors que je lui transmettais ma peine à cause de mon état.... c'est là que, j'ai réaliser que je devais me prendre en main. Je m'avança vers lui, et il me tendit une carte étudiante avec une photo d'une fille aux cheveux cours gris bouclés dessus, avec un numéro.







SamOù les histoires vivent. Découvrez maintenant