Sam

Je ne sais pas m'y prendre

Après avoir évité Benz avec succès toute la journée, je me change finalement dans la salle des employés en prenant bien soin de coincer le balais de sorte que la porte ne puisse pas ouvrir. Naturellement cette technique n'est pas parfaite mais jusqu'à maintenant, elle n'a pas démontrer aucune "faille" sans faire de mauvais jeu de mots.

J'avais l'impression de jouer à twister avec ma salopette grise et mon t-shirt en lainage à mandalas les deux bras étirant mon chandail jusqu'à plus possible vers le haut, exposant mon soutif de sport rose aux vadrouilles qui dégoulinaient dans le drain, près de la porte. En tirant sur mon t-shirt, les mailles s'accrochaient à mes anneaux d'oreille, ce qui me compliquait la tâche d'autant plus.

- Aille! Aille! Aille! m'écriai-je en espèrant demêler le tout.

Soudain j'entendis la dernière chose que je voulais entendre à ce moment préçis:

- Sam?... Cava? Dit une voix masculine familière en cognant doucement sur la porte.

Non, non, non,... non? NON?!

- Sam, je dois te demander quelque chose? Est-ce que je peux entrer?

NON!!!

- Eh, je suis un peu occupé là, je m'en vais bientôt, dit-je d'une petite voix.

- S'il-te-plaît Sam, je ne veux pas que ma journée se termine sans que je sache, dit la voix avec un ton plus autoritaire.

- Aille! m'écriai-je en décrochant la dernière maille de ma boucle d'oreille.

Lorsqu'il força la porte et qu'elle s'ouvrit, une réaction en chaîne s'en suivi. Je plaça ma salopette sur mon torse, Je recula sur une éponge, je glissa sur une tâche de savon, je trébucha sur mes souliers et me ramassa par terre, les bretelles de ma salopette autour de moi et mon t-shirt à moitié sur ma tête.

Le tout en criant un gros: NONNNNN! de façon hyper-dramatique (genre au ralentit).

J'était figée mais des bruits de pas qui s'avancèrent rapidement m'ont fait réagir aussitôt alors que je tentai de protéger le reste de ma dignité.

- Peut tu sortir s'il-te-plaît... eh...je suis coincée... balbutiai-je en sentant mes oreilles bouillir de gêne.

Des bras tentaient de me prendre les épaules mais je refusai.

- NE ME TOUCHE PAS! SORT! BEN JE SUIS SÉRIEUSE J'AI PAS BESOIN D'AIDE, m'écriai-je en m'empourprant de plus en plus (bonne chose que mon t-shirt me cachait une bonne partie du visage).

- Eh Sam c'est Leo, je m'excuse je..... bafouilla la voix (Leo...)

...

- Leo? (mono-leo?) Leo... dit-je en quasi chuchotant.

Bon, Sam, prendre une grande respiration, tu n'est pas nue, et l'important c'est qu'il dégage pour que tu puisses enfin en finir avec ce foutu t-shirt.

- Eh allo, oui Leo, Hum.... Je savais! Je me suis comme pris le chandail.. En tout cas c'est pas cela l'important.... Commençai-je.

Deux bras tirèrent légèrement sur mon chandail et le plaça comme il faut sur mon corps.

- Voila qui est mieux, dit-il avec un léger sourire.

Maintenant, c'est mes mains qui tentèrent de cacher mon visage, mais il empoigna ma main et m'aida à me relevé.(Pourquoi je ne sais jamais comment réagir quand un gars me touche...)

Et c'est avec un sourire niais, que je le regarda et lui dit:

- Ok, Leo, merci mais j-je veux vraiment finir de prendre mes choses es-est-ce qu'on peu parler à l'extérieur...bégayai-je en clipant une brettelle de ma salopette.

Puis là, alors que je réussi finalement à me sortir de cette situation embarrassante, IL avec un grand B s'approcha au même moment ou le cauchemar en personne entra dans le dépôt.

- Hey qu'est-ce que tu fais dans ici Leo! dit Benz avec un ton jovial.

En s'approchant de nous, les yeux de Benz s'écarquillèrent lorsqu'il me vit avec la deuxième bretelle détachée dans la main et les cheveux en bataille, évidement, il eu la conclusion facile.

- Woah! Est-ce que j'interromps quelque chose? dit-il avec un sourire en coin.

NON! dit-je en m'époumonant.

OUI! dit Leo en même temps que moi.

...

Alors bref, me voila. Dans cette situation malaisante, avec une idée en tête.

que.le.plancher.m'avale.