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Elizabeth Martynov

Je ne sais même pas quoi répondre à cette simple question. J'ai particulièrement aimée ce qu'il m'a fait, mais je ne peux le lui avouer. Que fera-t-il en comprenant ma réponse? Continuera-t-il à me vouloir? Voudra-t-il me faire encore autant de bien? Mais en oubliant toutes ces questions, la plus importantes est la suivante, et si quelqu'un apprenait sur nous deux, qu'arriverait-il?

- Pourquoi tenez-vous tant à vouloir...

Je ne finis pas ma phrase, laissant les rougeurs à mes joues s'exprimer d'elles-mêmes.

- Parce que Ella, je te veux toi. Je veux être le seul à pouvoir te donner du plaisir. Je veux que tu me fasses confiance et que tu me laisses découvrir ce que nul n'a eu la chance de voir. Laisse-moi te posséder de toutes les façons.

- Mais...mais pouquoi moi? Je ne suis qu'une gamine comparée à vous...

- Tu es plus qu'une gamine. Tu es une jeune femme qui mérite d'être choyée de toutes les façons possibles. Si tu savais à quel point je te désire...

Le silence tombe dans la pièce et en me levant pour m'asseoir sur le divan, je sens mon membre engourdis qui ne s'est pas arrêtée une seconde de se contracter sur lui-même voulant le plus possible ressentir toutes les sensations que Dylan m'avait procurées plus tôt.

Je m'assoie à ses côtés et je passe mes mains dans mes cheveux. Je ne comprends toujours pas comment fait-il pour me vouloir autant. Qu'ai-je que les autres filles n'ont pas? Ou plutôt, qu'est-ce que j'ai de meilleur qu'elles?

- S'il te plaît, ne te pose pas de questions, juste laisse-toi faire. Nous ne faisons rien de mal en réalité, je te procure du plaisir et ton corps l'accepte volontiers, c'est tout. De toute façon, qui le saura à part nous?

- Je ne sais pas, hésitais-je.

- Qu'est-ce qui te fait hésiter? Je suis trop vieux pour toi? Je n'ai que 26 ans et...

- Non...c'est juste que vous êtes mon enseignant...

- Et tout d'abord un homme qui ressent du désir pour toi, il ne faut pas que tu l'oublies.

- Mais vous n'avez pas le droit...c'est interdit ce genre de relation...

- Au diable ce qui est interdit ou non. Réponds sans mentir à cette simple question et j'aurai ma réponse. S'il n'était pas question d'interdictions et de mon poste d'enseignant, aurais-tu mieux accepté la relation et la confiance que je te demande?

J'allais protester quelque chose contre sa question, mais la sonette de la maison retentit partout, me causant un sursaut. Je regarde immédiatement en direction de la porte d'entrée, puis je me lève précipitamment pour rebaisser l'ourlet de ma jupe et pour aller ranger mes affaires. Je les lance en désordre dans mon sac et je me dépêche d'aller rejoindre ma mère qui causait avec Dylan.

Elle pose sa main sur son avant-bras alors qu'il rit avec elle. Et en regardant en elle, je pus comprendre à quoi elle pensait en donnant ce regard à Dylan tout en lui profanant cette marque d'affection. Elle l'estime, Dylan lui plaît, voilà ce que cela voulait dire.

Je sens en moi monter une colère indescriptible. L'hypocrite se permet de rire et de poser des gestes affecteux sur mon enseignant alors qu'elle a un mari.

- Maman, on y va, dis-je froidement en sortant de la maison sans adresser un regard à Daniels.

Rapidement, elle prend les devants, puis elle entre dans la voiture et nous partons enfin de là, prenant direction vers la maison.