Un Début Tumultueux

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Après avoir commencé mes visites en retard, je suis allée prendre un café dans la salle de repos des résidents pour me réveiller car la nuit que je venais de passer n'avait pas été des plus reposantes. D'ailleurs, depuis que j'étais arrivée à l'hôpital, je n'avais qu'une peur c'était de le croiser et que les autres personnes se rendent compte qu'il y avait eu un truc entre nous deux. Et en sortant de la chambre d'un de mes patients, je l'ai vu. Il était en train de discuter avec Richard Webber, quand il a tourné sa tête et m'a vu. Je me suis donc retournée et j'ai commencé à marcher rapidement, pour en quelques sortes l'éviter, mais trois secondes plus tard je l'entendit m'appeler. Il avait interrompu sa discussion avec le chef pour venir me parler. Il se posta devant moi, mais je me suis dérobée. Il n'avait pas l'air d'avoir envie de me laisser alors il me suivit et commença à me parler :
" - Tu cherches à m'éviter ou quoi ?
  - Non pas du tout, répondis-je timidement.
  - C'est l'impression que tu donnes en tous cas. Tu es partie en vitesse ce matin, remarqua-t-il.
  - Je ne pouvais pas rester plus longtemps, je commençais dix minutes plus tard, rétorquai-je. Mais ne le prends pas mal, j'ai passée une excellente soirée et une nuit merveilleuse ! assurai-je."

On était maintenant dans un couloir où il n'y avait presque personne. Tout à coup il me montra une plaque accrochée sur le mur à côté d'une porte, dessus il était marqué "chambre de garde". Il ouvrit la porte, me poussa à l'intérieur et me rejoignit. Il ferma la porte et me dit :
" - Tu as adoré la nuit d'hier, dit-il en m'enlevant mon pantalon bleu ciel, alors autant le refaire !
  - Non mais tu es malade, si quelqu'un nous surprend ! remarquai-je
  - Mais non, ne t'inquiète pas, me rassura t-il en m'embrassant avec passion dans le cou.
  - Oh et puis mince ! "

Je me laissai faire, je lui enlevai sa blouse bleu foncé et en moins de deux on se retrouva dans la même posture que la veille mais cette fois dans un tout petit lit d'une personne. Il se passa exactement la même chose, on était tous les deux enivré par notre désir l'un pour l'autre. Quand d'un coup, la porte s'ouvrit : c'était George ! George le petit frère venait de surprendre sa grande sœur nue avec un homme dans un lit. La surprise nous avait figés tous les trois. Au moins trente secondes plus tard, George ferma la porte. Je me suis donc dépêchée de me rhabiller et je suis sortit en laissant Mark un plan. Je me suis mise à courir pour rattraper mon frère ce que je réussis à faire.
" - George, attends ! criai-je.
  - Laisse-moi, ce que je viens de voir,c'est. . . ahhhh. . .
  - Oh ça va ! Comme si toi tu étais encore vierge, je suis au courant pour toi et Olivia ! répliquai-je.
  - Oui, mais toi et Sloan ! Ahhh. . ."

George était totalement traumatisé, mais j'avais quand même réussi à lui faire promettre de ne rien dire pour le moment.

L'après-midi, j'avais une opération avec le patient du triple-pontage-coronarien, il avait fait une grosse réaction infectieuse. Réopérer ce patient voulait dire me retrouver avec le docteur Burke, Mark et George. J'imaginais déjà l'ambiance qu'il y allait avoir ! Après que les infirmières aient préparé le patient on se retrouva tous les quatre dans le bloc. Pendant que j'opérais, le docteur Burke voyait bien que j'avais des petits yeux, ce qui n'était pas à mon habitude. Quand il me fit la remarque, Mark eut un léger sourire (je le voyais à ses yeux), mais George eut la "bonne idée" de dire que je n'avais pas dormi de la nuit, pire que je n'avais pas été chez moi de la nuit. Quand Burke sut ça, il m'ordonna de sortir immédiatement du bloc et appela Cristina pour me remplacer. Une fois que l'opération était terminée, le docteur Burke est venu me voir :
" - Non mais qu'est-ce qui te prend Niamh ! Tu imagines si à cause de ta fatigue, tu avais fermé les yeux un instant et que tu avais lâché tes instruments sur son cœur ? Ça aurait pu être fatal ! Tu n'es jamais inconsciente comme ça d'habitude ! hurla-t-il.
  - Je m'excuse ! Mais. . .
  - Je ne veux pas savoir, interrompit-il. Je te retire de ce cas ! "

Journal d'une jeune interneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant