J'arrive, il part. . .

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Après avoir fait mes cartons pour partir dans mon nouvel appartement, je me suis rendue compte que cela faisait déjà plus d'un an et demi que je m'étais installée à Seattle avec Emma. En un an j'avais quitté l'homme que je pensais aimer toute ma vie, j'avais rencontré des gens formidables et j'avais passé l'un des examens les plus importants de ma carrière. Mais surtout, j'avais rencontré un homme qui m'avait envoûtée, j'avais lu dans son regard que c'était cette fois-ci l'homme qui allait rester à mes côtés jusqu'à la fin de ma vie.

Je suis sortie de ma "chambre-grenier", j'ai descendu l'escalier et dans le cadre de la porte, Mark m'attendait avec Emma dans ses bras. J'eus, d'un coup, un élan de bonheur, je dévalai l'escalier et courus vers mes deux amours. Je fis tomber le carton et embrassai Mark à pleine bouche. Surpris, il me demanda :
"- Niamh, tu te sens bien ?
  - On ne peut mieux et tu sais quoi ? questionnai-je.
- Non, répondit- il avec un grand sourire.
- Je t'aime. . ."

En partant, je pris le soins de remercier infiniment Meredith de m'avoir héberger, et Izzie et George d'avoir gardé de nombreuses fois Emma pour que je puisse sortir. Puis tous les trois nous sommes sortis, montés dans la voiture en direction de notre chez nous.
Lorsque nous sommes arrivées, je me suis sentie soulagée, comme si j'étais en train de tourner enfin les pages d'un livre passé. Mark montra à Emma la chambre que nous lui avions faite, elle était rose parme et beige avec un parquet marron vernis. Il y avait une très belle vue sur un parc de Seattle. Enfin bref, une chambre parfaite pour une petite fille. Notre appartement était grand. Il y avait un grand salon-salle à manger avec une cuisine ouverte, deux chambres séparées par une salle de bain. Et au fond du salon une porte coulissante donnée sur une grande suite parentale. Pendant qu'Emma commençait à déballer ses cartons dans sa chambre, Mark et moi étions dans le salon, lui derrière moi avec ses bras enroulés autour de ma taille et ses lèvres dans mon cou. Nous imaginions notre vie prendre un nouveau départ sous notre nouveau toit. Soudain, mon bipper sonna avec marqué dessus spécial, comme celui de Mark n'avait pas sonné il garda Emma. Je suis donc partie pour le Seattle Grace.

Arrivée là-bas, le chef me dit d'un ton solennel :
" - Niamh ne vous inquiétez pas, on a fait le nécessaire, il va mieux.
- De qui vous parlez ? demandai-je. C'est George ? questionnai-je inquiète. C'est quelle chambre ?
- La 2305, mais. . ."

Il n'a pas eu le temps de finir, je me suis lancée en direction de la chambre, imaginant les pires choses qu'il puisse être arrivé à mon frère. Après une longue minute à courir pour savoir ce qui s'était passé, j'arrivai et découvris non pas mon frère mais mon père. Mon père ! Cela peut paraître horrible de dire ça, mais j'étais soulagée de voir mon père sur ce lit d'hôpital que George. Pour tout expliquer, mon frère et moi n'étions pas tellement proches de mon père ni de nos deux frères. Même si mon père nous avait élevés tous les quatre de manière égale, il avait toujours été plus proche de Ronny et Jerry. Je peux le comprendre. Ronny et Jerry étaient des garçons qui aimaient la chasse comme lui. Si déjà mon père n'était pas proche de George qui n'était pas féru de chasse mais qui était bel et bien un homme, je vous laisse deviner les rapports que nous entretenions. Cela n'empêche que l'homme qui m'avait élevée était un grand père formidable qui adorait gâter ses petits enfants. Revenons au moment où je suis rentrée dans la chambre. J'étais soulagée mais aussi surprise. Mes deux frères aînés et mon père ne se souciaient absolument pas de ce que papa pouvait avoir. En revanche, maman était folle d'inquiétude et ne cessait de me poser des questions pour savoir ce que j'en pensais. George (qui était arrivé avant moi) entra à son tour dans la chambre avec le docteur Burke. Ce jour-là, George était l'interne du docteur, ils m'ont donc récapitulé tout ce que papa avait pour se trouver ici. Puis le docteur me fit sortir. Il m'expliqua que ce qu'avait mon père n'était pas quelque chose à prendre à la légère et que je devrais peut-être essayer d'expliquer à mon père et à mes deux autres frères qu'il y avait là quelque chose de sérieux en effet les explications précédentes fournies par George et le docteur Burke n'avait l'air d'avoir seulement affecté ma mère. Je suis donc rentrée en furie dans la chambre et dis d'un ton énervé :
" - Au cas où vous ne l'auriez pas compris tous les trois, je répète. Papa, tu as une énorme malformation cardiaque qui nécessite une intervention chirurgicale extrêmement risquée. En d'autres termes, si tu ne fais cette opération : c'est la mort assurée. En revanche si tu l'as fait, tes chances de survie augmentent sincèrement. Tu as le choix : soit tu meurs dans quelques jours ou même quelques heures, soit tu essayes cette chirurgie avec l'un des meilleurs chirurgiens des Etats-Unis et tu tentes de survivre pour rester avec ta famille. Alors ?
- Je. . . Je tente, répondit mon père d'une voix timide.
- Parfait, affirmai-je. Olivia tu peux lui expliquer la procédure de préparation pour le bloc s'il te plaît ? Merci."

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⏰ Dernière mise à jour : Apr 15, 2016 ⏰

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Journal d'une jeune interneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant