Journal d'une jeune interne

Une Nouvelle Vie

Comme tout les matins, je me suis rendue à mon travail. Je me préparais de plus en plus à mon examen de résidente, ça me stressait énormément, j'étais une très bonne interne (pas pour me venter), donc logiquement je ne devais pas m'inquiéter. Mais quand même. . . Je commençais  à en avoir marre de vivre chez mes parents, je les adore, mais au bout d'un moment. . . J'ai donc déposé une petite annonce dans la salle des internes pour un appart'. Meredith, Izzie, Cristina et Alex étaient devenus de très bons amis depuis mon entrée à Seattle Grace. Je me sentai vraiment à ma place maintenant. En voyant mon annonce, Meredith me demanda :
" - J'a vu ton annonce. Si ça te dit il me reste une chambre dans ma maison. En fait, il s'agit de mon grenier, mais il est un peu aménagé, alors si tu veux tu pourrais venir l'habiter ? En contre-partie, tu auras juste à me donner ta part de loyer
- C'est vraiment gentil, mais tu sais, je ne suis pas seule. . .
- Oh, ce n'est pas un soucis !
- Alors c'est d'accord ! Merci beaucoup Meredith. "

Au final, j'avais à peine déposé mon annonce, que j'avais trouvé mon logement. Tout se passait comme je le voulais. Ce qui me rassurait, c'est que chez Meredith, il y avait mon frère car il habitait chez elle depuis plusieurs mois. Les titulaires, les résidents et tout le personnel de l'hôpital était très sympa. Le docteur Bailey me mettait souvent avec le docteur Burke, ce que j'appréciais beaucoup. Avant d'arriver à Seattle, la spécialité que j'adorais le plus était la neurochirurgie, mais depuis que le docteur Burke m'enseignait la chirurgie cardio-thoracique, ma préférence avais changé ! Le docteur est un excellent professeur, et je pense que je me débrouillais bien, puisque je retournais souvent avec lui. Le lendemain j'ai assisté mon chirurgien sur une greffe de valve porcine, c'était excitant ! Bon Cristina qui ne vivait que pour la cardio, m'a un peu fait la tête, mais je m'en fichais, j'étais sur un petit nuage. . .

Depuis mon retour à Seattle, Emma était inscrite dans une garderie pour le soir et allait à l'école dans la journée, ma mère et moi s'étions mises d'accord : je déposais Emma, ma mère venait la chercher le soir et je rentrais le soir. Mais puisque j'allais vivre chez Meredith, j'avais pris une place à la crèche de l'hôpital, ce qui facilitait énormément les choses !

Maintenant que tout était en place, j'avais pris rendez-vous avec le juge conjugal et j'avais commandé deux vols aller-retour pour Pricetone : un pour moi pour régler mes problèmes et un pour Emma pour qu'elle puisse voir son père. Alors deux jours plus tard nous étions à Princetone. Les retrouvailles avec Gregory ont été très timides, heureusement qu'Emma était là pour jouer avec son père. Pour l'entretient avec le juge tous les trois, on était habillés très chics. Gregory avec un pantalon noir, une chemise blanche, une cravate noire, une veste noire et une paire de chaussure noire vernie. Et pour une fois, il était coiffé et sa barbe était correctement taillée. Emma avait une petite robe en velours rouge avec un gilet écru, un collant de la même couleur et une paire de jolie chaussure en cuire noire. Et moi un tailleur noir que je mettais pour tout mes entretiens avec un chemisier col tombant écru et une paire d'escarpin écru.

Après vingt minutes d'attente dans le couloir, le juge Warner nous a fait entrer dans son bureau, et nous avons commencé les arrangements. Deux heures plus tard, nous sommes tous ressortis avec trois closes principales. La première : la garde d'Emma m'était confiée, puisque j'avais ma famille proche de chez moi, que je lui avait trouvé une école, une place en garderie près de mon lieu de travail. (je devais envoyer au juge, une lettre de Meredith qui affirmait que j'habitait chez elle). La deuxième : l'appartement de Pricetone revenait à Gregory car il restait là. Et la troisième : Gregory me devait deux cents dollars de pension mensuel. Finalement, cette séparation s'était passée en tout bien tout honneur.

De retour à Seattle, je suis allée chez mes parents prendre mes affaires et leur dire au revoir, puis je suis allée chez Meredith. Quand je suis arrivée là-bas, je suis rentrée avec mon carton et ma valise et naturellement, George est venu m'aider, mais Meredith m'a demandé :
" - Je croyais que tu n'étais pas seule ?
- C'est le cas. J'ai fait signe à Emma d'entrer
- Mais qui c'est ?
- Ma fille, Emma. Elle a deux ans et demi. Mais ne t'inquiète pas elle ne dérangera personne, elle est très sage.
- Elle est surtout très mignonne !"

Après ces compliments, Emma et moi sommes allées nous installer dans le grenier. Ce grenier était très bien aménagé, il y avait un grand lit deux places avec une table de chevet et une lampe de chaque côté. Et à la gauche du lit, il y en avait un simple avec lui aussi une table de chevet. Je sentais que ça allait être parfait !

Avec ce bon environnement, j'ai pu réviser tranquillement mon examen de résident. Deux semaines plus tard, je recevais les résultats. Et à ma plus grande surprise, je n'avais eu qu'une seule faute, je passai donc avec brio en "classe supérieure". Pour fêter ça, j'ai laissé Emma à ma mère pour une soirée et j'ai organisé une fête chez Meredith pour tous les internes qui avait réussi leur examen, c'était super, ça faisait très longtemps que je ne m'était amusée autant !

Pour mon premier jour en tant que résidente, j'ai eu une équipe de choc pour assister le docteur Burke, enfin c'est moi qui allais vraiment l'assister et les internes allaient regarder. Dans mon équipe, j'avais choisi Alex Karev, Meredith Grey et Izzie Stevens. Je n'avais pas pris George pour ne pas faire preuve de favoritisme, et pas Cristina car c'était une interne et elle ne devait pas se spécialiser avant son examen de résident, mais je ne savais pas pourquoi, depuis quelques temps, elle passait beaucoup de temps avec le docteur Burke.

Enfin bref. . . Tout ce qui s'était passé depuis mon départ de Pricetone n'était que bénéfique. Jamais je n'avais vécu un telle vie avec beaucoup de bonheur ! Non, je ne regrettais pas ce que j'ai fait !