[Recueil] Zarry Stalik (boyxboy)

OS 1 - Le sang d'un calice

RAITING : M / R (+17 ans)

NOTE DE L'AUTEUR : Bonjour :) J'espère que cet OS vous plaira. Je suis désolée des fautes qu'il reste. Si elles vous gênent, n'hésitez pas à me les faire remarquer et je les corrigerai :) N'hésitez pas à laisser un avis :) Le mythe des vampires est légèrement mis à mal, ne m'en voulez pas ^^"

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Je meurs de soif. Trois jours que je n'ai pas bu... Trop de devoirs... C'est quelque chose, non ? Je suis un vampire. Un Malik, c'est-à-dire, l'équivalent des Malfoy dans le monde sorcier, et je suis assoiffé, parce que je croule sous les devoirs. Si seulement mes parents étaient plus concilients... Mais non... J'entends encore mon père : "Tu sais Zayn, vampire ou non, tu te dois d'avoir un dossier scolaire convenable. Tu travailleras donc comme tout le monde, pour ensuite avoir un bon métier plus tard."

Quand mon père me disait cela, j'avais l'impression de faire partie du commun des mortels.

Je n'en étais d'ailleurs pas si éloigné.

Oubliez vos vampires immortels, qui craignent la lumière. Nous sommes parfaitement mortels, et c'est un vrai problème. Vous pourriez penser que nous devenons éternels à notre majorité, mais une fois encore, c'est une idée préconçue. Non, nous devenons immortels lorsque nous trouvons notre calice. Bien sûr, certains le trouvent, et d'autres non.

Mes parents s'étaient trouvés. Ou plutôt, mon père avait trouvé ma mère. Les vampires sont toujours masculins. C'est bien pour ça que nous disons un vampire, et non pas une vampire. Le sang vampirique se transmettait de père en fils. J'ignorais comment cela se passait, mais c'était ainsi. Si jamais une fille venait à naître, alors l'héritage serait pour son fils. C'était étrange et personne n'avait réellement compris comment cela fonctionnait. Tous les savants vampiriques qui s'étaient essayés sur ce thème avaient soit abandonné, soit étaient morts avant de pouvoir aboutir à quelque chose. C'était pour dire que les recherches avaient toutes été menées en vain.

Nous ne pouvons pas transformer quelqu'un d'autre en vampire. Arrêtez donc avec vos idées clichées. Bien sûr, je ne pouvais pas intervenir en classe, lorsque nous parlions de Dracula et autres vampires en leur disant que tout ce qu'ils pensaient était faux. Déjà, je passerais pour un idiot, ensuite je passerais pour un idiot et pour terminer, je passerais pour un idiot. Donc autant s'éviter ça.

En parlant de Dracula, j'étais justement en train d'étudier quelque chose là-dessus. J'avais un devoir surveillé là-dessus, demain. Pas grand chose de bien compliqué, mais mon père s'était mis dans la tête que tout ce que je devais savoir pour réussir mon année... Et bien, je devais le savoir. Et par cœur. Cela faisait donc trois jours que j'étais cloitré dans ma chambre, sans espoir d'en sortir avant de connaître ce fichu bouquin par cœur. Heureusement pour moi, il ne me restait qu'une page à apprendre, ce qui irait plutôt vite. Encore dix minutes de souffrance, et je pourrai boire de tout mon saoul. Enfin, non. Il ne fallait pas exagérer. Je pourrai boire avec modération les réserves de sang que nous avions au frigidaire.

Les derniers mots : "Avec un faible effort, il prit en soupirant ma main dans celle des siennes qui n'était pas souillée. Mon angoisse devait se refléter sur mon visage, car il me sourit en disant :
- Je suis trop heureux d'avoir pu servir à quelque chose. Oh ! Dieu, s'écria-t-il tout à coup en se redressant à grand-peine pour me désigner, ceci vaut bien que je meure ! Voyez, voyez !
Le soleil maintenant rasait la crête et ses feux rouges tombaient sur mon visage qui était éclairé d'une lumière vermeille. D'un mouvement spontané, les hommes tombèrent à genoux, et un grave amen leur vint à tous tandis qu'ils suivaient du regard le doigt du mourant qui disait :
- Grâces soient rendues à Dieu : tout ceci n'a pas été vain ! Voyez, la neige n'est pas plus pure que son front. La malédiction est effacée.
Et, à notre immense chagrin, il mourut : toujours souriant, silencieusement, en parfait gentleman."