Sujet A2 [Terminer]

Le Réveil

Je me réveille en sursaut, le coeur qui bat à cent à l'heure, dans une immense cage. Je regarde de droite à gauche et, soudain, la cage se met à monter en haut, rapidement. Je sens que mes habits sont trempés et je ne sais pas pourquoi, ni pourquoi je me trouve là. Il n'y a pas beaucoup de lumière pour que je puisse bien voir les choses autour de moi et je ne me souviens pas comment je suis arrivée ici, ni de mon nom.

Je sens mon coeur se comprimer dans ma poitrine m'annonçant un mauvais pressentiment. Je regarde autour de moi et constate que les divers objets sont des contenants de différentes grosseurs.

Je m'avance vers l'un des côtés de la cage et je cogne dessus de toute mes forces.

- Au secours ! Sortez-moi de là ! criai-je en espérant que quelqu'un puisse m'entendre.

Puis, j'entend un bruit de fer rouillé suivi d'un bruit strident, comme une sorte de sonnerie. Lorsque la cage s'immobilise soudain, je perd l'équilibre et je tombe par terre. Je relève la tête et une lumière rouge se met a briller contre les murs, à l'extérieur de la cage. Lorsqu'elle vire au vert, mon coeur manque plusieurs battements et je me dirige le plus vite possible dans un des coins de la cage lorsqu'une grande porte s'ouvre en haut. Je lève la main pour me protéger de la lumière trop vif qui m'agresse les yeux et j'entend une voix dire :

- C'est une fille !

Je laisse ma main devant mon visage et j'entend d'autres voix s'exclamées.

- Une fille !

- Pourquoi ils nous ont envoyés une fille, à votre avis ?

- Elle est jolie, en tout cas !

Un garçon, un peu imposant, saute dans la cage et s'avance dans ma direction. Je tente de reculer mais mon dos touche déjà la grille, m'empêchant de mettre le plus de distance entre nous. Le garçon s'arrête à quelques centimètres de moi et me toise.

- Tu l'a sors de là, Gally ou non ?

Même avec la distance qui nous sépare, je n'arrive pas à très bien le distinguer mais je sais que les autres qui sont en haut de la cage et qui nous observent sont aussi des garçon.

- Allez princesse, dit-il en m'agrippant le bras droit, amène-toi.

La prise qu'il exerce sur mon bras est douloureuse. Il pourrait probablement me le briser sans s'en rendre compte. Il me sort de la cage et me pousse part terre, aux pieds des autres garçons rassemblés. Je me retourne pour les regardés mais la tête me tourne trop pour que je puisse bien les voir. Je tente de distinguer leur visages mais comme ils sont trop nombreux, je tourne la tête vers le sol, surtout à cause de mon estomac qui menace de renvoyer. Les garçons continuent de se parler entre-eux mais je n'y prête plus du tout attention. Je commence à me redresser quand un garçon pose brutalement sa main sur mon épaule gauche pour me forcer à me retourner.

- Je vais m'en occuper, dit le garçon qui ma sortit de la cage.

Cette fois, je craque. J'oublie toute peur et je riposte. Je me redresse suffisamment pour replier ma jambe gauche pour me donner un appui, je sers ma main droite et je l'envoie dans l'entrejambe du garçon.

J'y suis allée trop fort et trop rapidement pour qu'il puisse l'éviter.

Le garçon aspire rapidement de l'air et tombe à genoux à côté de moi avec un visage déformer par la surprise et la rage. Les autres garçons éclatent de rire. Probablement de leur ami ou de la situation. Je me relève rapidement et je cours le plus loin possible d'eux. J'ignore dans quelle direction je m'en vais mais courir me fait du bien. Le vent me fouette le visage assez fort, se qui témoigne du fait que je cours rapidement. Mes cheveux volent dans mon dos et les pulsations de mon coeur résonnent dans mes oreilles.

Je finis par ressentir un élan dans ma jambe droite, comme quand on se cogne rapidement le genoux sur une surface solide.

Si je ne m'arrête pas bientôt, je vais me planter .... pensai-je.

Je me penche vers l'arrière et je positionne ma jambe gauche pour pouvoir freiner. Je me redresse avec peine à cause de la douleur dans ma jambe et je regarde autour de moi. Plus loin, les garçons qui s'étaient rassemblés près de la cage me sifflent et lancent des cris de victoires. Et des murs .... quatre immenses murs qui encadrent l'endroit ou je me retrouve à présent.

Je tourne sur moi-même en reprenant une respiration normale, malgré mon coeur qui cogne encore contre ma poitrine et j'aperçois une ouverture dans une des facettes d'un mur. L'ouverture est large et conduit quelque part plus loin d'ici.

Mais qui mène ou ? Et ou est-ce que j'ai aboutie, par l'enfer ?

Après ma petite course, je suis allée me réfugier dans une tour en bois rattacher à un arbre. Je me trouve à présent en haut et je crains que l'un de ses garçons monte me rejoindre et m'oblige à redescendre.

Je regarde en bas pour fixer les garçons. Il y en a environ vingt. Je remarque un garçon aux cheveux blonds soupirer et se tourner vers les autres.

- Bon, les gars, on va la laissée respirer un peu, d'accord ?

La plupart ont l'air de vouloir rouspété, surtout le prétentieux que j'ai frappée, il y a quelques minutes, mais ils se contentent de partir. À croire que le blond a beaucoup d'autorité ici.

Le garçon blond se passe la main dans les cheveux et lève son regard vers moi. J'ai l'impression qu'il veut me dire quelque chose mais il laisse tomber sa main et s'en va. Je vais m'asseoir près du sommet de l'arbre, qui a du servir a fabriquer cette tour, je respire un bon coup en me prenant la tête à deux mains.

- Faites que je me réveille, marmonnai-je à moi-même, faut que je me réveille.

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Je me trouve avec une femme au cheveux blonds habillée avec une longue blouse blanche qui s'approche de moi en me disant d'une voix faussement douce :

- Tu as été excellente, Kayla. Rappelle-toi que le WCKD est bon.

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Je me trouve dans un lit avec des murs en blancs. Je vois des gens perchés vers moi en travaillant avec des outils étranges. Je tourne la tête de côté pour croiser le regard d'une fille, également étendue dans un lit comme moi. Elle a les cheveux bruns foncés et les yeux bruns. Lorsqu'elle me tend sa main, je tend la mienne sans une explication.

***

Devant moi se trouve des gens d'à peu près mon âge dans des cuves avec des vitres et une substance étrange à l'intérieur. Certains se réveillent et commencent à paniqués parce qu'ils croient qu'ils vont se noyés.

Je me retrouve derrière la même fille et je lui dit :

- J'en ai assez de les regarder mourir l'un après l'autre, Teresa ....

**

- Kayla, tu m'entends ?

La fille, Teresa, me regarde derrière un écran transparent qui ressemble à une sorte d'ordinateur. Elle me parle sans bouger les lèvres.

- Les choses vont changés, Kayla.

*

Cette fois, un garçon d'à peu près mon âge me parle.

- Le WCKD n'est pas bon, Kayla. Souviens-toi toujours de qui sont nos véritables ennemis.