La nuit venait de tomber, les ombres des chandeliers vacillaient aux passages des femmes qui s'affairaient autour de la maîtresse de maison. La chaleur des flammes ne faisait que la faire suer encore plus. Elle hurla, une des femmes lui mit un drap humide sur son front, les perles d'eau coulèrent le long de son délicat visage, ses pupilles se dilatèrent et elle hurla une énième fois, la femme remouilla son visage et lui murmura à l'oreille que son enfant sera beau, qu'il sera grand et fort. Elle sourit à ces paroles pourtant, dans un soubresaut, elle hurla de nouveau mais cette fois comme possédé, les sages femmes sursautèrent, l'accoucheuse récupéra l'enfant, elle fut surprise quand ses fesses apparut.
Toute les femmes se crispèrent, le bébé ne pleurait toujours pas pourtant elle vivait, elle souriait et ses yeux examinait chacune des femmes présentes. La mère pleurait. Le père de l'autre côté de la porte pleurait aussi, il avait compris que sa fille ne pleurerait jamais. Les sages femmes secouèrent même le bébé mais rien n'y fit, la nouvelle née ne réagit pas.
-Donnez moi ma fille ! Je veux la voir, elle partira si tôt... Pleura la mère en tendant les bras vers cette jeune pousse. La femme qui tenait l'enfant le lui donna dans des draps de soie, la mère la serra contre sa poitrine et sanglota.
-Elle est morte... Mon bébé est mort...
Les sages femmes se turent. Elles joignirent leurs mains en une prières et commencèrent à chanter. Un doux chant, reposant. Un chant symbole de la Mort, la fin d'une vie. Le bébé gazouillais à la longue complainte mortuaire des femmes. La mère n'en pleura que d'avantage, elle sanglota tellement fort que le père entra dans un tel fracas dans la chambre que toutes les femmes présentes sursautèrent, le bébé cria et s'agitait dans les bras de sa mère, le père prit violemment sa fille dans ses bras et l'examina en la tenant par les pieds. L'enfant gazouilla, tout le monde se crispa, le père la secoua mais la petite ne pleura toujours pas, il la secoua plus fort, le bébé ne fit que la grimace, le pauvre homme lâcha le bébé qui tomba lourdement sur le lit au grand dam des sages femmes.
-Voues êtes fou !
- Mon bébé !!!
-La pauvre !
Le père sortit de la pièce en chancelant, il s'appuya contre les murs et s'effondra sur un des sofas dû couloirs, la mère la prit dans ses bras aidée par une sage femme.
-Je t'appellerai Élodie.
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Le mariage de la Mort
FantasyÉlodie a été choisie le jour de sa naissance pour être la mariée du Dieu de la Mort. Elle a vécue pour cet horrible jour et le jour de ses 18 ans où elle entre dans le temple ses amis vinrent avec elle pour "tuer" la Mort. Tome 2 dispo, "La grande a...