IV

468 32 4
                                    

L'archiduc et sa femme attendait leur fille aînée avec impatience, ils devaient lui dirent adieu, lorsqu'ils reviendront leur fille unique sera dans le Temple du Dieu de la Mort, ils ne la reverront plus jamais. Ils l'aimaient même si ils ne le montrait que très peu. Leur servante Michelle les accosta tout rouge. Ils froncèrent les sourcils en même temps ce qui fit sourire la pauvre servante.
"Votre fille est là mais... Euh... Elle s'est habillée d'une étrange façon..."
Les parents n'eurent pas l'air surpris par cette nouvelle.
"Qu'a donc trouvé notre fille pour cet adieu ?" Demanda le père las. Michelle ne fit que rougir encore plus mais n'eut rien à expliquer, leur fille venait de débarquer... Elle avait mis une énorme perruque blonde à la Maria-Antonette, son visage était recouvert d'un maquillage extravagant ; peau blanche, fausse mouche, rouge pétard sur ses lèvres... Une vraie caricature de duchesse sous Loïs XIV ! Un éventail à plume de paon rose venait se rajouter à une robe violette exubérante. Ses parents furent bouches bées ! Ils ne réagirent pas directement et Élodie en profita,
"Ô ma chère mère, Ô mon cher père ! Que ferais sans vous ? Je ne puis plus vivre ! Je ne vous aime que trop !!!" Lança-t-elle d'un air pincé, elle exagéré bien les syllabes, Michelle se retenait d'exploser de rire. Les pauvres parents soufflèrent, exténués.
"Ma fille, nous partons, nous ne nous reverrons plus. Adieu. Nous t'aimons fort !" Dit tristement sa mère. Le père acquiesça ces douloureuses paroles. Élodie ne dit rien, elle scrutait ses parents, son regard passait sur elle puis revenait sur lui.
"Comment ça ?"
"Que nous reviendront, tu seras déjà entrée dans le temple du Dieu de la Mort, ma fille, nous t'aimons fort." Annonça la mère, son air désolé emplis de tristesse sa fille. Ses parents l'aimait alors ?
"..."
"Élodie, ta vie a été dure, tu as été choisie par la Mort pour être son épouse le jour de ta naissance, les autres enfants ne t'ont point aimé à cause de ça. Ma chère, nous t'avons aimé du mieux que nous pouvions mais cela n'as pas été suffisant pour toi, n'est ce pas ?"
"Maman... Je ne sais pas quoi dire..."
"Ne dis rien ma fille, ne dis rien."
"Papa, je suis désolée..."
"On te dit adieu, mon enfant, je t'aime fort."
Élodie ferma les yeux, ses parents l'aimait. Ses parents l'aimait. Ses parents l'aimait. Elle ne le croyait pas. Elle se crispait. Sa vulgaire poudre partait, l'eye liner faisait des larmes noires car il avait mal sécher. Ses parents baissèrent les yeux, Élodie allait ouvrir la bouche lorsque le cocher arrivais.
"Archiduc, archiduchesse, tout est prêts, vous pouvez partir."
L'archiduchesse se tourna et entra dans la calèche, elle ne pouvait pas rattraper 18 ans de désamour en une discussion. Elle n'était pas d'un genre persévérante, elle s'assied vite et disparus derrière le rideau de velours rouge. L'archiduc baissa la tête.
"Adieu Élodie."
"Papa..."
Il releva la tête, que voulait-elle lui dire ?
"Adieu."
Il re baissa la tête, il se tourna et entra dans la calèche. Il se cacha lui aussi derrière ces rideaux de velours. Élodie continuait de se crispait. Elle resta debout, debout et seule. Elle commença à marcher, Michelle l'a suivit.
"Mademoiselle ? Où allez vous ?"
"Chez moi..."
Elle avait une voix fébrile, épuisée. Une allure de morte dans sa robe violette, elle se retourna vers sa servante.
"Où veux tu que j'aille ?"
"Dans le manoir familial mademoiselle."
"Il me l'ai défendu. Idiote." Réplique-t- elle sèche avec un sourire ironique aux lèvres.
"Vos parents ont émis des ordres clairs, vous allez vivre chez eux jusqu'à... Jusqu'à votre mariage."
Élodie haussa les épaules, elle se laissa traîner vers la porte 'familial', elle découvrit pour la première fois cet endroit. Sa servante Merlène l'avait éduqué dans le manoir où elle vivait actuellement. Elle ne savait même pas où elle était née. Ça aurait pu être en ces lieux ou bien ailleurs, elle s'en fichait d'ailleurs, elle était trop lasse en ce moment. Il était 21h47, le jour déclinait lentement, le crépuscule était magnifique, la lumière traversait les vitraux multicolores, Michelle trouvait ce lieux magnifique, cette lumière, ce bois de chêne vieillit par les âges, un lieux majestueux empli de souvenirs, de vie jusqu'a la naissance de cette Élodie. Elle vit la jeune femme monté les escaliers de chêne en traînant sa main sur la rempart, elle perdait son regard en ses lieux, Michelle partit dans l'aile des servantes. Elle se devait de dormir.
"Michelle, montre moi ma chambre."
"Mademoiselle, si vous voulez bien me suivre..." Dit Michelle que cela énerver, elle n'était pas là pour ça ! Il y a des satanés maîtres d'hôtes !
Élodie dévisagea cette idiote et feignasse de servante, quel était ce ton ?
"Qu'as tu dit ?"
"Suivez moi, mademoiselle." Répétait Michelle autoritaire malgré la formulation de sa phrase. Élodie n'aimait pas ça, ce n'était pas une vulgaire servante de ses parents qui allait lui donner des ordres quand même !? Élodie écarquillait les yeux face à cette insolente.
"Prends garde à ton ton. Servante."
Michelle se rendit compte de son 'erreur', rougis et s'agenouillait devant
"Pardon ! Pardon mademoiselle, je ne voulais point paraître votre égale ! Vous m'êtes supérieurs en tout, vous êtes invocatrice, vous êtes archiduchesse de par le sang et votre naissance est synonyme de puissance et du Dieu de la Mort. Vous êtes une Élue."
Élodie leva un sourcil et étudia Michelle. Sa tresse était toujours impeccable, pas un cheveux qui dépassait. Ses yeux vert foncés était beaux sans êtres magnifique contrairement à ce que l'on attendait d'une si digne couleur, elle avait de court cils blonds. Une beauté simple... Elle leva la tête discrètement, Élodie ne tiquait pas, elle souffla et d'un geste de la main lui intima de se relever. Michelle se levai et se dirigeait vers la chambre d'Élodie.
"Si il vous plait, je vais vous montrez votre chambre."
Élodie la suivait, elles traversaient un long couloir, des chandeliers sur les murs illuminaient la pièce, entre eux des tableaux, des portraits. Élodie reconnut tout le monde ; le créateur de sa lignée, sa femme, leur fille, leur petite fils avec son père... Il y avait le portrait de tout les héritiers de sa famille. Elle y reconnut ses parents avec... Un bébé dans les bras ? Elle s'arrêtait devant ce tableau et l'examinait, les parents n'avait pas l'air heureux, ils avaient un visage impassible. Le bébé ne souriait pas, lui aussi, il était nu sauf que sa fesse droite il y avait un drôle de tatouage... Une sorte de crâne flou... Élodie écarquillait les yeux, ce tatouage était sur sa fesse ! Elle reculait, Michelle qui l'avait attendu ne réagis pas. Elle l'a pris juste par la main, tout doucement et l'entraîna vers sa chambre.

Le mariage de la MortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant