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Élodie était sur son lit, elle le trouvait ridicule d'ailleurs, il était immense ; même sur la largeur elle ne touchait pas le bout ! Il y avait des choses plus importantes qu'un lit de 3o pieds. Elle examinait le reste, une commode style Loïs XIV ornait le mur Sud, de grandes fenêtres s'étalaient tout le long du mur donnant une vue inouïe sur la ville et la mer, les étoiles brillaient de milles feux. Élodie soupira, elle voulait tellement ne pas être là, dans cette chambre, dans cette maison. Elle se levai et allai devant le miroir, sa robe violette était vulgaire, elle se scindait en deux sur les côtés montrant ses hanches, elle détachait le noeud qui retenait les deux partis de la robe. Elle se vit face au miroir, elle défit sa tunique qui tomba au sol dans un petit bruit sec, elle était maintenant nue face à la glace, elle examinait son corps, elle se trouvait banale mais tout le monde lui disait qu'elle était magnifique. Juste de l'hypocrisie, ils ne voulaient pas se faire de la fiancée du Dieu de la Mort une ennemie... Elle avait une poitrine un peu plus grosse que la normale, c'est sûr mais elle était plus maigre que la normale, pas beaucoup d'hanches. Elle se retourna et regarda sa fesse droite, la marque y était... Elle secoua la tête, lors de sa naissance elle n'avait pas pleuré et la marque fut découverte plus tard dans l'heure même. Elle n'avait jamais pleurer de sa vie, une sorte d'effet secondaire. Elle secouai la tête puis soupira. Elle sortit de la commode une robe de nuit, elle l'a contempla un petit moment, elle était longue, ses manches étaient bordées de dentelle fine.
"LAISSEZ MOI PASSER !!!" Hurlai une voix en dehors de la chambre, elle ne réagit pas immédiatement, elle tenait toujours la robe dans ses mains lorsque que quelqu'un débarquait dans sa chambre comme un diable sortant de sa boîte. Elle fit éberluée lorsque qu'elle vit René dans sa chambre alors qu'elle était totalement nue !
"Elooooooo... Die ?" S'écria René. Élodie n'eu pas le temps de cacher son corps, René l'avait vu. Ils rougirent tout deux et Michelle débarqua.
"Sir Patatoche !!!! Vous ne pouvez entrer comme ça dans la chambre d'un dame !!! Sir René Patatoche, sortait d'ici !!"
René, tout rouge, sortit en courant mais en continuant de regarder Élodie. Cette dernière se jeta sur son lit et se cachai sous la robe de nuit et les baldaquins. Michelle se précipitait vers Élodie et l'aida à s'habiller décemment. Elle enfila rapidement une simple robe rose pâle et rejoignit René dans le couloir. Lorsqu'il la vit il rougit comme un idiot. Elle essayait de ne pas partir en courant et de se terrer dans le premier trou à souris qu'elle voyait.
"Tu voulais me parler ?"
"Euh... Ouais... C'était sur... Je ne plus trop..."
Michelle plissa les yeux.
"Alors, vous ne devez plus être là ?" Dit-elle suspicieuse. René prit un air sérieux et la salua d'un geste de la main puis se tournai vers Élodie. Il se rapprochai d'elle.
"Nous viendrons avec toi quoiqu'il fasse faire." Murmure a-t-il dans son oreille sans que Michelle ne puisse entendre. Élodie se raidit puis le salua et rentrai dans sa chambre sans dire un mot de plus. Michelle raccompagnai René à la sortit du manoir. Élodie tombait lourdement sur son lit, elle cherchait quelque chose à serrer pour passer son stress, elle ne trouvait qu'un oreiller, elle le prit et serra de toute ses forces, ses yeux devinrent totalement noirs et l'oreiller explosa dans un déluge de plume. Ses yeux redevinrent à leur couleur originale et elle vit le désastre plumeux... Elle soupira, d'un geste de la main, les plumes disparurent. Elle se déshabillait et enfilait directement sa chemise de nuit et se cala entre les oreillers, elle se mit la couette jusqu'aux oreilles et s'endormit.

Le mariage de la MortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant