IX

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Élodie ouvrait les yeux sur un étrange visage, l'homme était blafard, des grandes mèches noires de jais lui tombaient sur le visage et surtout, le plus troublant était ses yeux grand et vert, un vert puissant, majestueux. Élodie retenait son souffle, un garçon trop près d'elle. Et qui n'était sûrement pas le Dieu de la Mort ni René.
"Elle est jolie..." Dit le garçon. Il se retournait vers les Sages. Élodie ouvrait un œil. Elle vit les sept Sages et ce garçon, ils étaient dans une salle toute faite de marbre, dans la pièce il y avait un lit double noir simple, sans baldaquin ou autre, un bureau mais fait de verre où était posé des livres et un engin étrange, une sorte de livre ouvert et posé sur la couverture mais à la place de pages il y avait un écran de verre et sur l'autre face des petites lettres sur des carrés noir. Elle vit une poire croqué dessinée dessus. Elle fronçait les sourcils, qu'est-ce que c'était ? Elle examinait le reste de la salle, il y avait une autre vitre de verre mais cette fois noire et sur un cadre lui aussi noir.
"Messieurs, elle est parfaite !" Dit de nouveau l'étrange garçon. Les Sages acquiescèrent et partirent par... Une porte de verre ? Élodie ne comprenait plus, pourquoi tout faire avec du verre ? C'était bien trop fragile. Le garçon se retournait vers elle, elle fermait les yeux immédiatement.
"Jolie... Si jolie... Tu es mienne maintenant. Ma chère..." Murmurait il à l'oreille d'Elodie. Elle réprimait un frisson, cette voix était étrange, douce mais dure en même temps, elle lui rappeler celle de... René !
"René !" Cria-t-elle en se redressant d'un coups, le garçon tombait à la renverse.
"Wouak !!! Calme toi miss ! Tu m'as fait tomber !" Criait il mais elle s'en fichait du bras droit de son mari, où était René ? Et Hashley ? Et Marc ?
"Toi !!! Dis moi où sont mes amis ou je t'étripes !" Menaçait elle, Élodie se jetait sur ce garçon et le plaqua au sol.
"Calme toi, sucre d'orge ! Je sais que je suis sexy mais t'affoles pas !" Rit il puis très sérieux là retournait et la mit par terre, en dessous de lui. Il s'approchait du cou d'Élodie, il y déposa un baiser.
"Qu... Tu fiches quoi ?! Lâche moi !"hurlait Élodie. Le jeune homme relevait la tête et plantait son majestueux regard dans les yeux iceberg d'Élodie. Elle essayait de partir mais il en empêchait, il était trop fort. Elle le regarda droit dans les yeux et ne fléchit pas sous ce regard exprimant toutes les émotions, en passant du désir à la haine.
"Jamais je ne te lâcherait... Pas comme l'a fait... Renault ? Jean ? Je sais plus et je m'en fiche. Tu es ma femme."
"Je ne suis pas ta femme !!! Tu n'es sûrement pas le Dieu de la Mort ! Lâche moi sale con !"
Il rigola et se leva, il passa une main dans ses cheveux et se retourna. Élodie en profita pour se lever. Elle massa ses épaules endoloris, il avait de la force !
"Je suis le Dieu de la Mort, miss." Dit il en se retournant pour planter son regard dans celui d'Élodie.
"Tu..."
"Je suis ton Mari."

Le mariage de la MortOù les histoires vivent. Découvrez maintenant