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Partie 4

Presque tout le camp a était inviter ce soir là.
Shana et ses parents étaient aussi de la partie.
Toute la soirée je n'ai pas entendu le son de sa voix, comme tout les autres n'ont presque pas entendu la mienne.
Quelques personnes m'ont donner de l'argent et ça m'a fait chaud au coeur.
Dire qu'ils ne me connaissent même pas, et qu'ils m'ont donner de l'argents. Ça c'est la solidarité.
Peu importe le nom de famille, dans notre communauté on est tous de la même famille.
Touche un de nos membres et t'a tout le camp qui se ramène.

___
Une Mercedes-Benz blanche vient de faire son apparition au camp.
Tous les yeux sont rivés dessus.

Un jeune y sort accompagné de la fille que j'avais raccompagné la dernière fois avec sa mère.
La fille me montre du doigt, mal polie.
Ils s'approchent de moi.

Mon père - c'est qui eux ? Dit-il inquiet.

Pas le temps de répondre, les voilà face à moi.

.. - Salam. Dit le jeune en me tendant sa main.

- Salut.

Lui - C'est toi qui a raccompagné ma mère et ma soeur la dernière fois ?

- Ouais c'est moi, pourquoi ?

Lui - Déjà merci de les avoir raccompagner, et aussi ma mère t'invite toi et ta famille ce soir à manger à la maison.

Je regarde mon père. Il hausse les épaules.

- Ok je viendrai mais mes parents ils peuvent pas.

Lui - D'accord bah tu sait où on habite ?

- À peu près.

Lui - J'te passe mon numéro, tu m'appelle quand t'es arrivé à la cité, c'est bon ?

- Ouais.

Il me passe son numéro et repart comme il est venu.

J'ai déjà refuser sa proposition une fois, je pouvais pas le faire une deuxième fois.
C'est vrai que j'prend des risques en allant là bas, je connais personne et puis je suis différent d'eux.
Une cicatrice sur le côté gauche du visage, un accent, un mode de vie différent du leur, en bref je suis un gitan.

Ma mère - C'est bien mon fils, aide ton prochain peu importe sa religion. Me dit-elle fière de moi.

Le soir même je me suis préparer. J'ai essayer d'être à peu près présentable.

- Mama c'est bien comme ça ?

Ma mère - Peu importe ce que tu met mon fils, tu sera toujours aussi beau.

Je souris.
La seule personne qui peut me comprendre c'est bien elle, celle qui m'a porter neuf mois dans ses entrailles.

Un bisou sur le front de mes parents et j'y vais.

Arriver à la cité, j'appelle le gars. D'ailleurs je ne sais même pas comment il s'appelle.

Bohémien balafré.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant