« 44. »

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« Ne soit pas amoureux de la plus belle femme du monde, mais soit amoureux de la femme qui rend ton monde plus beau. »

Partie 44.

J'ai fêté mes vingts six ans, je me fais vieux -rire-. Pour la première fois de toute ma vie j'ai pris du plaisir à le fêter. J'ai eu ma femme à mes côtés, mes grand parents, ma famile, ma belle famille et sans oublier le meilleur pour la fin, Gina.
J'aime passer du temps à leurs côtés, je prend du plaisir à aller travailler au garage avec Mayeron. En faite, j'aime ma vie. Ouais voilà, c'est sa. J'aime la vie, j'aime ses défauts, j'aime tout. J'aime mon passé, j'aime mon présent et j'aimerai mon futur. À présent, ma cicatrice n'est qu'un détail dans ma vie. Milla m'a aider à m'accepter comme je suis, avec mes qualités et mes défauts. J'ai plus du tout de mal à conter mon enfance, en faite je prend du plaisir à raconter quelques anecdotes que j'ai vécu à mes deux femmes : Gina et Milla.
On a trouvé un équilibre, tout les trois, ensemble. Milla prend soin de Gina comme je le fais, elle la considère comme une petite sœur. Ma femme c'est vraiment la meilleure.

La pause de midi. C'est une chose que Mayeron attend avec impatience. Pour lui midi signifie manger. Et midi c'est midi. Hors de questions pour lui de quitter le garage après midi passé. Alors comme d'habitude je reste pour m'occuper des clients.
Mais ce midi là, ma femme ainsi que ma petite soeur m'ont rejoint avec les mains remplis de sacs provenant d'un fast-food.

- C'est pour moi tout sa ? Demande ai-je le sourire aux lèvres.

Milla - C'est pour l'homme le plus merveilleux au monde.

Ce midi là on a mangé tout les trois dans mon bureau en se racontant des blagues toutes aussi débiles les unes que les autres.

- Bon les grosses, c'est pas que je vous aime pas mais j'ai du taff moi.

Milla - Ah oui, on avait oublié que monsieur a un emploi du temps de ministre -rire-.

Les deux me déposent un bisou sur la joue avant de s'en aller.
C'est ça le bonheur d'être ensemble, pas besoin d'un restaurant cinq étoiles pour être heureux, suffit juste d'être entourer des proches important pour soi.

La journée c'est passée tranquillement, sans péripéties.

- Demain c'est toi qui reste entre midi et deux. Avertie-je Mayeron.

Mayeron -rire- La blague, moi je rentre pour manger.

- Nan, tu m'casse les couilles. Ça fait trois mois qu'on a ouvert et pas un seul midi t'es restait. À un moment donné moi aussi j'ai envie de rentrer pour me reposer un peu !

Mayeron - Que demain alors.

- Voilà, merci !

Mayeron - Mais faudra penser à employer quelqu'un d'autre.

- T'a les sous pour ?

Mayeron - On le paye pas, il fait du bénévolat.

- Bah ramène tes frères, comme sa, ça les forment.

Mayeron - Ah ouais, pas con.

Le lendemain, Paco et Tiago étaient là. Si c'est Mayeron qui les forment, ils sont mal barrés -rire-.

Bohémien balafré.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant