« On s'était juré fidélité mais on a finit par se quitter. »
Partie 50.
Normalement les histoires d'amour se finissent toujours bien, la notre tourne à la catastrophe. J'arrive plus à donner de l'importance à Milla, j'y arrive plus. Je ne sais même plus si je l'aime toujours. C'est devenu compliqué de partager mon quotidien avec elle.
On a tenté de résoudre notre histoire de couple avec une pro mais ça n'a rien donné.
Je vais finir par me dire que nous deux c'est voué à l'échec pourtant c'était bien partit.Encore un week end où je fuis Milla. Je passe mes journées chez Mayeron ou bien chez Jawed. D'ailleurs mon poto s'est marié avec sa Nayla. À priori tout va pour le mieux de son côté, tant mieux je lui souhaite que du bonheur.
En parlant de Jawed, il a bien faillit la perdre sa Nayla. Il a voulu rendre la monnaie de sa pièce à Kamel en draguant sa soeur Amira. Kamel n'est pas tomber dans son piège et Amira non plus d'ailleurs, elle le recalait à chaque fois qu'il s'approchait d'elle. Un jour Nayla est tombait sur un texto que Jawed avait envoyé à Amira, elle a pétait un plomb. Jawed n'a pas eux d'autres choix que de lui avouait la vérité maintenant cette histoire est réglée. Jawed est marié avec Nayla, Kamel est aussi marié avec Chaînez. Jawed a acceptait simplement parce qu'il connait très bien Kamel et qu'il sait que c'est un gars bien.
Je me rend donc chez Jawed, sa soeur Léna est là.
- Wesh la grosse.
Léna - Qu'est ce qu'il a le balafré ?
- Ferme là ! Répondis-je fermement.
Léna - C'est bon, pète un coup.
Sujet tabou, même si tout ça c'est derrière moi, ça reste mon passé. Mon passé où malgré la misère qui nous pendait au nez, j'étais heureux. Ouais, j'avais mes parents à mes côtés, huit ans bordel, huit ans qu'ils ne sont plus là et pourtant j'ai l'impression que ça date d'hier. Depuis la naissance de Soan je me met à prier, je prie le Tout Puissant pour qu'Il me préserve mes grand parents le plus longtemps possible. Pour qu'Il me préserve mes deux petits bijoux : Gina et Soan, en vie le plus longtemps possible et en bonne santé.
Mon petit bonhomme, quand je l'ai tenu dans mes bras la première fois, j'ai lâché une petite larme. C'est le portrait craché de mon défunt père. J'espère qu'en grandissant il aura son courage, sa rage de vaincre.
Léna - C'est bon scuse, pleure pas frère.
Je me touche le visage, mes joues sont humides. Je ne comprend pas, qu'est ce qu'il m'est arrivé ?
Léna - C'est sortit tout seul.
- C'est rien. Dis-je en essuyant mon visage. Allez, vient là, la grosse. En lui ouvrant mes bras.
Elle se blottit contre moi. Léna c'est vraiment comme ma petite soeur, parfois elle me conseille de faire telles et telles choses avec Milla afin que ça s'arrange mais j'ai plus envie. J'ai plus envie de me battre, j'ai juste envie de laisser aller. Peut être qu'avec le temps ça s'arrangera.
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Bohémien balafré.
General FictionJesym, dix neuf ans victime de la société. Liberté, égalité, fraternité. En faite ta juste le droit de fermer ta gueule et respecter ces putains de loi !