Who I am is my secret

Chapitre 5 ~ Un échec total

Comment pouvons-nous avoir autant d'espoir dans une fille qui tremble comme une feuille rien qu'à l'idée de faire un test? Comment mon frère pouvait-il avoir confiance en ça ? Et puis comment pouvait-elle être toujours en vie ? Amber comment as-tu fait ? Comment?
Pris par la rage de n'e pas savoir répondre à toutes ses questions je ne pus m'empêcher de tapé sur la vitre qui me laissait paraître la salle d'équipements par où Amber était passé.
Je soupirais un peu pour relâcher ce mécontentement puis je me tournais pour regarder derrière moi si quelqu'un avait été témoin de mon léger écart de conduite. Soulagé que personne n'ai été témoin de mon seul moment de faiblesse je me redressais, bombais le torse, sur élevais le menton et me donna une claque mentale pour me ressaisir.
Je ne pouvais pas me permettre qu'on me voie ainsi.
Après avoir passé de longues heures à appelé les participants du test j'attendais avec impatience que vienne l'heure du passage d'Amber. Enfin, j'allais pouvoir me dégourdir les jambes et qui plus est tirer sur cette petite chose.

Avec hâte, je me dépêchais d'enfilé ma veste contenant mes protections. Je m'avançais alors vers la lumière du stade, au passage je pris mon lanceur qui était plutôt volumineux.

Enfin, j'allais pouvoir me défouler, lâcher ma frustration sur le terrain sans pour autant attirer les regards sur moi.

J'arrivais donc sur le terrain accompagné de mes quatre autres acolytes. Tandis que ceux-ci passaient les quelques secondes restantes à attendre que la minuterie démarre, moi, je plantais mon regard sur cette jeune fille qui avait surement déjà mouillé sa culotte par peur.

Quand la sonnerie retentit elle sursauta, lorsqu'elle vit la rapidité pour laquelle je fis preuve pour la pointé avec mon lanceur elle hoqueta et se mit à courir le plus loin possible de moi en laissant derrière elle ses lanceurs, grave erreur de sa part.

Le fait que le terrain soit cette année dans un thème désertique chaque mouvement que nous fassions faisaient naître un épais nuage de fumé qui nos rendait la tâche plus amusante contrairement à nos adversaires qui eux étaient en difficultés.

Cette jeune n'avait rien à faire ici, elle aurait pu profiter de ce nuage pour récupérer ses lanceurs, mais ce ne fut pas le cas. Je tournais un peu sur moi-même pour essayer de la trouver dans ce brouillard. Un léger sourire apparu sur mon visage lorsque quelques sanglots me vinrent aux oreilles. Je fis alors un signe à mes acolytes pour qu'ils me suivent, nous faisions des petits pas discrets en direction des bruits. Fort heureusement pour elle grâce au nuage de poussière personne ne pouvait voir son humiliation totale lorsqu'on la toucherait après à peine 01 :00 minute de jeu.

Mais a la surprise générale et mon plus grand plaisir elle ne se laissait pas attrapé. Elle allait à chaque fois derrière un autre obstacle, car elle était à l'affût de chaque bruit qui s'approchait d'elle. Tout en étouffant ses sanglots avec une main sur sa bouche elle continuait de ce caché. J'avais plusieurs fois croisé sont regard apeuré, me suppliant d'arrêter cette chasse. Mais je ne pouvais pas, je m'amusais que trop bien.

Finalement, nous sûmes la coincer entre deux obstacles dos a nous elle analysait les différentes possibilités de s'enfuir, elle dû surement se rendre compte qu'il n'y en avait pas une seule échappatoire. Elle se prit la tête entre les mains en continuant de tremble et sangloter.
Cinq lanceurs pointés sur son dos, le nuage se dissipant jusqu'à presque disparaître. Nous étions prêts à tirer lorsqu'elle laissa tombé ses bras le long de son corps. Avait elle abandonne toute possibilité de réussite ? Si c'était le cas c'était moins amusant.
Soudainement, elle se retourna d'un coup face à nous, son regard avait changé, il était dur, fougueux et sans une quelconque once de peur. Je n'eu même pas le temps de réagir qu'elle se précipita vers l'un de mes acolytes qui n'était d'autre que Camélia. Amber détourna le canon du lanceur de Camélia pour ne pas être touché, la bille de couleur se retrouva alors sur l'une des vitres de l'observatoire. Faisant sursauté au passage les jeunes observateurs de cette scène.
Ni une ni deux Amber désarma Camélia et la fit chuté lui assénant une bille de couleur rouge a l'emplacement exact du cœur. Amber ne se retourna pas vers nous et courut le plus vite possible pour aller s'abriter derrière un obstacle tandis que Camélia se levait, déçue d'être aussi facilement vaincue.

Il s'en suivit d'une énorme bataille, les rôles s'étaient inversés, nous étions maintenant le gibier et Amber la chasseuse.

 Elle zigzaguait entre chaque obstacle, créant exprès de la fumé pour que certains de nos sens soient inutiles. Nous ne rigolions plus, c'était moins amusant. J'en avais même jusqu'en avoir des sueurs froides.

À chaque fois, elle nous prenait par surprise, elle sortait d'un coin d'ombre pour nous décoché plusieurs billes de peinture, c'est ainsi qu'elle nous eut un par un. Mais comme si c'était un fait exprès, même si elle avait eu plusieurs fois l'occasion de m éliminer elle ne le faisait pas.

Je levais quelque seconde les yeux pour voir le minuteur qui indiquait déjà 06:20 minutes, tandis qu'elle éliminait mon dernier coéquipier, remettant la balance droite, d'égal à égal.

Je m'apprêtais à ce qu'elle me tire dessus, mais ce ne fut pas le cas. En effet, je pouvais voir sa silhouette cachée par la fumée à quelque mètre de moi. Elle n'était plus cachée. Je sortais aussi de derrière mon obstacle. Tandis que la fumée retombait de plus en plus j'entrevis son visage fermé. Sans rien dire elle lâcha le lanceur de Camélia a terre et se précipita sur moi, prit par surprise je me reculais en lui tirant dessus. Comme si c'était un fait exprès, moi qui suis le meilleur tireur de la société, je ne pus même pas toucher ma cible alors qu'elle se rapprochait. Amber se lança a terre et reprit en mains ses deux lanceurs qu'elle avait laissé tomber en début de partie, elle me décocha ensuite trois billes de peinture : Une sur la cuisse, sur le cœur et la dernière sur le front comme si j'étais une cible en papier.
Elle se leva doucement d'à terre et me regarda de haut, d'un regard froid. J'avais devant moi une autre personne par rapport à tout à l'heure. Nous restâmes quelque seconde a nous affronté du regard jusqu'à que la minuterie retenti, marquant la fin du test.
Je me levais d'un coup. Pris par un nouvel excès de colère je la pris par le col de son haut tandis qu'elle arborait sur son visage un sourire en coin, quasi le même que le mien au début de notre affrontement, c'était un sourire moqueur.
Je serais les dents, me rendant compte que je me donnais en spectacle. Je finis par la lâché et toujours avec son sourire elle me dépassa, nos épaules se frôlant, ses cheveux virevoltant de gauche à droite à chacun de ses pas. Elle finit par disparaître dans le couloir sombre.

Je restais quelque seconde sur place, les poings serrés avant de me diriger vers le local où mes acolytes ainsi que les organisateurs du test s'y trouvant.
À peine j'avais franchi la porte, à l'abri des regards des plus jeunes, je claquais la porte avec rage.

- Comment ose-t-elle me toucher au front ?! Il n'est pas permis de prendre le lanceur d'une autre personne !

Tandis que je crachais mon venin colérique sur les personnes dans la pièce, quelqu'un m'interrompit dans mon action.

- Elle avait tous les droits comme toi tu as tous les droits. La seule règle qu'il y sur le terrain c'est la survie et elle a fait à merveille.

Je tournais la tête vers cette personne qui avait l'audace de me contredire. Qui était-il pour faire cela ?
C'était un homme assis dans un canapé a une seule personne, un livre ouvert devant son visage, mais je pouvais quand même voir sa carrure plutôt volumineuse et carrée.

- De quoi je me mêle ?!

Lui répondis-je avec un ton hautain.
À l'entente de mon ton il ferma son livre et le posa sur ses jambes. Et je pu voir qui était mon interlocuteur.

- Tu n'es juste qu'un mauvais perdant d'autant plus que tu es blessé dans ton ego parce que tu as perdu contre une fille.

Ce satané Anderson avait mit le doigt exactement sur la raison pour laquelle j'étais autant en colère. Mon ego.
Je me faisais tellement une joie de démonter cette gamine que j'étais frustré d'avoir perdu...
Oh Anderson que je te hais !