4. Shopping dans New York + Rentrée

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Chapitre 4

Je me lève difficilement, je dors paisiblement dans ce lit plus que confortable. Je vais à la cuisine pour préparer mon déjeuner et remarque qu'Anis est déjà partit à la banque, comme elle m'a prévenu hier soir.

Je me sers un bol de céréales et verse du lait dessus. Je me dirige au salon et m'installe dans le canapé. J'allume la télé et mange devant Malcolm, la meilleure série de tous les temps.

*

Je me déshabille et rentre dans la douche. L'eau chaude me provoque des frissons mais c'est agréable. Je me tartine d'une crème de douche à la vanille. L'odeur est alléchante. Je me rince et sors de la douche, je me roule dans une serviette et file dans ma chambre.

Je me sèche et m'habille d'un jean noir et d'un top blanc, je me chausse des mêmes baskets blanches que j'avais pour le voyage. Je ramène ma serviette à la salle de bain et la pose sur le radiateur. Je me regarde dans le miroir et observe ma mine affreuse, j'applique de l'anti-cernes et du mascara. J'aime la simplicité mais déteste la superficialité. Je brosse mes cheveux qui sont, en passant, trop ternes à mon goût et les laisse pendre le long de mon torse.

Je m'ennuie durant toute la matinée, je n'ai pas osé sortir par peur de me perdre. Et puis, de toute manière, je sors cette après-midi avec ma chère tante Anis. J'ai regardé la télé, tenté de faire de la gym mais j'ai vite abandonné car je me suis rendu compte que le sport et moi faisait deux. Vers midi, je décide de me faire à manger car l'ennui me déprime. Je cherche dans le frigo et décide de faire du bacon avec des œufs, pas très équilibré, mais bon. Je fais griller le tout et le glisse dans une assiette.

Anis vient de rentrer.

– Salut chérie, je me change et on y va !

Je n'apprécie pas trop les surnoms que me donne Anis, mais si ça lui fait plaisir, je ne dirai rien.
Je ne compte pas prendre mon porte-feuille car ma tante veut absolument tout me payé depuis 2 jours. Je sais que son salaire est élevé mais je déteste profiter des gens. Je l'attends seulement quelques minutes et la voilà de retour de sa chambre en tenue plus confortable que ses blazers et ses talons bon chic bon genre. Les jeans et les baskets lui vont tout aussi bien.

– On va évité de prendre un taxi, car les bouchons vont nous tombés dessus. En revanche, il y a le métro... Dit-elle assurément.
Ok ! Dis-je enthousiaste à l'idée de prendre le métro, apparement, à chaque arrêt du métro New Yorkais, il y a des cultures de tous types de pays très différents les uns des autres.

L'odeur du métro n'est pas très agréable, en plus  d'être toute serrée au milieu de ces gens, je dois être pile sous l'aisselle gauche d'un homme qui possède la plus grosse oréole de l'histoire de l'humanité. Finalement, je n'aime pas tellement le métro New Yorkais, c'est vraiment garnit de personnes étranges. J'ai remarqué une femme avec une teinture de cheveux verte, un homme avec un déguisement de Superman mais qui porte une vraie couche par dessus et une vieille dame avec la mini jupe la plus courte que je n'ai jamais osé regardée. C'est... surprenant.

Les boutiques sont vraiment géniales. Les touristes sont effectivement, de partout dans les grandes boutiques. Je ne souhaite pas prendre des affaires de trop grandes marques mais Anis m'y pousse. J'ai du essayé tous les pulls Superdry de la création, beaucoup de pantalons Hilfiger ainsi que de vestes et tee-shirt Guess. Elle me fait essayée absolument tout ce qu'il y a dans ma taille, j'aime bien mais ce n'est pas trop mon style. Visiblement, elle change personnellement toute ma garde-robe.

J'ai passé une merveilleuse journée, à chaque fois que je disais à ma tante qu'il y en avait assez pour au moins toute ma vie, elle m'assurait qu'on avait jamais assez d'habits. Je me retrouve maintenant avec une bonne dizaine de sacs aux bras, Anis en porte une autre bonne dizaine aux siens. Elle a du m'acheté des vêtements pour une somme phénoménale, je n'ose même pas lui demander combien lui a coûté toutes ces fringues parce que de une, c'est impoli et de deux, je risque de tomber dans les pommes à l'entente de sa réponse !

*

Ça y est, c'est la rentrée. Je m'apprête à partir dans mon nouveau lycée. J'ai la boule au ventre mais tout se passera bien, non ?

Je me suis habillée d'un slim noir déchiré aux genoux et d'un sweet gris, ma tante m'a acheté la masse de fringues, autant en profiter.
Je prends mon nouveau sac à main noir Mickaël Kors qu'Anis m'a offert il y a 2 jours, j'avais prévu un sac à dos banal mais elle a insisté, me disant que cette école est très réputée et qu'il faut être présentable. J'étais une nouvelle fois, vexée, de sa maladresse. Mais au moins avec tous ses trucs de marques, je ne risque pas de ne pas être "présentable" comme elle le dit. J'ai laissé mes cheveux lâchés, mais sans faire négligé, sinon j'aurai clairement subit les foudres de ma tante. Et j'ai mis de l'anti-cerne et du mascara, comme d'habitude quoi.

Je sors de l'appartement, je me repère un peu mieux entre le lycée, l'appartement d'Anis, central parc et quelques rues où on a fait le shopping du siècle avec Anis car j'ai passé tout mon temps - avant la rentrée - à connaître un peu mieux les « bases » de New York.

Je rentre mes écouteurs dans mes oreilles et mets en route les tubes de l'été, histoire d'avoir la pêche avant les cours.
Mon sac placé entre mon bras et mon avant-bras, dans le creux de mon coude, en dirait une "gosse de riche". Je n'aime pas donner cette impression car ce n'est pas le cas du tout. Mais physiquement parlant, j'ai tout à fait le style d'une enfant gâtée à papa.

Je vais au lycée à pied car il est vraiment proche de l'appartement d'Anis. Cet établissement est juste immense, pourtant Anis m'a dit qu'il faisait juste lycée. Plus je m'approche, plus le stresse monte. Je croise des étudiants en arrivant, j'avance et il y a encore plus de monde. Je baisse les yeux le plus souvent possible, je n'aime pas croiser le regard des autres, c'est gênant. Je me dépêche pour arriver à temps.

La cloche sonne.

Merde.

J'accélère pour ne pas arriver en retard dès le premier jour, je vois de loin les rangs qui se forment et... Qui rentrent dans l'établissement !
Je me mets à courir et atteins la porte. Je la pousse pour me rendre au plus vite dans ma classe, d'ailleurs, je ne sais même pas dans quelle classe je suis. Je traverse les couloirs vident, à la vitesse de la lumière et je regarde sur les panneaux des classes si je trouve mon nom et enfin, je finis par le trouver, salle 37. Je regarde et vois à ma droite la porte d'une classe qui possède le nombre 22. J'accélère, et longe au plus vite les couloirs, je prends un escalier et monte les marches 4 à 4. Je fonce, personnes dans les couloirs, je fouille dans mon sac pour voir l'heure sur mon portable, je ne le trouve pas putain, je penche ma tête vers l'ouverture ou est rangé mon portable habituellement tout en faisant de la marche rapide.

D'un coup, je fonce, je heurte, je cogne de pleins fouets quelqu'un.

Shit... Shit, shit, shit. Pourquoi je ne regardais pas devant moi ?

Hey !
Voilà le dernier chapitre et l'histoire se déclenche à partir des 3 dernières phrases. Je me languie décrire la suite !
J'espère que vous serez nombreux à lire...
Bisous.

Bad LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant