Chapitre 3 : Hôtel de luxe ?!

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~ Lola ? Tu m'aimes ?

- Oui.

- Promets ?

- Promis.

- Tu sais, quand je serais grand je te retrouverai et je t'aimerais encore. Je t'oublierai jamais.

- Tu promets que tu ne m'oubliera jamais ?

- Oui.

- Promets.

- Promis. ~

PDV Lola

Deux jours passèrent rapidement, et il était maintenant l'heure où mes parents nous accompagnaient, Ian et moi, à la gare en direction de Paris. Je trainais les pieds alors que Ian lui, était épris d'une excitation des plus phénoménale. On s'installa à nos place dans le train, l'un à côté de l'autre après avoir dit une dernière fois au revoir à mes parents.

Ils m'avaient poignardé dans le dos.

Ma mère nous fit un signe de main à travers la vitre, et Ian prit un malin plaisir à y répondre. Je ne sais pas pourquoi mais ces deux là s'entendaient à merveille à mon plus grand malheur.

Le train démarra, nous éloignant petit à petit de mes parents qui nous suivaient du regard depuis le quai et quand on ne fut plus dans leur champ de vision, Ian tourna ses yeux bleus vers moi.

- Tu es contente ? Tu vas passer tout un week end en ma fabuleuse présence.

Je levai les yeux au plafond, déjà agacée.

- À cause de toi je perd une précieuse grasse matinée de mes précieuses vacances scolaires.

Il sourit à ma remarque mais ne releva pas.

- D'ailleurs, où vas tu aller quand les cours reprendront ?

Nous étions environs vers la moitié de l'année, et Ian devrait prendre l'année en cours de route. Je croisai les doigts pour qu'il n'aille pas dans mon lycée, même si c'était quasiment sûr car mon lycée était le seul de la minuscule ville où on habitait. Je gardais quand même au fond de moi l'espoir qu'il ai arrêté ses études, ou qu'il ai déjà un travail. Mais il réduit mes espoirs en bouilli en confirmant mes redoutes. 

- Je vais dans le même lycée que toi.

Je soupirai bruyamment, et il me lança un regard interrogatif.

- T'as l'air déçue, Lola, dit-il ironiquement.

J'estimai devant son sourire moqueur qu'il valait mieux que je ne réponde pas. Puis, sentant la fatigue me gagner, je mis mes écouteurs dans mes oreilles, et commençai à me laisser bercer par ma musique. Au bout de quelques minutes, Ian retira une de mes oreillettes et la mis à son oreille, un sourire radieux au visage. Je le laissai faire, fermant les yeux. Je m'appuyai contre mon dossier peu confortable, et me rendant compte que jamais je n'arriverai à m'assoupir dans cette position, je fis lentement glisser ma tête sur le côté, jusqu'à rencontrer "par hasard" l'épaule confortable de Ian. Il sursauta, surpris de notre contact que je fuyai tout le temps habituellement mais voyant que j'avais fermé les yeux, il se laissa faire.

Le train nous berça durant plusieurs heures, que je passai ma tête posée sur son épaule. On aurait dit un petit couple et je me sentais rougir à cette idée, mais Ian était tellement plus confortable que les vieux sièges du train que je me refusai à bouger. Mais ça ne semblait gêner personne à par ma putain de conscience qui me criait qui Ian allait profiter de ce contact pour me manipuler. Mais rien à faire. Je resterai étalée sur lui jusqu'à la fin du trajet. Car. J'y. Suis. Bien.

BOTH OF USOù les histoires vivent. Découvrez maintenant