Elsa.
Se rencontrer.
Se reconnaître.
Se rassurer.
Savoir.
Elle est moi.
Je suis elle.
Nos regards se rencontrent puis s'évitent.
Le sien plein de larmes.
Le mien d'incompréhension.
Rien ne brille.
Aucune lumière pour nous rassurer.
Je n'entends plus les cris accusateurs de mes parents, la tristesse de ma sœur. Le seul son qui me parvient, et qui me brise plus que de raison, sont les sanglots.
Les siens ? Les miens ? Les nôtres sans doute puisque nous ne sommes qu'une.
J'essaye de l'approcher.
J'aimerais la réconforter. Me réconforter. Me montrer comment cacher les larmes. Comment les garder a l'intérieur. Les cacher. Comment être celle qu'ils attendent tous de voir.
Arrivée à portée du miroir, Mini-moi lève les yeux. Me voyant si prés, elle prend peur, se retourne, et commence à courir.
J'aimerais tant pouvoir la rassurer.
Je la vois tomber, et cela me brise le cœur.
Désespérément j'essaie d'atteindre cette version plus jeune de moi.
J'essaye de briser le miroir qui nous sépare. Je me coupe. Le sang coule sur mes mains mais je continue, je ferme les yeux, frappant encore et encore.
Puis je tombe.
De l'autre côté.
De son côté.
Du bon côté ?
Jack.
Aujourd'hui, il n'y aura personne.
Ni dans les montagnes.
Ni dans la forêt.
Il n'y aura plus d'espoir.
Plus de plans.
Plus de naïveté.
Il n'y aura plus de remarques encourageantes.
Seulement des pleurs.
Il n'y aura plus de couleurs.
Mais du noir.
Aujourd'hui, je ne me lève pas à l'aube.
Je ne dormais pas.
Aujourd'hui, je ne rentre pas dans le château.
A quoi bon ?
Ça ferait mal.
Entendre les « désolés », les « si vous avez besoin de parler », les « nos condoléances », ou toutes autres remarques...
J'ai mal.
Plus que vous ne pouvez imaginer.
J'ai pleuré.
Et je n'ai pas honte de l'admettre.
J'ai tant pleuré.
Mais vous savez quoi ? Vous savez quoi ?
- VOUS SAVEZ QUOI ? J'EN AI RIEN À FOUTRE ! J'AI MAL ! ET ELLE N'EST PLUS LÀ POUR ME DIRE DE ME CONTROLLER ! POUR ME DIRE DE ME COMPORTER EN ADULTE ! POUR... POUR... pour... pour m'aimer...
J'ai l'impression que mon cœur est parti.
Sans me dire au revoir.
L'impression qu'il était perdu.
Mais qu'il n'a pas chercher une boussole pour retrouver son chemin.
- L'IMPRESSION D'ÊTRE L'IDIOT QUI A PROVOQUÉ TOUT ÇA !!!
Je fracassais de mon bâtons tout ce qui se trouvait à ma porté.
Ma tristesse était remplacée peu à peu par la rage.
J'avais envie de tout détruire. De faire ressortir cette haine. Elle prenait le contrôle.
Et puis elle s'estompait.
Et les larmes revenaient.
Plus fortes que jamais.
Mais je ne les empêchais pas de couler. Parce que c'était elle qui me permettait de ne plus voir les drapeaux noirs flottant dans tout Arendelle.
Des drapeaux qui signifiaient qu'après plus de deux mois, les recherches étaient désormais abandonnées ainsi que tout espoir de retrouver la reine.
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Hey les gens,
Je viens de passer ma soirée à écrire ce chapitre en écoutant de la musique très joyeuse (#ironie). Sérieusement la playlist s'appelle "life sucks" (pour les non anglophones ça veut "la vie c'est de la merde") mais j'aime cette musique.Comme d'hab' j'espère qu'il vous plaira. Et je tiens a vous dire qu'il n'y aura sans doute pas plus de 5 ou 6 chapitres. Quittes à faire une suite vue la fin que je prévois.
M'enfin on verra ça en temps et en heures.Au passage, pour les intéressés, le média est un tableau de Magritte :"la reproduction interdite".
Voilà voilà,
N'hésitez pas a commenter ça me fait plaisirs d'avoir vos avis.À la prochaine,
Porkadel-transmission terminée-
VOUS LISEZ
Lost Hidden
FanfictionParfois, pour le bien des autres, on doit se faire du mal. Quelque chose qui nous détruit, qui nous ronge de l'intérieur. Mais qui en vaut la peine, car je sais que leurs peine s'appaisera et qu'il m'oublieront. Et qu'ils seront vivants.