Chapitre 3 : La goutte de trop

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Arrivée à la maison, je vois ma petite soeur manger ses 4 heures. Je vais la saluer.

- Eh bah Dana, qu'est ce qu'il t'arrive là ? C'est la première fois que je te vois rentrer de l'école aussi souriante !

J'enlève ma veste, la dépose et lui répond fierement :

- C'est grâce à cette jaquette ma poule, je l'ai mise aujourd'hui et j'ai reçu un compliment de Marika, je suis trop heureuse, ils ont surement décidé d'enterrer cette foutue hâche de guerre !

- Dana, tourne toi s'il te plait ?

Je m'exécute, je ne comprenais pas vraiment pourquoi...
En me retournant j'apperçois le regard de ma soeur, je comprend tout de suite qu'il y'a quelque chose qui ne va pas.. Je lui demande ce qu'il se passe.

- Dana... Je suis désolée mais tu vas devoir jeter cette jakette... Les ... les autres t'ont écris au feutre indélébile DANA LA MOCHETÉ QUI MÉRITE DE CREVÉ FRAPPEZ MOI POUR M'AIDER !

À ce moment là, la brume est venue s'installer dans mon esprit, mes yeux se sont remplis de larmes , mon coeur s'est noyé dans la sombreure et mes jambes tremblaient. Malgré ça je suis partie en courant, ma soeur a voulu me retenir, mais elle n'a pas pu.
J'ai couru, loins aussi loins que j'ai pu. Je pense avoir couru le jour là environ 30 minutes, assez en tout cas pour arriver à la forêt.

La forêt, le seul endroit ou je me sens à l'aise, la nature est si belle, si pure. J'aime respirer l'air dans une forêt, entendre l'eau suivre doucement son cours, entendre les oiseau chanter et voir de magnifiques animaux.
Pour moi les animaux ont plus de principes et de respect entre eux que ce que l'être humain n'en a pour qui que se soit.

Aufait, je pense que vous vous demandez tous, qu'a-t-elle bien pu faire pour se faire haïre autant ?! Eh bien, j'ai commis un meurtre dans mon collège...
Non, je rigole.. Si seulement il y'avait une raison valable...

Mais en vérité cela fait 7 mois que je suis là-bas et dès le premier jour les gens m'ont mis de coté, tout simplement car je n'ai pas des habits à la mode et que je ne me maquille pas. Ils n'ont jamais cherché à savoir qui j'étais derrière mes apparences. Ils n'ont jamais cherché à comprendre POURQUOI j'étais différente d'eux.
Moi aussi j'aimerai vivre comme les filles de mon âge, avoir de beaux habits, me maquiller, mais je ne peux pas. J'ai toujours trimer pour obtenir ce que je voulais.

Les filles de ma classe c'est une autre histoire, elles ont tout ce qu'elles veulent, sont pourries gâtée. Vous savez c'est le genre de filles qui s'habillent avec des t-shirt qui montrent le nombril, des minishorts et maquillée comme des voitures volées. J'ai mal au coeur pour elles par moment, car je me dis que montrer son corps comme cela à leurs âges ne leur apportera que des problèmes.  Mais je ne le leur dirai jamais car de toute manière, elles ne m'écoutent pas...

Alors voilà, me voilà exclue de tout un collège, me voilà, comme des millions d'adolescente, être le vilain petit canard, sans avoir choisis cela, tout ça à cause de ma différence.
Pour moi de nos jours le peuple est un mouton, si nous ne nous habillons pas comme tout les autres, si nous ne pensons pas comme les autres, nous seront rejetté et traité comme des moins que rien.

Eh bien moi j'en ai marre, j'en peux plus aujourd'hui, leur méchanceté m'a tuée à l'intérieur, je les détèste autant que ce que je me détèste ! ? Après tout je n'ai pas ma place ici, ils veulent tous que je me tue ! Est ce que je devrais le faire ? Aujourd'hui je sais pas, je sais plus...

Sans issueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant