Chapitre 8 : Brutality

23 4 0
                                    


Je suis prisonnière de mon propre corps, mon cerveau fonctionne au ralenti, tout est flou. Les sons me paraissent étranges et incompréhensibles. L'odeur que je hume est nauséabondes et indéscriptible. J'ouvre difficilement mes yeux, au début je crois halluciner, les images sont tordues et disproportionnée. Lorsque ma vision devient net, l'horreur apparait devant mes yeux.

Je suis allongée sur un lit, ou plutot devrais-je dire ligotée à celui-ci . J'apperçois un plafond remplit de champignons causé par l'humidité ambiante. En face de moi se trouve une poupée à taille humaine. Sur son corps est collé une photo. Celle d'une petite fille, son regard est triste.
À ma gauche il y'a une porte, à coté de celle-çi se trouve un chien mort, au dessus de lui des centaines de mouches volent.
À ma droite il y'a une fenêtre, les stores sont fermés. Sur le mur juste à coté de la fenêtre se trouve un tag sur lequel il est inscrit "Rita per la vita" .

Après avoir inspecté la pièce, j'étais pétrifiée, la peur parcourait mon corps . J'essayais de me détacher, mais c'était trop serré.
J'ai attendu une heure, une heure dans laquelle j'ai pensé à ma famille, aux indications que m'avait donné ma maman. Moi, qui pensait que ça n'arrive qu'aux autres et qu'elle en faisait trop, je me retrouvais kidnapée. J'ai pensé à mon école, à tous ces gens qui seront heureux d'apprendre ma disparition et la fêteront surement ce soir.
Tant de choses m'ont traversé l'esprit.

Soudain un bruit vint me ramener à la réalité. C'était des pas, ils s'approchaient lentement mais surement. Arrivés à ma porte les pas se sont arrêtés et j'entendis quelqu'un pleurer. C'était une voix d'homme, une voix qui au début semblait être pleine de désespoir qui par la suite me fit ressentir de la haine.
Cela dura environ cinq minutes, cinq longues minutes qui m'ont paru des heures.
Puis, la personne cessa. Je vis la poigné de la porte se baisser doucement.

La porte s'ouvrit et je vis un homme.
Il avait de long cheveux noir, lisses et gras qu'il tirait en arrière. Derrière ses lunettes dans le style des années 80, se cachait un regard noir. Il souriait tellement avec ses grandes dents jaune et sa moustache moustache type mexicaine. Il avait un double menton derrière lequel se cachait un collier en or.
Il était vétu d'un marcel blanc dans lequel pendaient ses bourrelets et d'un short noir . Le tout accompagnés de sandales avec de grosses chaussettes.

Il m'a regardé durant environ trois minutes, il souriait, ne disait rien, il restait fixe .

Je voulais parler, mais je n'osais pas . J'étais pétrifiée par la peur.

L'homme décida de s'avancer jusqu'à moi.

Il me dit :

" Bonjour Rita, je suis heureux de t'avoir enfin retrouvée. Après tout ce temps.. Nous voilà réunis . Regarde, rex est là aussi, depuis tout ce temps il t'a attendu. Maman n'est pas là aujourd'hui, mais ne t'inquiète pas elle sera là aussi. Et nous serons tous réunis !"

Son halaine était irrespirable, je pense que cela faisait des années qu'il n'avait plus utilisé de brosse à dent...
Je ne comprenais rien, je regrettais d'avoir été aussi négligeante quant aux dangers d'internet.
La peur me rongeait mais il fallait que je comprenne.

- Qui êtes vous ?!

- [...]

À suiiiiiiivre :) .

N'hésitez pas à lacher des commentaires. Merci à mes lecteurs :) .

Sans issueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant