Chapitre 10 : Ragoût, dégoût

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J'ai attendu environ cinq minutes. J'avais tellement faim, je me réjouissais de remplir mon estomac.

J'entend les pas, cette fois il n'y'a qu'une seule personne qui arrive.

La porte s'ouvre, c'était la femme. Elle portait un plateau et sous son bras elle tenait une tablette.

Elle installa la tablette sur mon lit et déposa le plateau.
Elle s'assit sur une chaise à coté de moi.
Je regardais le plateau.

Il y'avait un verre avec un liquide blanc, certainement du lait. Une assiette composée d'une tranche de viande et de féculents que je ne connaissais pas jusqu'à maintenant. Ça avait l'air bon.

- Bonne appétit ma fille adorée.

Je commençais à manger. Tout était très bon, le féculent fondait dans ma bouche, je n'avais jamais manger quelque chose de tel. Par contre le lait me gênait un peu, il n'avait pas le goût que celui que je connais.

Durant mon repas j'ai profité de mettre en place mon plan, celui de me faire passer pour celle qu'ils croient que je suis.

- Comment vas-tu ?

- Je suis encore sous le choc mais je suis heureuse de vous avoir retrouvé.

- Tu entends ça Bil? Elle est heureuse de nous retrouver.

J'apprenais le prénom de cet homme, mais j'apprenais aussi qu'ils écoutaient réellement ce qu'il se passait dans ma chambre.

- Nous sommes aussi heureux que toi ma fille. Ça fait déjà 16 ans que nous t'avons perdue. Depuis tout ce temps, nous n'avons jamais cessé de garder espoir et de te chercher.

- Comment vous m'avez perdue?

- Tu ne te rappelles pas ? Fais un effort non ?

- Je... j'ai perdu la mémoire, je ne me rappelle de rien. La seule chose qu'il me reste c'est vos visages, je sais que vous êtes mes parents.

- C'est bien malheureux... Je vais te raffraichir la mémoire. Tu es née en 2000 ici dans cette maison. Nous n'avons pas été à l'hopitâl pour des raisons que tu comprendras quand tu seras plus grande... Tu as vécu 11 merveilleux mois avec nous. Mais, les derniers temps tu pleurais beaucoup. Papa en avait marre de t'entendre crier ainsi. Il a décidé qu'il serait bon de te punir. Il t'a donc mise dehors, c'était en hiver, la neige était présente. Au début tu continuais de pleurer. Nous avons décidé de te laisse réfléchir à tes actes. Nous t'avons donc laissé seul durant une heure. Quand nous sommes revenus, il y'avait la police autour de toi, les ambulances. Nous avons eu peur et nous avons décidé de te laisser avec eux. Durant tout ce temps nous n'avons cessé de penser à toi. Maintenant tu es parmis nous et nous sommes heureux.

Elle voulait continuer mais son mari arriva et l'interrompit.
Son regard était sombre, son visage rouge de fureur et remplit de haine. Il tremblait, la rage était présente dans tout son corps.

- Écoute moi bien, nous avions discuter de ce que nous allions partager à notre fille et ce que nous allions garder pour nous. Tu n'as pas obéï salope. Descend, on va discuter !

La femme me regarda, dans ses yeux j'ai lu la peur. Elle me suppliait du regard. Mais elle ne dit pas un mot. Elle se contenta de se lever et de le suivre.

La porte claqua, je les entendais descendre les escaliers. Puis les cris commencèrent, ils s'engueulaient. J'entendais des objets se casser. Mais ce qui m'a le plus marqué ce soir là c'est le dernier hurlement que la femme a émit. J'en ai encore des frissons. Après cela le silence demeura toute la nuit.

Aujourd'hui j'avais appris beaucoup de choses, des choses qui allaient me servir pour la suite .

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⏰ Dernière mise à jour : Jan 30, 2016 ⏰

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