Chapitre 7 : Rita

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Le lendemain, la matinée d'école s'est déroulée comme d'habitude,rentrée chez moi je vois ma petite soeur assise à la cuisine.

- Coucou Dana, t'es prête pour après?

- Bah oui, je vais rencontrer une copine pas un mari, y'a pas de stress à avoir.

- Ouai, mais bon venant d'une handicapée des relations comme toi, je sais pas . Tu sais que je veux pas être méchante mais tu n'as jamais eu d'amis...

- Je le sais, mais si je pouvais m'offrir de plus beaux vêtements cela m'aiderait aussi ...

- Je suis dans la même situation que toi et ça ne m'empêche pas d'avoir des amis . Tu sais pas en avoir c'est tout !

- Écoute, t'as rien à me dire déjà. Et puis, peut être que j'en voulais pas des amis ein ! Tu crois que j'ai besoin de toi pour m'en faire ?! Eh ben tu te fourre le doigt dans l'oeil, et tu sais quoi ? J'ai même plus envie que tu m'y accompagnes, je vais y'aller seule et te prouver que je n'ai pas besoin de toi !

- Ah Ah Ah, vas-y seul alors. Achète toi des mouchoirs avant .

- *** ** ***** ****** !

Et je m'en vais en claquant la porte.
Elle pensait que j'avais besoin d'elle ? Mais bien sur, j'ai besoin de personne moi !

À ce moment là, ma petite soeur m'avait blessée, mais elle m'avait aussi énervée. J'avais une grande fierté et je ne pouvais, de ce fait, pas retourner en arrière. J'allais assumer mes paroles et rencontrer Rita toute seule.

Une angoisse commençait à me parcourir le corps, celle que Rita ne soit pas Rita. Maman m'avait tant offert de moral conçernant internet et ses dangers . Mais bon, j'allais me mettre à la page. Après tout, il y'a des millions de jeunes qui font ça ...

La journée s'est déroulée dans le calme, j'ai fait une sièste et je n'ai vu personne. Je me suis douchée et préparée.

Il était l'heure pour que je prenne mon bus, je n'avais pas revu ma petite soeur depuis, la porte de sa chambre était ouverte, elle n'était pas là.

Pour moi elle m'a vraiment abandonné... C'est pas une vraie soeur... Tempis, j'allais vivre mon destin, écrire un nouveau chapitre de ma vie...

Je m'assis dans le bus, je regardais par la fenêtre, il commencait à faire nuit. J'éspère qu'il ne m'arrivera rien... Si maman savait ce que j'étais entrin de faire... Pour elle et son bonheur...

20 minutes de trajet se sont écoulées, des minutes de questionnement et de stress. La porte du bus s'ouvre, me voilà arrivée à destination.

Je n'avais jamais vu le parc la nuit, à mon habitude, je le voyais rempli de monde. Là autant vous dire que j'entendais les mouches voler. Je déambulais entre les arbes, le bruit du vent gisait dans mes oreilles, quelques fois des bruits étranges provenaient de tous les cotés. C'est fou comme la nuit tout peut déclancher une peur. C'est comme si la nuit le danger était partout...

J'apperçois au loin le banc du rendez-vous. Mais il n'y a personne... Après tout il n'était que 17h50. Je décide de m'assoir . Je regarde autour de moi mais il n'y a personne, c'est comme si toute la ville avait été aspirée et que j'étais la seule survivante, quel sentiment horrible...

Tout à coup j'entend un bruit, puis une main se glisse sur ma bouche, j'essaye d'hurler mais c'est peine perdue, je sens une seringue perforer brutallement mon coups, et là c'est le trou noir...

À suivre..

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