Chapitre 7

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Pdv Ikuto :

On continuait notre marche. Cela faisait plus ou moins deux heures que l'on marchait.

Je tenais le louveteau gris à l'œil de peur qu'il n'attrape ma cheville droite. Je le trouvais trop mignon quand il essayait de protéger Wolfloona mais un peu effrayant à la fois.

Elle semblait perdue comme si son esprit voyageait dans une autre galaxie.
Ses yeux semblaient vides mais en même temps remplis de questionnements.

À un moment, elle trébucha sur un gros caillou et s'écrasa contre le sol poussiéreux.

En pensant que la fatigue était la cause de cette petite chute, je pris l'initiative de faire une longue pose bien méritée.

Sans qu'elle s'en aperçoive, je m'approcha d'elle et pris son visage entre mes deux mains.

Ikuto : Je vois très bien que ça ne va pas... Si tu le désires, tu peux m'en parler.

Wolfloona : Je ne veux pas... Si je t'en parle, je vais me mettre à pleurer.

Ikuto : Qui a-t-il de mal à cela?

Wolfloona : Je ne veux pas montrer que je suis faible contrairement à ce que les autres pensent.

Ikuto : Eh... Quelqu'un qui ne pleure jamais, ça n'existe pas. Bon tu m'expliques?

Elle se leva et la réponse à ma question ne se fit pas entendre. Ma main glissa délicatement dans la sienne.

Même sans qu'elle se retourne, je devinais que mon geste l'avait étonnée.
Pourquoi me sentais-je si bien à ses côtés?

Encore une question sans réponse. Kyoya devait vraiment être stupide pour avoir laissé partir une fille autant magnifique de l'intérieur que de l'extérieur.

Wolfloona : Où on va?

Ikuto : Chez un ami... Et aussi l'un de tes plus grands admirateurs. Il sera d'accord pour nous héberger.

Wolfloona : Je l'espère... Attends... Tu sens?

Ikuto : Sentir quoi? Eh attends moi!

Elle se dirigeait vers une clairière où il y avait très peu d'arbres c'est-à-dire presque totalement à découvert.

Un jeune lion était étalé en son milieu. Il respirait assez difficilement. Je regardais dans tout les sens car je ne me sentais pas du tout à l'aise.

Ikuto : On devrait partir.

Wolfloona : Mais regarde! Il ne va pas bien. Je ne peux pas le laisser comme ça!

L'animal se leva comme si sa respiration était redevenue tout à fait normale et il s'arrêta au pied d'un jeune homme à l'allure sauvage.

Dieux et déessesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant