Chapitre 11

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Pdv Wolfloona :

Quelques mois s'étaient écoulés et une nouvelle année scolaire commençait. Debout devant l'école, j'avais peur de ce qui m'attendais à l'intérieur.

Mon corps tremblait... Je pouvais encore entendre les rires, les moqueries et les méchancetés qu'on m'avais jadis lancés.

Une main rassurante et encore ignorante vînt se déposer sur mon épaule.

- Je n'y arriverais pas, Ikuto...

Elle se glissa dans la mienne et la serra sans pour autant me faire mal. Il murmura à mon oreille:

- Ne t'inquiète pas. Je suis là, à tes côtés.

Quand on entra à l'intérieur de l'établissement, sa main se détacha de la mienne et tous les visages féminins se tournèrent vers moi avec des mimiques moqueuses.

- Regardez-moi qui voilà! Elle ose encore se pointer ici après ce qu'elle a fait à Kyoya!!!

"Je ne lui ai rien fait moi... Cette rumeur circule encore."

Ikuto me regardait avec un air d'incompréhension et moi je lui répondais avec détresse.

Je cherchais quelqu'un de rassurant. Quand je l'aperçut, je courrais auprès de lui.

- Tu sais que tu m'as fait peur!!! J'ai crus que je ne te reverrai jamais Wolfloona!!!

Il me prît dans ses bras et me blottît contre lui en caressant mes cheveux.

- Train... Kyoya est déjà là?

- M'en parle pas... Il questionne tout le monde pour savoir si quelqu'un t'as vu. Je vais devoir le supporter tout une année... Quand on parle du loup.

Ce n'était plus un lionceau qui se tenait devant moi mais un lion, un homme, un futur dieu...

Il me prît par la taille et m'embrassa comme si rien ne s'était jamais passé... Il ne fallait surtout pas ternir sa réputation...

- Tu peux m'attendre dans la classe, chérie?

- Oui bien sûr...

Pdv Ikuto :

Kyoya et moi étions seuls à présent. Même Train était parti.

- On te revoit enfin à l'école, Ikuto. Dommage, j'ai cru que tu ne viendrais plus piétiner mes plates bandes.

- Excusez-moi au grand roi... Franchement, tu me dégoutes. Elle a souffert et tu comptes encore lui faire du mal?

- Non la rendre heureuse...

- C'est demander l'impossible... Laisse moi rire.

- Tu as cru pouvoir devenir son ami, "chat noir qui porte malheur". Personne ne veut te voir ici... Approche la encore une fois et je te défonce... Tu as pigé?

Il partît en cours et moi je me réfugia dans un arbre en laissant couler mon grand malheur...

Dieux et déessesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant