Chère maman.

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J'étais dans ma chambre, comme à mon habitude. Le regard vide, je me penchais vers mon grand jardin garnis d'orchidée, de jacinthe, d'hortensia, de coquelicots et de bien d'autres sortes de fleurs. Je me souviens encore du moment ou nous avions planté ces fleurs, toutes les deux. Bon, c'est vrai, les domestiques nous y avaient grandement aidés, mais nous y avons tout de même contribué. J'eue un pincement au cœur, sachant que tout ces belles fleurs allaient disparaître,les dernières choses qui me restaient d'elle, remplacé par du béton gris, triste. Parce qu'il ne pouvait supporter cette vue. Je le savais que j'allais craquer, que je pleurerais des jours durant,pourtant je restais calme, sans me rebeller ou quoi que ce soit.
Faible,tu n'es qu'une faible
me disait une petite voix, elle avait bien raison d'ailleurs. Mais je m'en fichait, je me devais de rester une petite fille obéissante et sage jusqu'au bout, même si ma raison de vivre m'étais arraché, je lui avait promis, après tout.

BIP BIP BI-
Je me levais, essayant de remettre mon sourire habituel sur mon visage. J'avais tout de même une rédaction de français à rendre, j'avais tellement hâte !
Je m'habillais, me coiffais, pris mon petit déj' et me brossais les dents en quatrième vitesse. Pour la première fois depuis la rentrée, j'étais en avance. J'y fis à peine attention, j'avais le besoin de faire quelque chose de très important avant.
Je me dirigeais vers mon armoire et pris une feuille toute vierge, et pas n'importe laquelle; celle-ci était d'une matière consistante sans pour autant être rugueuse. Bien au contraire, elle était tellement douce au touchée...ce genre de feuille avait, bien évidemment , un pris coûteux, mais ce n'était rien. La personne pour laquelle j'achetais ce type de papier était bien plus importante que son prix.
Je pris alors un stylo et commençais à écrire.

Chère maman.
Ces derniers temps, je ne me sens pas particulièrement bien, c'est pour cette raison que je ressens le besoin de t'écrire. Je sais que je t'avais promis de ne plus le faire, mais je ne peux m'en empêcher... Comme tu le sais, je viens de rentrer au lycée, je ne t'ai pas écris depuis le premier jour d'ailleurs, de ce fait, je n'ai pas pu te dire que j'ai rencontré d'autres personnes que Reby. Eh oui ! Depuis le temps que je me plaignais de ne pas avoir suffisamment d'amies...voilà que j'en ai trouvé 3 nouvelles ! J'ai aussi rencontré d'autres personnes mais...je ne préfère pas t'en parler...tu sais, en ce moment, je fais d'étrange "rêves", pour ainsi dire...je rêve des jours pendant lesquels...j'étais avec Père...enfin, je ne préfère pas te parler de cela maintenant...je ne suis pas vraiment prête, je te l'avoue. Ne t'inquiète pas, je vais très bien, c'est juste que, cela me rappelle des souvenirs et...
Aurevoir maman, je t'aime.

Je pris alors une enveloppe déjà prête à posté dans mon placard et y glissa ma lettre.
Dig-Dong.
Je n'avais pas vu le temps passer. Je me dirigeais donc vers ma porte d'entrée, devant laquelle une certaine touffe bleue m'attendais, les yeux écarquillées.
Reby: C'est bien la première fois que je ne dois pas attendre devant la porte ! Tu as fait tes devoirs, au moins ?
Moi: Oui, bien-sûr !
Reby: Eh bien...pourquoi t'es autant en avance ?
Moi: Ah heu... j'ai mis une nouvelle alarme sur mon téléphone, plus puissante que celle de mon réveille...
Reby: Ah...
J'avais menti, ne pouvant lui dire la véritable raison de ma rapidité...
Dans le silence, nous arrivâmes au lycée. Ne voyant ni Wendy, ni Mirajane, je partis vers notre salle de français. Je me stoppais. Au fond du couloir, Natsu était avec une fille. Il lui touchait les cheveux avant de descendre sa main gauche vers son visage. Il était à deux doigts de l'embrasser ! J'étais prise de surprise, ( la rime 😝 ) je ne savais même pas pourquoi d'ailleurs ! Il a le droit de faire ce qu'il veut non ? Entendant le petit hoquet de surprise que je venais de lâcher, il se tourna vers moi... puis a fini par enlever sa main du visage de la fille et même de la planter là. Je n'en croyait pas mes yeux ! La pauvre fille n'y comprenais rien non plus, j'en profitais donc pour rentrer dans ma salle de classe, laissant tout de même un petit ricanement s'échapper de ma bouche, face à la scène comique qui s'était dérouler devant mes yeux. Ce qui fini par ne plus être marrant, voyant Natsu rentrer dans la salle à son tour.
Reby: Lu-chan, il y a un problème ?
Moi: Hein ? Heu non !
Notre prof de français arriva enfin, me sauvant du regard de Natsu, qui venait de se poser sur moi...Cela fait une semaine qu'il s'est excusé maintenant et depuis ce jour, plus personne ne se souvenait du malencontreux évènement qu'il s'était produit avec l'écharpe de Natsu. Je compris réellement, à ce moment là, l'influence qu'a Natsu... Le prof me tira soudainement de ma rêverie.
Prof: Mademoiselle Heartfilia, votre rédaction s'il vous plaît.
Moi: Hein ? Heu oui voilà, excusez moi !
Après avoir ramassé toutes les rédactions, le prof nous donna des exercices à faire. Je levais ma tête vers lui, il était en train de lire nos rédactions. Quelques minutes passèrent, quand le prof décida enfin à parler.
Prof: Bon, posez vos stylos s'il vous plaît.
Une grande partie de la classe s'exécuta.
Prof: Je viens de lire toutes vos rédactions et parmi celle-ci, une m'a vraiment sauté au yeux... Celle de mademoiselle Heartfilia. Je tiens vraiment à vous la lire
Je le regardais, surpris du fait qu'il est autant aimé ma petite histoire.
Il commença enfin, après quelques petites critiques de mes "camarades".
Prof: Chère maman. Ces derniers temps...
J'écarquillais les yeux, surprise.

Voyala ! J'ai essayé de poster ce chapitre aussi rapidement que j'ai pu, malgré les nombreux devoirs que j'ai... Alors si il ne vous plaît pas, je crois que c'est un peux normal, je n'étais pas vraiment dedans quand je l'ai écrit...

Puis-je t'aimer ? {Abandonné}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant