3. Vers la liberté

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Mes yeux s'habituèrent peu à peu à la lumière des bougies se trouvant dans la salle que nous venions d'investir. Les murs était en pierres sombres et froides dont tout les forts nordiques étaient dotés et le plafond était craquelé, conséquence des nombreux atterrissages du dragon sur le donjon.

- On dirait que nous sommes les seuls à en être sortis, soupira Hadvar qui reprenait son souffle. C'était vraiment un dragon ? Un héraut de la fin des temps ? me questionna-t'il.

Je lui fis signe de la tête pour confirmer ses dires. Moi aussi j'étais sous le choc, les dragons n'avaient plus donner signe de vie depuis la fin de la guerre draconique il y avait de cela plusieurs ères.

- On ferait mieux de partir d'ici, me conseilla mon compagnon. Venez là, laissez-moi voir si je peux défaire ces liens.

Je m'approchai de lui et tendis alors mes deux mains, liées depuis mon arrestation par une corde solidement serrée. Il sortit sa dague et trancha sans mal mes liens qui tombèrent par-terre.

- Nous y voilà, me lança-t'il en me dévisageant de haut en bas. Regardez autour de vous, l'équipement ne manque pas ici. Je vais essayer de trouver quelque chose pour ces brûlures, ajouta-t'il.

En effet, il avait une méchante brûlure au niveau du bras, sa tunique avait été calcinée et sa peau montrait un aspect rouge foncé. Je regardai de nouveau la salle plus attentivement, des lits y étaient disposé ainsi que plusieurs coffres aux pieds de ceux-ci : c'était la salle de repos des gardes du donjon. Je n'avais pour ainsi dire rien sur moi. Je m'entrepris donc à fouillez méticuleusement les alentours. Après quelques minutes, j'avais enfilé une tunique impériale ainsi qu'un casque et des bottes très inconfortables. Je ne me sentais pas à l'aise de ce nouvel habillement mais c'était mieux que mes vêtements de toile qui ne protégeaient de rien, même pas du froid. J'avais aussi récupérer quelques pièces d'or, une clé du donjon et deux épées en fer mal entretenues. Sur une étagère était aussi posées deux bouteilles de vin ; n'ayant plus rien bu depuis un bon nombre d'heure, j'en vidai une entièrement et gardai l'autre pour plus tard. Hadvar de son côté avait bandé sa brûlure et se dirigeait vers une grille qui barrait l'accès au reste du donjon.

- Ne restons pas là. Cette chose est encore là.

Il tira sur la poignée et la grille se leva. Il s'engouffra le premier dans le couloir, je le suivis de près. Plus loin, une nouvelle grille bloquait l'accès mais Hadvar s'empressa de régler ce nouveau problème. Dans la salle derrière la grille, on pouvait entendre des voix.

- Dépêchons-nous ! Le dragon est en train de saccager le château ! disait un homme.

- Laissez-moi reprendre mon souffle... une petite minute... dit une femme à bout.

- Vous entendez ça ? dit Hadvar. Des Sombrages. Peut-être qu'il sera possible de négocier avec eux.

Nous avançâmes dans la salle mais les Sombrages sortirent leurs épées.

- Attendez, il faut juste que... , tenta Hadvar.

Mais ils ne nous laissèrent pas le choix, je sortis mes deux épées et me lançai à l'assaut.

- La liberté ou Sovngarde ! cria la femme.

- Si vous voulez mourir, qu'il en soit ainsi, lui répondit Hadvar.

Nous entamèrent un combat deux contre deux dont nous sortîmes vainqueurs. J'avais une certaine haine de tuer des frères nordiques mais, comme me le dit Hadvar, s'était eux ou moi.

- Je vais essayer d'ouvrir cette porte, fit Hadvar en rangeant son épée souillée de sang.

De mon côté, je repris mes esprits tout en rangeant mes deux épées dans ma ceinture. Nous devions être en bas de la haute tour surplombant le donjon. Des drapeaux de l'Empire était accrochés sur les murs. Ils présentaient un dragon rouge, représentation de la dynastie des Empereurs Septim, sur un fond noir. Je trouvai, sur un des Sombrages, un magnifique espadon de fer que je pris à la place de mes deux épées. Je préférais avoir une arme bien en main que deux petites épées incontrôlables et en mauvais état. Hadvar fini par réussir à ouvrir la porte et m'attendait de l'autre côté, en haut d'une flopée de marches. Après avoir pillé à mon gré les victimes de nos assauts et un pauvre Sombrage, mort depuis peu et gisant contre une petite table, je le suivis et descendit les marches disposées en colimaçon autour de la tour. Nous arrivions dans les sous-sols du donjon où nous empruntâmes un large couloir. Alors que nous traversions celui-ci à toute allure, il y eu soudain un bruit sourd venant du dessus.

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⏰ Dernière mise à jour : Nov 10, 2015 ⏰

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