Chapitre 14

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Moi : Ric.
Le garçon : Heu non, c'est pas Ric, moi c'est Liam...
Moi : Pas toi ! Lui !
Je me levai d'un seul coup, en direction de ce très cher Ric.
Moi : Qu'est-ce que tu fous ici ?
Ric : Amy m'a appelée
Moi : Et je peux savoir pourquoi ?
Ric : Elle m'a dit qu'elle avait un problème et qu'elle avait dû se rendre à l'hôpital
J'y crois pas. Amy a utilisé MON problème pour faire venir son petit copain stupide.
Moi : Amy n'a aucun problème, c'est mon père qui est à l'hôpital. Donc tu peux rentrer chez toi, on n'a pas besoin de toi ici.
Ric : Je ne partirai pas avant d'avoir vu Amy et être sûre qu'elle va bien
Mais bien sûr qu'elle va bien.
Moi : Fais ce que tu veux, mais restes loin de moi.
J'étais furieuse, encore une fois, Amy m'avais déçue. Il fallait que je sorte prendre l'air pour me changer les idées. Il faisait un froid de canard, mais je m'en foutais. Je préférais choper la grippe plutôt que de rester enfermer dans un hôpital avec Amy et son crétin de petit copain.
Liam : Hey, tout va bien ?
Moi : Super. Tout va super.
Liam : C'est qui ce Ric ? Il a l'air un peu...stupide
Moi : Stupide ? Ce mec est complètement con... C'est le petit ami de ma meilleure amie
Liam : Tu n'as pas l'air de beaucoup l'aimé haha
Moi : Je le déteste. Tout le monde le déteste. Amy est censée le détester, sauf que non, elle préfère fourrer sa langue dans sa bouche.
Liam : Merci pour l'image
Moi : Et le pire de tous, c'est que je suis bloqué avec elle pendant 2 semaines, et maintenant, elle a invité Ric, ça va être la fête. J'en ai marre, j'ai juste envie de rentrer chez moi. Sauf que ma mère va vouloir rester près de mon père, mon frère n'a pas le permit, Amy non plus, et je n'ai pas envie de savoir comment Ric est venu jusqu'ici, et même s'il est venu en voiture, il est hors de question que je parte avec. Je préfère mourir de la varicelle ou un truc dans l 'genre.
Liam : Je peux te ramener si tu veux
Moi : Sérieusement ? Non, tu dois être occupé, je ne veux surtout pas te déranger. En plus, je t'ai même ne pas demandé pourquoi tu es là, ce n'est pas trop grave j'espère ?
Liam : Oui je suis sérieux, ça ne me gêne pas du tout ! Eh non, t'inquiète pas, je suis venue ici pour faire quelques examens, rien de grave !
Moi : Tant mieux alors !
Liam : Donc c'est d'accord, je te ramène ?
Moi : D'accord, mais ça te gêne pas que je prévienne mon frère ? Il a peut-être aussi envie de rentrer
Liam : Pas de soucis, allons chercher ton frère
Nous nous dépêchons donc d'aller chercher Max qui se trouvait au chevet de mon père. En arrivant, ma mère n'était pas là, il y avait uniquement mon frère.
Moi : Salut papa, tu te sens mieux ?
Mon père : Très bien, merci. Et toi, ça va ?
Moi : Super ! Ça ne te dérange pas si je rentre au chalet ?
Mon père : Bien-sûr que non, mais comment tu comptes y aller ?
Moi : Liam veut bien me raccompagner
Mon père : Qui est-ce Liam ?
Liam : C'est moi ! Bonjour monsieur. Je ne suis pas un psychopathe si jamais
Mon père : C'est exactement ce qu'un psychopathe dirait
Liam : C'est vrai...
Max : Je veux bien les accompagner, comme ça, si ce Liam est un tueur en série, je saurai défendre Sophia
Moi : Sans vouloir te vexer, mais la voiture à plus de chance de me défendre ! Mais tu peux quand même venir, on ne sait jamais, ça peu peut être me faire gagner du temps de survie
Max : Très drôle. Si on se fait attaquer par un ours, je te jetterai en dehors de la voiture.
Liam : Donc, on y va ?
Aussitôt dit, aussitôt fait. Nous étions en chemin vers le parking, quand tous d'un coup, nous sommes interrompus par une très chère, ancienne meilleure amie
Amy : Vous allez où ?
Max : On rentre
Amy : Je peux venir ?
Moi : Est-ce que Ric est toujours là ?
Amy : Oui, ça pose problème ?
Moi : Un tout petit.
Liam : Il y a assez de place pour tout le monde, ça ne me dérange pas
Je jetai un regard noir à Liam, ce qui ne sembla pas le déranger, étant donné qu'il me regarda en souriant. Quel crétin. Donc, on se dirigea vers le parking, où était garée la voiture de Liam. Et par chance, enfin, presque, le chalet ne se trouvait pas très loin de l'hôpital, donc je n'avais pas à passer beaucoup de temps enfermer dans une voiture avec Amy et Ric. En arrivant, je me dépêchai d'entrer, tous en claquant la porte, ce qui enferma tout le monde dehors... Je suis vraiment une cruche quand je m'y mets. Donc après avoir ouvert aux autres, qui ne s'étaient pas gênés pour se foutre de ma gueule, je me dirigeai dans la cuisine pour me préparer un chocolat chaud.
Liam : Je suis désolé d'avoir accepté qu'Amy et Ric viennent avec nous, je croyais bien faire
Moi : Eh bien, arrête de croire, ça vaut mieux pour tout le monde.
Liam : Ok... Dans ce cas, je vais te laisser, je n'ai plus rien à faire ici.
Sans se retourner, Liam prit les clés de sa voiture, et se prépara à partir. Je peux vraiment être une garce quand je mais met. Ooooh qu'est-ce que je me déteste quand je suis comme ça !
Moi : LIAM ! Attends
Il s'arrêta et se retourna vers moi, en attendant mes excuses
Moi : Je suis désolée, toute cette histoire me met vraiment sur les nerfs. Je n'aurai pas dû m'en prendre à toi, t'en va pas. Je suis désolée...
Liam : Excuses acceptées.
Moi : Super. Tu veux un chocolat chaud ?
Liam : Avec plaisir ! Il y a des marshmallows ?
Moi : Heuuu, je sais pas, regarde dans l'armoire du bas
Jusque-là, tous se passaient parfaitement bien, Amy et Ric n'étaient pas dans les parages et je n'avais pas très envie de savoir où et ce qu'ils faisaient, Jake venait d'arriver avec des pizzas et Max s'amusait à faire je ne sais quoi avec nos pauvres marshmallows... Nous nous posâmes tous dans le salon pour regarder un film, bien évidemment, tout en mangeant notre pizza. Nous étions assez loin dans notre film, le héros allait presque prendre d'assaut l'ambassade Chinoise, un grand moment !
Puis d'un seul coup BOOM. Coupure de courant. Plus de lumière, plus de courant, plus de télé. La chance. Et bien évidemment, c'est connu, les coupures de courant font sortir les rats.
Amy : Qu'est-ce qu'il se passe ? Pourquoi il y a plus de courant ?
Liam : On ne sait pas, on dirait qu'il y a une tempête qui se prépare dehors
Amy : Nos parents sont toujours à l'hôpital ! Et s'ils sont sur la route ? Faut les prévenir !
Moi : Les messages ne passent pas, il y a plus de réseau
Amy : On vont tous mourir
Moi : On ne va pas mourir, c'est normal ce genre de tempêtes par ici. Calmes toi un peu s'il te plaît
Jake : Il faut s'organiser. Il y a des bougies ici ?
Moi : Oui, dans la cuisine
Jake : Ok, donc on allume autant de bougies qu'on peut et ça fera comme si on était dans un feu de camp géant ! P-A-R-F-A-I-T
Pas si parfait. On était quand même coincés ici, sans électricité. Avec des gens, pas vraiment cool. Donc non, ce n'était pas parfait, loin de là. Et le pire de tous, c'est que je ne pouvais pas joindre Matt et j'avais vraiment besoin de lui en ce moment. Il me manquait tellement, si seulement il pouvait être ici, ça m'empêcherait de commettre un meurtre. Ou deux.
Après avoir allumé toutes les bougies de la maison et essayer de calmer les nerfs d'Amy, nous retournons tous à nos occupations. Qui, entre nous, avec ou sans électricité n'étaient pas si horribles !
Quand d'un seul coup, un grand silence. Puis un bruit. Nous nous regardons tous, Amy panique, pour ne pas changer.
Max : Nous ne sommes pas seul.
Moi : Oh la ferme Max.
Amy : C'est clair, on va tous mourir ! Ric, va voir.
Jake : C'est clair que si c'est Ric qui va voir, on va tous survivre
Ric : Il est hors de question que je risque ma vie. Et Jake, au cas où tu te demanderais, je serai capable de tous vous sauvez. Je n'en ai juste pas envie.
Incroyable, Le Grand Ric avait peur d'aller voir ce qui se passait dehors.
Moi : Bon, comme personne ne semble être assez courageux pour aller voir ce qu'il y a, je me porte volontaire.
Avant de me lever, je regardai tout le monde, en espérant que quelqu'un se porte volontaire à ma place. Personne. Personne n'a assez de courage pour faire le sale boulot. Franchement, il faut que je change de pote. Je pris la batte de base-ball de Max (je sais, cliché) et me précipita avec prudence vers la porte d'entrée. Et surprise, Amy me suivait
Amy : Je viens avec toi.
Moi : T'es pas obligée.
Amy : Tu rigoles ? Si tu te fais tuer, je veux être aux premières loges ! Et puis... Non rien, laisses tombées
On se dirigea donc vers l'entrée, armée jusqu'aux dents. À ce moment-là, une ombre passa par-devant la fenêtre. (Double cliché, je sais...)Amy me serra le bras (Elle me faisait vraiment mal cette cruche)
Au même moment, je me décidai à ouvrir la porte. Sauf que le tueur avait, lui aussi, décider d'ouvrir la porte ! Avec ce geste, une tête sombre entra, et dans un cri presque synchro de la part d'Amy et moi-même, j'assommai notre meurtrier avec ma batte de base-ball.

Coeur à vifOù les histoires vivent. Découvrez maintenant