Chapitre 4: Mon monde

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Nous marchons.

J'ai très envie de retourner dans mon monde, celui que j'ai créé, imaginé et perferctioné presque toutes les nuits depuis que j'ai 6 ans. Voilà deux nuits que je n'y suis pas aller. Ce monde est un monde qui représente l'été et l'hiver, le ciel et la terre, le jour et la nuit, des contraires qui pourtant peuvent fusionner.

Tous ça me demande énormément d'imagination. Je n'ai encore jamais rencontré quelqu'un qui, comme moi, peut retourner dans le même lieu deux nuits d'affiler.

Ce monde est celui dans lequel je me réfugi quand je me sens mal. Un endroit calme, magnifique avec ses beaux paysages, distrayant avec sa belle plage et sa mer turquoise.

- Fermes les yeux ! Je demande à l'homme se trouvant à mes côtés.

Il le fait aussitôt sans poser de question.

Je lui prend la main et je ferme à mon tour les yeux.
J'imagine petit à petit mon monde et quand j'ouvre enfin les yeux tout est là. Nous sommes sur une île au beau milieu de la mer.
Elle est divisée en deux, d'un côté le jour et de l'autre la nuit qui, ces deux parties, sont elles même divisées, d'un côté l'hiver et de l'autre l'été.
La plage est tout autour. Au centre de l'île se trouve une gigantesque tour assez grande pour atteindre les nuages.

Cette île n'a aucune sortie, sauf le réveil évidemment.
C'est ici que je voudrais vivre pour toujours. Les paysages sont incroyablements beaux. Du côté "été nuit", la lune illumine la plage et offre un superbe reflet argenté sur la mer.
Dans chaque côté de cette île, sur la plage, se trouve une cabane perchée dans un arbre.

- Ouvre les yeux, ici c'est mon monde. Dis-je.

- Superbe !! S'exclame t'il émerveillé.

Je détache ma main de la sienne, je cours vers le côté "été jour" et me précipite dans l'eau. Elle est chaude, des poissons colorés viennent me chatouiller les pieds.

- Tu ne viens pas ? Je demande tout en me retournant vers mon invité.

Il a disparu.

Je l'appelle mais je n'ai aucune reponse en retour.

- Inconnu !! Où es-tu ??

Je me sens bête de crier cela, j'aimerais tellement connaître son nom.

Je sors de l'eau et me met à le chercher.
C'est curieux, je n'ai jamais voulu qu'il disparaisse, au contraire. Serait-il différent des autres personnes que j'ai créé ?
Car oui, sur cette île il y a déjà un habitant: la Jenna imaginaire.

Je sais qu'elle aime beaucoup le côté "jour hiver", elle se trouve surement là bas.
Je monte dans la cabane et attrape une serviette. J'enfile ensuite des vêtements chaud. Je cours vers l'autre bout de l'île.

Me voilà en hiver. La neige recouvre les feuilles des arbres, la mer est gelée et le soleil fait briller la glace. Mes pas laissent une marque dans la neige. Jenna apparaît emmitouflée dans ses vêtements d'hiver.

- Qui a t'il ? Demmande t'elle.

- Ah te voilà, je te cherchais, j'ai amené un nouvel habitant sur l'île et il a disparu. Dis-je essoufflée.

- Et bien cherchons le. Dit-elle simplement.

Je soupir, la Jenna imaginaire est beaucoup moin cool que la vraie mais elle me suffit à me rappeler à quel point elle me manque même le temps d'une nuit.

- Viens, on vas monter en haut de la tour, on verra peut-être où il se trouve. Je conseille.

- Ouais, ou alors tu lui demandes de revenir, après tout c'est ton rêve, c'est toi qui décide. Dit-elle comme si c'était évident.

Elle n'a pas tord mais si c'était le cas il serait déjà là ou même il ne serait jamais parti.

- Kenza ? Interpelle une voix masculine.

Je sursaute.

- Où étais-tu ? Je demande inquiète.

- J'ai juste fait un petit tour dans ton monde. Répond simplement l'inconnu.

-...

- Pas mal mais ça manque de piquant. Et puis ton îles est petite, on fait vite le tour. Dit-il sans aucune délicatesse.

Surprise par sa réponse, je ne réplique pas et me contente simplement de grimacer.

Avec tout ce qui est arrivé, je n'ai pas pensé à l'heure. La montre affiche 7h13, il faut que je me reveille et vite. Je laisse l'inconnu et Jenna.

Je cours vers la cabane la plus proche. J'y entre et m'allonge sur le petit lit.
Je ferme les yeux puis les ouvres à nouveau, me voilà reveillée.

Je me lève, m'habille, mange, me brosse les dents et prend mon sac pour enfin sortir de la maison avec précipitation.
J'allume mon téléphone et marche en direction du lycée.

Je reçois un message:

l'inconnu :
"Pas mal ton monde, j'aime beaucoup les paysages."

Choquée, mes pieds s'arrêtent brusquement de marcher.

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Voici le chapitre quatre, j'espère qu'il vous plaît et qu'il n'est pas trop chaotique...

Je fait de mon mieux pour l'orthographe. ;)

Prochaine publication bientôt, bonne journée !! <3

Un dernier rêve.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant