Chapitre 7 : Retrouver les partitions originales

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Maria échafaude son plan diabolique et pendant trois jours, elle met des gouttes du flacon d'Antonio, dans tous les plats destinés à Rose. Le lendemain Rose décide de partir pour Vienne, mais Maria s'y oppose.

- Non, dit-elle, vous n'irez pas à Vienne.
- Mais Amadéo à besoin de moi, dit Rose, il est très malade.
- Qui est cet Amadéo, dit Maria.
- Un cousin, menti Rose.
- Alors je vous laisse vous rendre à son chevet.
- Merci madame.

Rose pour ne pas effrayée madame Vittelli, Rose à appelée Wolfgang "Amadéo" au lieu de Amadeus, pour que Maria la laisse s'en aller. Deux jours après Rose est partie sans prévenir Vilémine de son départ, en s'arrêtant dans une auberge, un coursier lui donne une lettre lui étant atribuée.

Chère Rose
Je ne sais par quel miracle je connais votre existence, je me suis permis de vous écrire pour réparer l'irréparable. Mon mari Wolfgang Amadeus Mozart est au bord de la folie. Il ne cesse de boire et me parle sans arrêt de son Requiem, il m'a terrorisée, donc je suis partie avec les conseils de ma mère, en prenant mes deux fils Carl et Franz-Xaver. Maintenant je regrette mon geste et je rentre à Vienne demain matin, je vous en pris sauvez le des cinq lignes de la portée, dans les quelles il s'est emprisonné.

Je compte sur vous.
Constance Mozart

Le lendemain Rose par pour Vienne, malgré la pluie orageuse qui est annoncée. Pendant quatre heures Roses cavale sous la pluie et les éclairs zèbrant le ciel, trempée jusqu'aux os elle ne voit rien, pense s'être égarée en chemin. Soudain son cheval s'emballe et par au triple galop, elle essaie de le freiner temps bien que mal mais n'y parvient pas, elle chute devant une grande bâtisse, qui est plus claire quand un éclair arrive, cette grande bâtisse est une grande église baroque rococo, comme il y en a partout en Autriche et en Bavière. Soudain une grande fatigue la fait flancher, "qu'est ce qui m'arrive" se dit-elle, un homme sort de l'ombre et la regarde.

- Je suis bien content de te voir Rose, dit Salieri, depuis le temps que je rêvais de te voir.
- Vous, dit Rose, vous faîtes souffrir Amadeus et je ne vous laisserai pas toucher à une seule de ces partitions, il est jeune et maintenant il agonise sur son lit, une plume à la main, épuisé et devenu fou à cause des quelques florins que vous lui avez promis et de votre Requiem et il n'a même pas atteind la quarantaine.
- Vous avez tout compris, dit Salieri, mais comme je me le suis promis, cette image de dieux sur terre en matière de musique m'exaspèrait, l'empereur n'avait yeux que pour lui et moi je restais dans l'ombre, mais ce pauvre enfant était tellement fier de sa carrière, à dépenser l'argent que on lui offrait pour des objets de luxes et un piano forte, il est même tombé dans une kabbale qui lui coûta cher, après ma victoire en tant que Maître de Chapelle, il tomba dans une lente disgrâce et était perclus de dettes. Après il est devenu pauvre et ivre en faisant jouer ces oeuvres dans de petits opéras, gagnant peu d'argent, je viens chez lui masqué et lui propose de composer un Requiem pour quelqu'un qui souhaitait en avoir un mais ne l'a jamais eu. Et voilà mon plan presque achevé, Wolfgang compose son propre Requiem car j'ai décidé de l'assassiner, il compose sa propre mort.
- Non ne faite pas ça..., dit Rose en fermant les yeux.

Elle retomba au sol endormie, les partitions du Requiem contre son coeur, une larme vint faire baver l'encre d'une note de l'Ouverture. Salieri regarde Rose et rit au éclat, quand soudain un éclair vint éclairer l'allégorie de la Mort triomphante.

La nuit du RequiemOù les histoires vivent. Découvrez maintenant