Blessé

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Le blaireau chargea. Gueule ouverte et crocs brillants. Poussière ne pouvait qu'esquiver les coups de la bête rayée. Il tenta un coup mais il ne réussi qu'à ce mettre en danger. La bête le poussa et il tomba à terre le souffle coupé. Le blaireau pris l'avantage et en deux, trois mouvements il se retrouvait au dessus du jeune loup, les crocs à quelques centimètres de son cou. Un sourire cruel se dessina sur les babines du monstre, et Poussière cru y reconnaître le sourire de son dieu. C'est un test ?! Il veux voir si je mérite vraiment la vie qu'il m'a donné où quoi ?! Mais je le lui ai déjà montré à ce gros chien galeux ! Poussière se révolta, il griffa le ventre du blaireau, lui mordit les pattes (au point qu'il n'y avait plus de chair dessus) et il lui atterri sur le dos, les crocs plantés dans la nuque. Il serra si fort qu'il en avait mal aux mâchoires. D'un coup le blaireau cessa de se battre et tomba par terre. Poussière le lâcha enfin prise. La bouche à demi ouverte et les crocs dégoulinants de sang, il s'essaya par terre hors d'haleine. Il bailla à s'en décrocher la mâchoire. En refermant sa bouche, une douleur vive le pris au flanc. Quand il le regarda, il vit une longue balafre partant de ses pattes avant aux pattes arrières. En dessous, un rideau de sang, son sang. Il était assis dans une marre poisseuse et sombre. Trop de sang. . . Il vacilla et tomba à terre, inconscient.

"Poussière ?...Poussière mon chérie ! S'il te plaît répond moi !

-Maman il se réveille ! Maman ! MAMAN !

-Écarte-toi ma fille, laisse-le respirer.

-Poussière mon petit louveteau...S'il te plaît ne me laisse pas !

-DÉGAGEZ !" Poussière ouvrit les yeux. Tout était flou et incolore, puis il vit des broussailles autour de lui, de la mousse sous lui et des regards lui bruler la fourrure. Il leva la tête mais la reposa tout de suite. Il avait une douleur atroce au flanc et à la tête. Le jeune loup sentit une odeur inconnue, mais elle portait beaucoup l'odeur de sa mère. "Oh, Plume. Pourquoi devait-il être comme son oncle ? Un jour il va y laisser la vie !" des bruits de frottements suivirent ses paroles. La voix de son grand-père raisonna dans ses oreilles, "Laissez le, maintenant, il a besoin de calme. Plante ?

-Oui ?

-Soigne le comme tu peux...

-C'est mon devoir non ?" Les bruits se fondirent dans les grésillements des oreilles du jeune loup. Après sa, il perdit conscience.

'Que ? Où suis-je ??

-Bravo, tu as faillit te faire tuer...

-Qu'est-ce que je fais ici dieu de malheur ?!

-Eh calmos !

-Tu me méprise en me disant que j'ai faillit mourir mais en faite tu VOULAIT que je meurs !!!

-Rah c'est que t'es enquiquinant ! Je voulais que tu puisse prouver ta valeur au près de la meute. Je suis déçu...Je m'attendais à plus de ta part !

-Oh toi...!'

"Je vais te...??" Poussière s'arrêta. Il regarda autour de lui, il était dans une clairière, sur de la mousse et l'air sentait fortement les plantes médicinales. Il se tourna et retourna. Il vit une ombre bouger et il se crispa. Plante. "Eh bien on dirait que tu ais réveillé !" Il ne répondit pas, il avait vu le dieu ! "Tu parlais à qui dans ton sommeil ?" Poussière fut surpris de la question. Qu'avait-elle entendue ?! Il partit sur la défensive, il montra les crocs et dit d'une voix totalement incorrect envers un supérieur, "Ça te regarde pas !

-Tu grogne beaucoup dans la vie, hein ? Je suppose que ma question n'était pas très polie et je m'en excuse." Il cessa de grogner et baissa la tête, honteux. "Tes blessures sont presque guéries, tu auras une longue cicatrice mais à part ça ...Tu iras bien." Elle lui fit un sourire rassurant et Poussière se détendit. Il s'allongea et posa la tête sur ses pattes, il fermât les yeux et tout devint noir.







Le Monde du Néant (tome 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant