Chapitre II

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Monsieur Amador comme prof principal, il y a au moins 12 prof d'histoire mais non il faut encore que je l'ai cette année !

Ce prof c'est juste un cauchemar à lui tous seul.. L'année dernière c'est à peine si j'arrivais à assister à une heure de cour par semaine.

Le cour version présentation de l'année commence. Mes yeux sont lourds, ils se ferment petit à petit, et je sombre dans les rêves.

***

La porte est ouverte, normalement Maman et Papa ne doivent pas rentrer avant quelques heures.. Je rentre à pas de loup, la peur de me retrouver en face d'un cambrioleur me tord les boyaux, mais rien.. Rien n'a bougé dans la maison. Puis la porte d'entré se ferme en claquant, me faisant sursauter.

- Maman ?! Papa ?! Je me dirige vers la porte d'entrée en voyant des petites traces de liquide rouge par terre, comme du sang.

Je suis ces traces, qui mène droit sur la chambre de mes parents. J'ouvre la porte, mais une main m'empêche de faire un pas de plus en me secouant l'épaule..

***

- Hey, réveille toi. Maya me lance des regard à la foi tendre mais triste, elle sait de quoi j'ai rêvé.

Des gouttes de sueurs descendent le long de mes tempes, le souffle court, comme si je venais de courir le marathon de New York en quinze minutes. 

Il faut que je sorte, il faut que je me défoule.

- Je.. Il faut que je sorte.

Mes pensées song restaient ancré dans mon mauvais rêve, dans les ténèbres de ma tête.

Je me lève direction la sortie. Arrivé devant la salle pour prendre la porte Monsieur Amador s'interpose entre elle et moi.

- Où vas-tu jeune fille ? dit-il sur avec son air supérieur, qui m'énerve chaque seconde de plus en plus. 

- Je sors. Le ton ferme, la voix cassante, mon seuil de tolérance approche dangereusement son paroxysme. 

- Je suis désolé mais je ne peux pas te laisser sortir....

- Écoutez moi bien Monsieur ! Vous n'avez pas le droit de me laisser sortir ?! Alors prenez le gauche ! J'en est rien à foutre Ok !! Maintenant vous me laissez sortir de cette putain de sale de cour de merde ou je vous jure que ça se terminera mal.

Pour seule réponse de sa part, il se pousse et me laisse le passage pour sortir.

Dehors je me retrouve au milieu de la cour, toute seule sans personne. Je pars chercher ma voiture et direction mon vrai chez moi, le seul endroit où je peux me calmer et où je me sens à ma place.

~

Bang, Bang... Bang, Bang... Sont les seuls bruits qui résonne dans cette sale avec ma respiration. Mes poings, frappent à nue dans le sac de sable. J'enchaîne les gauches, droites à intervalles réguliers. Cette méthode est la solution que j'ai trouvé pour évacuer se que je ressent. La seule chose qui me permet de pas prendre de médicament antidépresseur et de devenir une fille sans vie.

Je ne sais pas depuis combien de temps je suis là, mais une chose et sûre, ça fait un moment. Je suis arrivé ici il faisait jour et maintenant il fait nuit noir.

Bad But Boxer { en pause }Où les histoires vivent. Découvrez maintenant