Chapitre XI

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Je cour jusqu'à la cuisine en rigolant comme une conne, un sourire plaqué sur mes lèvres ne laissant aucune chance de cacher mes dents blanches.

Toutes les personnes assise au comptoir de la cuisine en train de déjeuner s'arrêtent pour me regarder d'un air surpris. À croire qu'un rire peut surprendre des gens.

Je prends mon bol et me sers des céréales sous les regards des personnes derrière moi.

Un rire se fait entendre de plus en plus, les regards me quitte pour se tourner en direction de la personne qui rie. Et l'incompréhension se lit sur tous les visages pendant que moi je prends mon tabouret et m'assieds en mangeant mes céréales sans lait dedans.

Tous les monde est bouche bée face à cette scène normale à mon goût : moi qui rigole, sourit et mange, et Sulivan qui rigole et qui sourit aussi en arrivant dans la cuisine.

Sans poser aucunes question, ils recommence à manger leur petit déjeuner dans le silence.

La pendule juste en face de moi indique qu'il est 13 h 56. Rien n'a changé pour moi. Se que nous avons dit hier ne dois pas changer aujourd'hui. Pourquoi ça changerai d'ailleurs ? 13 h 57, le combat arrive à grand pas.

Je termine mes céréales à la vitesse du TGV et je pars dans ma chambre sous les regards des autres.

Une douche ? Plus le temps, il faut que je m'échauffe avant. Je pars dans la salle de bain me débarbouiller un peu et me brosser les dents. Dans mon placard je prend mon short de sport, ma brassière et mes gants favoris que je ne mets que très rarement. Je mets tous sa dans mon sac de sport et quitte la pièce habillé avec un vieux jogging et un t-shirt ample avec mes cheveux attachés.

Je retourne dans le salon, personne n'a bougé d'un pouce. Ils sont toujours en train de déjeuner tout en discutant de tout et de rien.

Je me dirige lentement vers Sulivan qui est dos à moi. Ma bouche presque collée à son oreille je lui chuchote :

- Tic. Tac. Chéri, il est 14 h 12. Je serai la fille avec les gants ne te trompe pas.

Sans le laisser répondre je quitte l'appartement, je suis consciente du regard des autres sur moi en sortant et je m'en fou. Ils comprendront sûrement à 15h quand le moment sera venu.

~

J'ai passé le temps qu'il me restait à faire plusieurs étirements, j'ai frapper dans le vide en imaginant un mini combats pour détendre mes muscle, et j'ai pris la corde à sauter pour terminer. C'est étonnant comme au début quand j'ai commencé la boxe je n'arrivais pas bien à en faire, alors que maintenant c'est un jeu d'enfant. Croiser, à l'envers, pieds joints,.. Rien ne me dérange, j'ai appris.

La porte claque, plusieurs pas arrivent vers moi et tous le monde débarque dans la pièce. Nadia et Alan en tenue comme pour les combats d'Underground, Axelle et Maya discutant entre elle sur le potentiel gagnant du combat en exposant arguments plus farfelus les uns que les autres. Et il reste le dernier, le plus attendu, Sulivan. Il porte un short noir et des gants noirs. Je peux lire dans ses yeux une telle détermination qui me font douter sur l'enjeu importance du combats, les secrets.

Sur le ring, je suis dans un coin avec Nadia et Maya et de l'autre il y a Sulivan avec Alan et Axelle. Comme on peut dire, chacun son public ! Je sais pertinemment qu'Alan n'a pas eu le choix, Nadia l'a obligé à aller avec Sulivan mais j'aurais préféré avoir mon coach à moi. Celui que je considère comme un père de substitution, il est là pour me coacher, pour me gueuler dessus quand je dérape, pour m'aider, pour me soutenir. Il fait tout se que mon père aurait fait si il n'était pas mort.

Il n'y a pas d'arbitre pour se combat, Alan et Nadia sonneront la fin des rounds eu même avec leur chrono.

Je suis prête à commencer et lui aussi. Tous les deux face à face au milieu du ring, on se regarde droit dans les yeux sans sillet pendant qu'Alan nous donne des instructions.

- Interdiction d'attraper l'autre au niveau de la tête pour envoyer un coup de genoux. Je veux un beau combat, si sa dérape j'arrête tout.

Il s'écarte de nous, on frappe nos gants par respect. Le peut combat commencer.

***

Je regarde mon père et ma mère. Ils sont assis sur le canapé en train de regarder un film que je ne connais pas.

J'ai reçu une lettre de menace, mais je n'y crois pas. Personne ne peut s'en prendre à eux. Mais par précaution je leur est demander de rester à la maison et de regarder le match sur internet.

Se soir ces la finale. Je ne stresse pas, je suis arrivé à un niveau tellement important que je doute de mes capacités mais je peux le faire.

Mon père tourne sa tête et me détaille avec beaucoup de nostalgie dans son regard.

Il se lève et viens me prendre dans ses bras sans me lâcher.

- Ma fille, tu es forte. Rien ne peux t'arriver de moche aujourd'hui c'est ton jour. Sache que moi et maman nous serons toujours là pour toi quelque soit le résultat final.

Je resserre mon étreinte contre son corps. J'ai peur des conséquences de se combats sur ma vie, mais je ne reculerai pas.

- Je t'aime papa.

- Tu es forte ma fille, tu as aussi changé, tu peux gagner. Je t'aime.

Il me lâche doucement. Les larmes au yeux il se tourne vers Maman qui nous regarde du canapé en train de pleurer.

Elle se lève elle aussi et viens vers nous. Ses mains sur mes joues elle baisse ma tête et pose un doux baiser sur mon front.

- Vas, et fais de ton mieux. Fais comme tu pense être le meilleur. Nous sommes fier de toi ma chérie.

Je me dégage doucement de ma mère et quitte la pièce le cœur lourd avec mon sac sur l'épaule.

***

~

Coucou tous le monde ! ❤️
Je sais que se chapitre est plus court que les autres mais je ne me voyais pas le terminer autrement..

Je vous aimes tous et bonne lecture ❤️

( n'oubliez pas de commenter et de voter sa me fait plaisir )

❤️❤️❤️

Bad But Boxer { en pause }Où les histoires vivent. Découvrez maintenant