~125 bis

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Toi ma soeur de coeur, ma meilleure amie, de tes mots tu m'as blessé aujourd'hui. Tu voudrais m'aider mais tu ne le peux, tu voulais m'aider de tes mots tu m'as enfoncé. Je veux me sortir de tout ça et aller mieux je t'assure mais il m'est inconcevable d'éloigner de moi ces lames, c'est comme si l'on me demandait d'arrêter de respirer. J'ai ce besoin indomptable de m'auto-detruire, de déchirer cette peau, ce corps immonde. Je veux m'en sortir, je demande même de l'aide mais si tu ne crois pas en moi, je ne peux le faire pour toi, moi qui déjà ne crois pas en moi. Si je ne souhaitais pas aller mieux, je ne t'aurais rien dit, je ne passerai pas pour une folle auprès de mes parents, auprès des adultes et adolescents. Je me serais empêtrée dans mon silence et je me serais tuée bien avant. Alors tu peux me demander ce que tu veux, de parler aux psychologues ou aux psychiatres, mais ne me demande pas de me débarrasser de ce qui me fait sentir vivante alors que je suis morte intérieurement.
Désolée pour tout, désolée d'être moi, d'être ça, d'être sous le contrôle de ces démons.. Désolée de ne pas réussir à me sauver.

mes textes.. ma vie... (suite)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant