Une journée s'était déroulée. Finalement on avait rien fait, aujourd'hui. On travaillera plus demain. C'était déjà le soir. J'étais dans ma chambre et j'enfila seulement un haut de pyjama pour m'enfouir dans mon lit. Quand je rentra sous la couette, elle me glaça la peau, j'eu des frissons. Je repensa à ce matin. Je n'avais pas reparler a Josh, depuis. Mais je m'en voulais toujours autant. Apparemment je ne suis pas très sociable car je ne me suis fais aucun amis, mais en même temps je reste fourrée dans ma chambre sans arrêt, sauf le temps des repas. Les autres eux, je les entends toujours s'amuser dans les couloirs ou dans les chambres voisines. Ils se sont tous fait des amis, mais je me demande si ils savent pourquoi on est là, comment on est atterri là, et qu'est-ce qu'il ce passe. Je pense qu'ils n'en savent rien non plus, mais alors ils sont étranges de pouvoir s'amuser sans rien savoir de tout ceci. Josh en tout cas tout le monde le connaît. Au repas, tout le monde vient le voir, je vois ça car je suis toujours plus ou moins proche de lui à table. Je ne le fais pas exprès, c'est les seules places seules qui reste quand j'arrive, mais je ne lui adresse aucuns regards, aucunes paroles. Et j'entends son nom, des paroles parlant de lui dans les couloirs ou à table encore. J'ai du mal à le reconnaître, mais j'avoue que je suis un peu jalouse. Ici, tout me fais penser lui, tout me fais culpabiliser. Je songe à aller lui faire des excuses mais c'est plus fort que moi, je n'y arrive pas, je n'aime pas avouer mes torts. Finalement je tient à lui, plus que je ne le crois.
Je m'éveille à nouveau en sueur, avec son nom à la bouche.
Josh.
Un mauvais rêve. Un cauchemar. J'ai rêvé être attacher à un poteau, au milieu d'un champ, tout le monde se moquait de moi, car j'étais sans amis. Seule. Josh en faisait parti. Il se fichait de moi, comme tous les autres. Puis il a allumé le feu sous mes pieds, et c'était le calvaire. Je me sentais brûler. Les rires fusaient autour de moi. Le feu se propageais en moi tel un courant électrique, je ne sentais plus mes membres. Et la corde qui me serrait tellement. Je gigotais pour m'échapper de ce lieu immonde mais je ne pouvais pas bouger. J'avais mal à la peau avec la corde qui se frottait en me l'arrachant, à mesure que je gesticulais. Ce feu atteignit mon coeur, mes poumons. Je suffoquais. Je toussais. Puis, plus rien.
Je me suis réveiller comme cela, la tête pleine, comme si le feu était encore en moi. Pourtant je tâtais autour de moi, et j'étais dans mon lit. Chez Bruce. Dans son bâtiment. Je viens de me rendre compte - grâce à ce mauvais rêve - que je tenais à Josh, que ça me faisait mal de le voir contre moi. Je ne supporterais pas de le perdre, pas maintenant. Donc il faut que je m'excuse. Immédiatement. Même si il est trois heures du matin, comme je viens de le voir sur ma montre en allumant ma lampe de chevet. De toute façon, je n'arriverais plus à m'endormir, j'ai trop de remords et après ce cauchemar atroce, cela va être impossible. J'enfila alors un bas de pyjama pour sortir puis alla alors dans la direction de la chambre de Josh.Je rentra sans prendre la peine de toquer. Il faisait noir. Je n'alluma pas la lampe, à risque de le réveiller. Mais comment m'excuser alors qu'il dort ? Je n'ai vraiment pas envie de le réveiller. J'avance dans la chambre sombre, et m'assis sur le bord du lit, à ses pieds. Je repense à mon cauchemar .. Oh et puis tant pis je le réveille ! C'est pour m'excuser, c'est important. Je me penche et lui secoue l'épaule doucement en murmurant : "Josh, c'est moi Maddison. Réveille-toi s'il te plait, je veux te parler.
-Hein ?! Quoi ? Dit-il en se redressant brusquement. "
Il tâta mon bras, et je sentis un sentiment d'électricité en moi. Le fait qu'il me touche comme ça, c'est gênant, et perturbant surtout.
"C'est qui ?! C'est quoi ?!
-"Qui" paraît plus approprié : c'est Maddison.- Ah.. Mais qu'est ce que tu fais la ?
-J'avais besoin de te parler, répondais-je en allumant la lampe à côté du lit, pour qu'il me voit.
-A cette heure-ci ?! Dit-il en sursautant à la vue de sa montre.
-C'est urgent. Avant que je me dégonfle, je peux parler s'il te plait ?"
Il acquiesce. Alors je poursuis : "Tu sais quoi ? Je veux m'excuser. Enfin, je m'excuse. De te parler mal, froidement. Comme si tu était méchant avec moi. Alors qu'en fait, tu es si adorable envers moi. Tu fais tout pour que j'arrive à m'insérer, mais je te rejette sèchement à chaque fois ! Je culpabilise, et à cause d'un mauvais rêve, qui m'a fait réaliser que je tenais à toi, plus que je ne le pensais ; il fallait que je m'excuse immédiatement. Désoler de te réveiller en pleine nuit d'ailleurs."
Il hocha la tête.
C'est tout ce qu'il arrive à répondre ? C'était bien la peine de venir. Finalement il poursuivit après quelques secondes de réflexion, voir une minute à me regarder dans les yeux, sans réagir : "J'accepte tes excuses. Je sais que tu agis toujours trop vite. Sans réfléchir.
-Comment sais-tu ça ?
-Tout de même, ça se voit. "
Un sourire me parcouru le visage. Je lança à mi-voix : "Merci.."
Il me rendit mon sourire. Le sien éclairé son visage. Je vis ces lèvres se lever en coin délicatement, il est vraiment beau comme ça.
*******
Son souffle cogne mon dos.
J'ouvre les yeux.
Josh.
J'étais dans la chambre de Josh. Je le sentais et je la reconnais. Mon cœur battait tellement vite que j'en avais du mal à respirer.
J'inspire, j'expire.
Un petit bout de lumière traversa la chambre, venant de sous la porte ; la lumière du couloir. Je reconnais son odeur, une odeur particulièrement masculine. Un mélange de sueur, avec un soupçon de parfum. J'adore avoir cette odeur sur moi, à côté de moi, et la renifler dans son lit. C'est tellement bizarre, mais à la fois plaisant. J'étais au bord du lit, à gauche, et lui juste derrière moi. J'ai du m'endormir. Et il m'a allonger sur son lit, puis à son tour s'est endormi. Je pense que c'est ça. En fait je n'en sais rien. Je lui demanderais à son réveil. Je gesticule a peine pour me repositionner mais ce qui permet à Josh de s'éveiller. "Désoler ! Je ne voulais pas te réveiller.
- Ce n'est pas grave. Il va falloir descendre de toute façon.
- Je peux juste te poser une question ?
- Mmh..oui.
- Juste..qu'est ce que je fait dans TON lit !? Dis-je sur un ton coléreux, même si je ne le voulais pas.
- Tu ne t'en souviens pas ? Eh bien, tu étais fatiguée, et tu n'avais pas du tout envie de devoir parcourir le couloir, pour retourner dans ta chambre, puis te coucher... Fatigant n'est-ce-pas ? Dit-il en riant seul.
- Ah ... "
Il me sourit. Je l'admire vraiment. Il est beau. Son sourire est beau. Un corps sublime. Il a tout pour être parfait. Pourtant il traîne avec une fille comme moi. Imparfaite. Pas jolie. Sans trait spécial. Une fille menue. Sans formes particulières. La seule chose que j'ai c'est mon caractère, et c'est pas quelque chose à être fière. Malgré ma joie de vivre passionnante, j'arriva à lui offrir un petit sourire en retour.
En gros, j'étais juste une feignante, et je suis rester dans sa chambre. Je me leva, le remercia pour ce petit hébergement et repartie dans ma chambre.
On m'avait déposé de nouveaux habits, toujours aussi noir. Un t-shirt en "V" un petit peu moulant avec un pantalon serré. Je les enfila. Un poil trop grand. Ça doit être à taille unique, à part si ils s'amusent à prendre les tailles des gens pendant leur sommeil. Puis je pris juste le temps de me brosser les cheveux puis les laissa lâchés, avant de remarquer un petit mot que je n'avais pas vu, déposer sur mon lit.
"RDV à 10h dans la salle du réfectoire."
Ce sont sûrement les personnes qui m'ont déposer les vêtements qui m'ont mis ça là. Je passa un coup d'œil sur ma montre : neuf heures cinquante-et-une. Ça va, je vais pouvoir descendre tranquillement. Je me demande ce que l'on va faire. Sûrement les résultats du test. Ou on va s'entraîner pour la vengeance imposé par Bruce. Super.
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Vengeance
Science Fiction" Je vois trouble. Je me frottais les yeux. Je les ouvris et me levais brusquement. Mais où suis-je ? J'étais allongé par terre, sur les feuilles mouillés. Je regarde autour de moi : je suis en plein milieu d'une forêt, humide par le temps. Mes chev...