CHAPITRE NEUF

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Je me réveille tout à coup, au milieu d'un lit inconnu. Je suis dans l'infirmerie. Comment ai-je pu me retrouver ici ? Quelqu'un entra. Josh.
Dès que je le vis, je voulu lui demander ce que je faisais ici, pourquoi suis-je dans une infirmerie. J'ouvris la bouche mais aucun son n'en sortit. J'ai tellement mal a la gorge. Il rappliqua sans aucunes questions venant de ma part.
—Salut.
J'hochais la tête en guise de bonjour.
—Je t'ai trouvé par terre dans le couloir, évanouie, quand j'ai voulu aller te retrouver. Tu t'étais écroulée. Tu as mangé ce matin?
Je secoua la tête, en guise de négation.
—Tu es sérieuse ? Mais c'est pas bon !
J'avais envie de lui rappliquer que de toute façon, rien n'est bon au petit déjeuner d'ici. Mais je m'abstiens, pour le simple fait qu'il voulait juste m'aider et aussi parce que je ne peux pas parler, tellement j'ai mal à la gorge.
—Repose-toi.
J'acquiesçais d'un nouveau hochement de tête.
—Je reviens tout à l'heure. Tu pourra sûrement reparler d'ici là.
Et il se dégagea.
Jefermais les yeux pour m'évader dans un monde sans problèmes. Mais en réfléchissant, sans problèmes, on s'ennuierait tellement..Alors je m'imagine dans un monde avec un petit moins de problèmes qu'en ce moment. Puis m'endormis.
* * * *
Je m'éveillais petit a petit. Josh était posé sur une chaise à côtéde moi.
—Tu es là depuis longtemps ? Lui demandais-je.
Oh je peux parler, enfin.
—Oh depuis une demi-heure. Tu es mignonne quand tu dors.
—Euh..
—Ne réponds rien.
J'arrivaisa lui offrir un tout petit sourire en détournant lesyeux.
—Pourquoi n'as tu pas mangé ?
—Je n'avais pas d'appétit.
—C'est pas bon. La preuve, regarde comment ça a finit : allongé dans unlit d'hôpital pour malaise.
—S'il te plaît, ne me fais pas de morale, je déteste ça.
Il ne répondit rien à ce que je venais de dire. Je tournais ma tête en direction de la fenêtre. Elle donne vue sur le jardin d'hiver. Le ciel était bleu, et je posais mon regard au sol. La neige. C'est blanc, ça voltige et c'est libre. J'aimerais tant être comme elle.
James.
Encore et toujours.
J'ai pensé à lui, pile au moment où j'embrassais Josh. Je ne me souvenais pas de lui, avant tout à l'heure. Embrasser quelqu'un, m'a rappeler les baisers que m'offrait James. Ça m'a perturbé et j'ai
voulu fuir plutôt que d'affronter la vérité. Espècede lâche, me dis-je.Mais bien sur, comme je n'avais pas mangé, je n'avais pas assez de force et me suis écroulée en pleine course. Pathétique.


Un petit miroir est placé en face du lit d'hôpital. À force de me voir dans la glace, je m'habitue à mes yeux violets, j'avais même oublié qu'ils étaient ainsi avant de me voir constamment pendant une journée.. Sachant qu'il est onze heure et demie et que je me suis évanouie vers midi hier. Du repos m'était bien mérité. Je ne dormais presque plus. Je devrais normalement retourné dans ma chambre, dans l'après midi.
Quelqu'un toqua.
—Entrez ! Criais-je.
—Bonjour ! Dit l'infirmière en entrant avec un plateau de nourriture entre les mains. Voici votre déjeuner!
—Bonjour. Merci.
Elle le plaça sur mes cuisses.
—Bon appétit, je viens le récupérer dans la demi-heure.
J'acquiesçais. Puis elle repartis. Je pris ma fourchette, la planta dans un bout de brocolis et tira sur ma nuque pour l'attraper. Quelqu'un toqua à nouveau. Je n'arriverais donc pas à manger ! Je reposa ma fourchette dans mon assiette, me redressa et cria à nouveau à la personne d'entrer.
—Hé.
C'était Josh et sa belle allure. J'ai encore du mal a le regarder dans les yeux après la dernière fois, que nous nous sommes embrassés.. C'était tellement bien.
—Salut, dis-je doucement.
—Tu vas mieux ? J'ai croisé l'infirmière à l'instant, elle m'a dit que tu sors normalement dans l'après-midi. Le temps de reprendre des forces.
—Je sais. Mais je n'ai pas envie de retrouver le groupe avec lequel je suis.
—Justement !
—Quoi? Qu'est ce qu'il y a de bien dans "être avec une peste"?
—Ça te fortifie, et elle ça la rend encore plus idiote.
—J'espère que tu as raison.
—Mais bien sur ! Et ce n'est pas pour me rendre plus intelligent.
—Je sais.
Il s'assit sur la chaise.
—Mais comment ça se fait que vous n'ayez pas fait l'exercice dans le parc, sans moi ? Sachant que ça devait être hier après-midi ? Continuais-je.
—Il ne veut rien faire avec une personne manquante, il veut que tout le monde soit là à chaque exercice imposé. Donc tu y participeras bien.
–Ça par contre, c'est pas génial.
—Mais t'en fais pas, ça se passera bien.
—Je l'espère.
***
Je suis encore dans le col-tard d'avoir passé deux jours à rester dans un lit.
—Bienvenue sur votre site d'entraînement virtuel, commençait Bruce, vous allez passer l'épreuve ici. Et vous serez à la fin classé selon votre score. Je laisse la parole à votre dirigeant.
Génial, encore quelque chose de faux, un parc virtuel ! Ils sont complètement fous ici.
—Donc voici un parc synthétique, continuait Josh. Bien sûr vous allez vous y croire et on ne remarque en rien que c'est faux. Il y aura des étapes dans un parcours d'orientation, avec des épreuves à surmonter. Vous avancerez par groupe. Vous serez chronométrez, un chronomètre pour chaque groupe qui
sera situé au départ, qui est également l'arrivée. Tant que tout votre groupe n'est pas arrivé à la fin, en entier, on n'arrêtera pas votre chronomètre, Vous allez tous partir avec cinq minutes d'intervalle entre groupe. Ça
évitera de suivre les groupes de devant. Et donc d'arriver en premier ou dernier ne change en rien le classement. Est ce que c'est bien expliqué pour tout le monde ?
Personne ne répondit.
—Très bien, alors nous allons pouvoir débuter.
Il marqua un temps de pause,pris sa respiration et repris :
—Je vais appeler le premier groupe, laissez moi le temps de regarder sur la feuille.
Il se dirigea sur le "stand" - si on peux appeler ça comme ça- de l'arrivée ou départ. Et en prit une feuille avec tout nos noms classés par groupe je
suppose.
—Je disais donc.. Le groupe d'Adeline va débuter. Venez ! Dit-il en faisant un geste de la main au groupe en question.
Je vis celle nommée Adeline passer en avant, je le sais car une des filles l'a appelé tout à l'heure, elle est assez jolie et ses cheveux sont châtains. Elle est vêtue comme tout le monde ici : tout en noir.
—Très bien, mettez vous sur la ligne de départ et qu'un conseil à vous donner : ne réfléchissez pas trop et ne vous perdez pas surtout.
Je sens que c'est ce qu'il va nous arriver, moi et mon groupe : se perdre.
-1, 2, 3 : PARTEZ !
Josh cria tellement fort que j'en sursautais.
Quelqu'un posa brusquement sa main sur mon l'épaule. Je me retourna : Lisa.
—Arrête de faire ta timide, on sait tous que t'en pince pour Josh.
Je souffla fort.
Je dois garder mon sang-froid. Je dois mon sang-froid. Je dois garder mon sang-froid,me répétais-je incessamment.
—En plus, tu...
—Augroupe de LISA ! Hurla Josh. Allez sur la ligne de départ.
J'étais bien contente qu'il coupe Lisa.

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