CHAPITRE QUATRE

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J'étais dans le premier rang, celui qui donnait directement sur l'estrade où ce Bruce Middleton était, et Josh également qui l'accompagnait avec son ensemble blanc. Josh parcouru la salle du regard et ses yeux tombèrent sur les miens. Je baissa mon regard. Je n'avais pas envie qu'il me fasse à nouveau un regard de pitié, pour que je lui pardonne.

- Re-Bonjour a toutes, Bruce prit la parole, je n'ai pas envie de passer la journée à faire les "présentations". Donc je vous propose de retourner a vos chambres respectives, on vous appellera lorsque ce sera l'heure du déjeuner, ah oui vous êtes sûrement décaler mais nous sommes seulement le matin, nous allons afficher l'heure dans le salon, puis vous donnez a chacun une montre que vous pouvez prendre en sortant, d'ailleurs. Là il est exactement onze heures et douze minutes, donc à peu près dans quarante cinq minutes, vous pourrez descendre, puis après mangé, on vous expliquera ce que vous devrez faire cette après-midi, à tout à l'heure ! Vous pouvez quitter la salle.

Je commença a essayer de me frayer un chemin pour sortir, une main m'attrapa par l'épaule, je me retourna donc :
-Attends moi je t'en prie. On doit parler, me dis Josh.

-Rejoins moi à ma chambre. 153. Répondis-je.

Il me lâcha et je partis.

J'attendais, assise sur une chaise à côté du miroir, de ma chambre. Je le trouve un peu long, pensais-je. D'un seul coup, il rentra en trombes, sans toquer et claqua la porte derrière lui, il me fis sursauter. J'aurais pu être à moitié nue, c'était pareil.

-Ouf.. Excuse moi pour l'entrée fracassante. Y'a une bande de filles qui me courrait après, pleines de questions.

-Mouais.. c'est surtout pour ta beauté.

Il rougit. Sans faire attention, je venais de dire a voix haute, ce que je pensais..

Un hurlement parvient de dans le couloir, ce qui cassa ce moment de malaise. On se retourna, tout les deux, brusquement.

On resta figé comme cela, au moins cinq secondes, le temps de réaliser ce que nous venons d'entendre : un cri. Un cri puissant et aigu, d'une femme. Josh pris les devants et étant le plus près, ouvra la porte pour se dirigé vers le couloir, il me fit signe de le suivre. On pencha nos têtes, qui sortait de ma chambre, lui en premier. Une femme inanimée était traînée au sol par deux personnes, des hommes, au bout du long couloir. Ils ne nous voyaient pas. Ils étaient à fond dans leur travail. Mais qu'est ce qu'elle a bien pu faire, pour qu'on la traite de cette manière ? Si c'est comme cela tout le temps, je serais déjà morte demain. Car je ne me laisserais pas faire.
-Tu penses que c'est pour quoi, qu'ils lui font ça ? Ils l'ont assommer, ou elle est morte ? Demandais-je à Josh.
Il me regarda de ces yeux livides. Il devait connaître cette jeune fille. Il doit toutes les connaître, moi y compris. Si il fait partis de cette bande qui nous ont prises en otages, je ne lui ferais plus jamais confiance.
-Sort, dis-je sèchement.
Il me regarda pour me poser des questions sur ce que je veux, mais je ne lui laissa pas le temps d'ouvrir la bouche et repris :
-Sort immédiatement.

Il sortit tranquillement, posa sa main délicatement sur la poignet et claqua la porte. J'avais les larmes au yeux. Une femme venais de se faire emporter par des gens sans valeurs humaines et je venais de renvoyer bouler Josh, car il était sûrement de la partie. Ça me dégoûte, comment a-t-il pu me faire croire qu'il était de mon côté ? Je m'allonge sur mon lit pour réfléchir. Mon père : aucune idée. Ma mère et mon frère : sûrement blotti chez moi, qui est je ne sais où, à se demander où je suis. Josh : sûrement dans le camps des minables. Pourtant je croyais que c'était un mec bien, apparemment je me suis tromper, mais bien profond. C'est cela qui m'écoeure le plus : m'être tromper. Finalement, c'est a moi que j'en veux le plus ! Il y a aussi le président Bruce : propriétaire de ce lieu. Et puis une nouvelle arrivante dans mon cercle de questions : LA jeune femme qui est sûrement en ce moment, morte. Comme nous, à qui ça va sûrement pas tarder. La mort d'ailleurs, c'est une drôle de chose. Le seul truc positif, c'est que je verrais ce que ça fais de mourir, même si c'est un peu jeune. De toute façon je n'ai même plus de famille. Alors que la famille c'est tellement sacrée, que j'en aurais bien besoin en ce moment .. Une sonnerie retentit. Puis dans un mégaphone, la voix de Bruce retentit également : -Tout le monde en bas, repas de midi.

On était tous installés sur des chaises, devant une longue table qui prenait toute la salle, comme dans un réfectoire. Bruce était en bout de table avec Josh à ses côtés, il se leva et ce cher Bruce, reprit la parole :
-Eh bien, avant de commencer ce premier repas, on va vous expliquer ce que cette après-midi, vous devrez faire. Après avoir fini, vous pourrez retournez dans votre chambre, grâce à votre montre, vous serais que à quatorze heures, vous redescendrais, vous allez passer un examen pour savoir si vous êtes bien apte à rester ici.

Une jeune fille inconnue demanda :
-Et si on est pas apte, qu'est ce qu'il se passera ?

-De une, on ne me coupe pas la parole et de deux, tu le seras bien assez tôt. Et puis comme on m'a interrompu, vous ne serez pas ce que j'avais à vous dire. Enfin si, mais pas dans l'immédiat. Et également il y a eu une petite altercation tout à l'heure. Vous avez du en entendre parler. La jeune femme tirer par des hommes, dans le couloir. Je reste large, je n'ai pas vraiment envie d'en parler. Pour ceux qui savent pourquoi, j'aimerais que cela reste secret et les autres, j'ai qu'une chose à vous dire : mêlez vous de vos affaires. Bon appétit, répondit Bruce.

Je l'aime pas. J'aime pas les sadiques. Et lui c'est un gros sadique, je me méfie. Il peut nous faire du mal. Je ne me sens pas en confiance quand il est là. Et puis quoi : "mêlez vous de vos affaires" ? Je fais ce que je veux ! Je suis pas près de me mêler de mes affaires. J'ai l'impression, que c'est lui qui décide de tout ici, si il a pas envie de parler, il a pas envie de parler, mais si nous on veux savoir ? On se fiche complètement de notre opinion.

La sonnerie qui retentit indiqua la fin du repas, dans environ une heure, nous devrons être en bas, pour passer un examen. Je débarrassais mon plateau, puis en me dirigeant vers les escaliers, Josh m'interrompit encore, en me coupant le chemin. Je le dévia alors par la gauche, mais lui aussi, alors j'alla vers la droite et lui également encore :
-Maddison ! S'il te plait.. Me supplia-t-il.

-Tu veux vraiment qu'on se dispute une nouvelle fois ? Lui dis-je.

-Non ! Mais je veux que l'on parle calmement.

-Tu es sérieux ? Mais c'est toi qui faisait toujours tout de travers.

-Moi ? Mais tu t'emporte toujours trop vite.

-Non, je ne pense pas non. J'ai de bonnes raisons.

-Ah oui lesquelles ?

-Ça ne te regarde pas.

Sur mes mots, je le poussa doucement sur le côté gauche et avança sur la droite. En fait, je n'ai mêmes pas de raisons valables. À part si dire : c'est à cause de mon caractère, c'est valable. Il continua à ma poursuivre sur le côté : "Je t'ai déjà dit que je n'ai pas envie que l'on parle, dis-je. " Il me stoppa, je m'arrêtais, il me répondu par un simple "Ok." Dans les yeux. Puis il continua :
-On se retrouve tout à l'heure, pour l'examen.

Et il partit. Finalement je regrette un petit peu de ne pas lui avoir laissé le temps de parler. Mais tant pis. Comme il a si bien dit : on se retrouve tout à l'heure.

Je regarde ma montre : il est quatorze heures. C'est l'heure de descendre. Je me regarde une dernière fois dans la glace, cette fille que je vois en face, ce n'est pas moi. C'est mon corps, mais cette âme n'est pas la mienne. Et ces yeux si violets, je n'ai qu'une question à cela : pourquoi ? Je n'ai pas ma place ici. Je n'ai aucune envie de passer un examen. Je devrais déguerpir tant qu'il en est encore temps. Mais bien sûr ce cher Bruce qui décide de tout, ne nous laisserais pas partir de si tôt. Et il verrait si on s'enfuyait. Il commence à me taper sur le système. Je vais être en retard si je continue, alors je me dépêcha de descendre pour l'examen. Bruce était en bas et appelait chacun son tour, une fille. J'attendais patiemment, et je m'ennuyais, assise sur un banc, a côté d'autres filles, on devait être cinq encore. Quand il prononça mon nom, j'étais à moitié endormie et on me secoua l'épaule pour que j'y aille. Je me leva alors en baillant. Je me dépêcha et entra dans la salle.

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